Articles de association-astonrott

  • SCC : modifications dans la gestion du fichier d'idenfication

    A compter du 1er janvier 2013, la gestion du fichier unique est confiée à I-CAD, qui sera l'interlocuteur unique des identificateurs, des éleveurs et des vendeurs de carnivores domestiques.

     I-CAD, qui réunit à égalité le SNVEL et la SCC, a été retenue par le Ministère de l'Agriculture pour assurer pour les dix prochaines années la délégation de service public de gestion de la base unifiée de données des carnivores domestiques.  

    L'adresse de la Sté I-CAD sise au 112-114 Avenue Gabriel Péri 94246 L’Hay les Roses – Tél : 0810 778 778 –  email : contact@i-cad.fr - Site internet: I-CAD
     
    S’agissant des paiements, les structures étant différentes, le traitement commun des dossiers et les paiements conjoints ne seront plus possibles. Vous devrez donc adresser vos dossiers et les paiement correspondants à chaque structure selon qu’il s’agit de dossiers  concernant le LOF à nous adresser à la SCC ou de changements concernant le FNC à adresser dorénavant à la Sté I-CAD.
     

     Arrêté du 1er août 2012 (version consolidée)

  • Article de Thomas Loire

    ASTONROTT MILITE POUR L’ABROGATION DE LA LOI SUR LES CHIENS DANGEREUX

    L’Association Astonrott a pour mission de sensibiliser le public à l’inutilité de la Loi sur les animaux dangereux, texte qui a été renforcé le 20 Juin 2008, suite à une série de faits divers impliquant des attaques sur personnes. Selon les membres de cette association militante, qui concentre son combat sur les chiens, la race de l’animal n’a rien à voir avec la dangerosité. Elle juge donc la loi inadaptée et injuste car elle réglemente drastique le contrôle de certaines races considérées comme potentiellement dangereuses.

    Si vous possédez un Pitbull ou un Rottweiler, vous êtes alors soumis à un contrôle draconien auprès des autorités pour encadrer votre chien, conformément à la loi. Pour Astonrott, la race n’a rien à voir dans la dangerosité. Si agressivité il y a, c’est souvent à cause de l’environnement de l’animal, d’éventuelles maladies, du caractère propre à la bête et surtout, à l’éducation promulguée par son maître.

    Il faut reconnaître toutefois que si certaines races ont été spécifiées par loi, c’est aussi à cause des dommages potentiels dus aux morsures de ces animaux. Le pitbull, par exemple, est doté d’une mâchoire très puissante et d’une force très imposante, ce qui le rend très dangereux en cas d’agressivité comparé à un chien de moindre envergure. Il n’empêche le chien nait bon, c’est la société qui le rend méchant.

    Aston mascotte de l'association

    Aston, mascotte de l’association

    Ci-dessous, un communiqué de l’association Astonrott qui explique sa démarche :

    En 1999, la France s’est dotée d’une loi ciblant certaines races canines, réparties en deux catégories de chiens désignés « dangereux » et soumis à une obligation de déclaration en mairie. Cette loi a été complétée et renforcée par celle du 20 Juin 2008 qui a instauré le « permis de détention de chien catégorisé ».

    L’ensemble du dispositif législatif ainsi mis en place repose sur l’idée que tout ce qui ressemble à un pitbull ou à un rottweiler représente un danger pour l’homme et doit donc disparaître progressivement du paysage canin français.

    Exclusion faite du monde de la protection animale où le tollé a été général, ces lois ont été accueillies avec une indifférence, teintée, ci et là, de naïve satisfaction.

    L’opinion publique ne s’est donc pas particulièrement émue face à un arsenal juridique qui marque pourtant un net recul civilisationnel.

    D’aucuns objecteront que l’opinion publique avait été favorablement « préparée » à l’adoption de dispositions drastiques, via la médiatisation très appuyée d’une série de faits divers qui avait braqué les projecteurs sur le rottweiler.

    D’autres avanceront que la loi est intervenue dans un contexte de profonde exaspération à l’endroit du chien en général, déjà catalogué « pollueur » de trottoirs et de jardins publics et que, de « pollueur » à « dangereux », la distance est courte et l’amalgame aisé.

    Autant de considérations pertinentes qui ne suffisent néanmoins pas à expliquer comment une loi qui nous ramène aux confins de l’obscurantisme et de la barbarie a pu voir le jour dans notre société moderne.

    En effet, un pays dit « civilisé » a des notions d’éthologie. Il ne saurait donc ignorer que la dangerosité d’un chien n’est pas un état inné, une « qualité » naturelle, de type racial, mais la résultante d’une inter-action comportementale humain/animal. En d’autres termes, le comportement du chien est dicté par celui de l’homme et la dangerosité d’un chien, de quelque race soit-il, relève de la sphère relationnelle ; Fort de cette connaissance, un pays dit « civilisé » ne livre pas à l’animosité populaire quelque dizaine de races canines en les estampillant « dangereuses » car il sait qu’une telle initiative est non seulement parfaitement inutile mais en outre gravement mortifère pour ces animaux ;

    Un pays dit « civilisé » ne sanctionne pas de mort un chien pour les infractions commises par son propriétaire;

    Un pays dit « civilisé » sait que, pour maintenir son équilibre mental, un chien a besoin de dépenser son énergie et que le jeu partagé avec ses congénères en constitue le moyen le plus efficace et souvent le plus prisé par l’animal. Il n’ignore pas non plus que la sociabilité d’un chien n’est pas un état de naissance mais un acquis à entretenir sa vie durant, à travers des échanges ludiques et des contacts diversifiés avec humains, congénères et autres animaux domestiques, le tout sans entrave évidemment. C’est pourquoi un pays dit « civilisé » n’attend pas d’un chien qu’il demeure parfaitement sociable et équilibré alors que, par ailleurs, il lui impose de ne sortir que muselé et en laisse, car l’humain ne saurait exiger d’un chien, de surcroît sous peine de mort, ce dont lui-même est incapable, à savoir l’impossible ;

    Un pays dit « civilisé » ne prévoit pas de réquisitionner des chiens s’il ne dispose pas de la capacité d’accueil nécessaire et suffisante. Il ne prévoit pas non plus qu’ils pourront être confiés à des associations de protection animale ou « euthanasiés », quand il sait pertinemment que l’alternative est de pure forme, les structures desdites associations ne permettant même pas d’absorber l’entier flux des abandons.

    Tout ceci, notre pays l’a fait, à la faveur de l’ignorance entretenue, de l’ethnocentrisme arrogant, de l’individualisme forcené, de l’inclination à la facilité et de l’addiction à la consommation, qui forment le creuset de la pensée démissionnaire.

    Au final, quel « bénéfice » notre société a-t-elle tiré de cette loi censée protéger la population des morsures de chiens ? Les propriétaires de chiens catégorisés qui se comportaient déjà en « maîtres responsables » se sont évidemment mis en règle, comme il était prévisible. Ceux qui agissaient en « maîtres irresponsables » avant la loi ont poursuivi dans la même voie en contrevenant aux dispositions légales ou en se débarrassant de leur animal, ce qui était également prévisible.

    Résultat tangible de l’opération : en masse, des réquisitions évidemment, mais aussi des abandons, de ces chiens étiquetés « dangereux » qui, au mieux, finissent dans des refuges surpeuplés où ils gagnent plus souvent un ticket pour la mort qu’un adoptant, ce qui, là encore, était prévisible, vu les contraintes et les obligations coûteuses mises à la charge d’un propriétaire de chien catégorisé.

    Les quêteurs du chimérique « risque zéro », nouveau Graal des temps modernes, ne manqueront pas de s’insurger : pourquoi autant de vains bavardages ? la sécurité de nos enfants représente un impératif majeur qui justifie largement la condition faite aux chiens catégorisés. L’argument ne résiste pas à l’analyse, car la loi sur les chiens dangereux n’a nullement signé la fin des accidents et les chiens catégorisés sont loin d’occuper la tête de liste des chiens « mordeurs », ce qui était d’ailleurs déjà le cas avant l’entrée en vigueur de la loi.

    En fait, le dispositif légal porte en lui-même la cause de son échec car il est fondé sur un postulat de base éminemment critiquable, à savoir l’existence de races canines dangereuses par nature. A cet égard, pour mémoire, dans les années 1970-1980, le berger allemand et le doberman s’étaient forgés une solide réputation de chien « mordeur ». A l’époque, ils étaient considérés « dangereux ». Aujourd’hui, ils ne sont plus estimés « dangereux ». Ainsi, la « dangerosité » va et vient, comme la mode.

    A la lumière de cet édifiant précédent, au lieu de légiférer, n’eût-il pas été préférable de commencer par assener quelques vérités, certes fâcheuses à entendre, mais trop centrales pour être éludées : notamment, que l’homme moderne ne sait plus ce qu’est exactement un chien et ne connaît donc plus les comportements à tenir à son égard.

    A travers les dispositions prises, notre pays a préféré encourager à persévérer dans l’incurie et l’ignorance, des parents qui s’exonèrent de leur devoir d’éducateur et des propriétaires de chiens non catégorisés qui en font de même avec leurs animaux.

    De fait, qui n’a jamais vu un bambin de 2 ans se précipiter en criant et gesticulant pour tomber à bras raccourcis sur un chien muselé, le tout sous le regard amusé de ses parents qui, à la question « pourquoi laissez-vous votre enfant agir ainsi ? », répondent invariablement : « mais il ne risque rien, le chien est muselé. » Comment faire comprendre à ces éducateurs ignorants que, sans l’enseignement nécessaire, leur enfant reproduira la prochaine fois le même comportement dangereux avec un chien non muselé ?

    Qui n’a jamais vu un chien hargneux avancer, poils hérissés et crocs dehors, sur un malheureux chien catégorisé (muselé et attaché, loi oblige)? Et son maître d’assurer : « c’est rien, il n’est pas méchant, il veut juste jouer ». (le cas échéant, évidemment, le chien catégorisé est ici censé se laisser mordre, car, certes, la loi ne le recommande pas expressément, mais comme elle dispose qu’il doit rester muselé en toutes circonstances …)

    Alors qu’envisager pour la suite ? catégoriser toutes les races ? Peine perdue. Edenter tous les chiens, du plus petit au plus grand ? Ou bien, simplement et humblement, entreprendre de réapprendre ce qu’est un chien, ses comportements et ses besoins, dont découle la bonne manière de l’appréhender et de le gérer, heureux savoir qui se transmettait auparavant de génération en génération.

    L’humain s’est toujours enrichi au contact de l’animal. S’en éloigner revient à s’appauvrir et régresser. Tel est bien le sinistre constat qui s’impose au quotidien face à un chat teint en rose, bleu, ou vert pour être assorti à la tenue de sa propriétaire, face à un cheval détenu dans le parking d’un immeuble, ou face à une mère de famille qui, un enfant de 3 ans sur un bras, un chiot de 3 mois sur l’autre, interroge la caissière d’une animalerie :  » mon fils hésitait entre un furet ou un chien, mais c’est pareil, non ? ». Le spectacle permanent de la bêtise, de la médiocrité et de l’avilissement humain est-il encore supportable ?

    Peut-on se permettre l’économie d’une remise en cause de la place dévolue, dans notre société, à l’animal domestique, réduit à l’état de gadget, vulgaire objet de consommation offert à la satisfaction immédiate d’un plaisir aussi fébrile que fugace ?

    Il est urgent que les consciences endormies se réveillent et que le sens critique émoussé s’aiguise. Il en va de la dignité de chacun et du choix des valeurs à promouvoir auprès des générations montantes.

    C’est pourquoi la loi sur les chiens dangereux n’est pas seulement une loi incohérente, inique et cruelle qui continue de générer la mort inutile de chiens par centaines.

    Elle constitue un défi à relever et l’enjeu sociétal est de taille car ce sont les notions fondamentales et indissociables de liberté, responsabilité et risque qui sont au coeur du débat.

    La facilité n’est pas un raccourci mais une impasse, comme en témoigne l’histoire de l’humanité.

    Et le véritable danger, pour l’homme, c’est la paresse de son esprit, si prompt à verser dans le « prêt-à-penser ».                                          

                                                                                                                                                                                                          L’association Astonrott

    Le site d’Astonrott

                                                                     

                                                                Thomas Loire, pour Citoyen360
    http://citoyen360.fr/astonrott-milite-abrogation-loi-chien/ 



  • Dispositions réglementaires en matière d'otectomie non curatives chez le chien.

    NOTE DE SERVICE

    DGAL/SDSPA/N2012-8146

    Date: 10 juillet 2012




    Résumé : Cette note précise les dispositions réglementaires applicables en matière d'otectomie à des fins non  curatives chez le chien.


    I. Interdiction des interventions chirurgicales à des fins non curatives sur des animaux de compagnie.


    L'interdiction des interventions chirurgicales à des fins non curatives sur des animaux de compagnie figure à l'article 10 de la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie,  ouverte à la signature des Etats membres du Conseil de l'Europe à Strasbourg le 13 novembre 1987,  signée par la France le 18 décembre 1996 et ratifiée, sous la réserve de l'interdiction de la coupe de queue consignée dans l'instrument de ratification déposé le 3 octobre 2003  suite à la loi n°2003-628 du 8 juillet 2003 et au décret n° 2004-416 du 11 mai 2004.
    Le décret n°2008-871 du 28 août 2008 a repris  cette interdiction des interventions chirurgicales à des fins non curatives sur les animaux de compagnie à l'article R. 214-21 du CRPM et a assorti d'une sanction pénale le fait de vendre des animaux de compagnie ayant subi une intervention chirurgicale en méconnaissance de cette interdiction (3° de l'article R. 215-5-1 du même code).
    Les interventions chirurgicales sur des animaux de compagnie à des fins non curatives, autres que la coupe de la queue, sont  donc interdites en France depuis le 31 août 2008, lendemain du jour de publication au JORF du décret du 28 août.
    Une exception à cette interdiction est cependant prévue à l'article R. 214-21 du CRPM dans le cas où une intervention non curative apparaît nécessaire dans l'intérêt propre de l'animal ou pour empêcher sa reproduction,ainsi que le permet le 2° de l'article 10 de la Convention.
    Ainsi, les interventions chirurgicales réalisées par un vétérinaire  dans un but thérapeutique et les stérilisations de convenance restent autorisées.

    II. Conséquences de l'interdiction des interventions chirurgicales à des fins non curatives sur des animaux de compagnie pour la présentation et la vente de chiens.


    Le décret n°2009-1768 du 30 décembre 2009 a complété l'article R. 214-21 du CRPM par deux alinéas ainsi rédigés :
    « La vente ou la présentation, lors d'une manifestation destinée à la présentation à la vente d'animaux de compagnie ou lors d'une exposition ou de toute autre manifestation consacrée à des animaux de compagnie, d'animaux ayant subi une intervention chirurgicale en méconnaissance des dispositions de l'alinéa précédent est interdite.Les dispositions du présent article ne s'opposent pas à la présentation, lors des manifestations ou expositions visées à l'alinéa précédent, par des ressortissants d'États où l'otectomie est autorisée,d'animaux ayant légalement subi cette intervention ».
    Parallèlement, ce même décret a complété le 3° de l' article R. 215-5-1 du CRPM en instituant une contravention de la 4e classe en vue de sanctionner le fait   « de présenter [des animaux de compagnie ayant subi une intervention chirurgicale en méconnaissance des dispositions de l'article R.214-21] lors d'une manifestation destinée à la présentation à la vente d'animaux de compagnie ou lors d'une exposition ou de toute autre manifestation consacrée à des animaux de compagnie ».
    Ainsi que dit ci-dessus, la vente ou la présentation, lors de manifestations ou expositions,d'animaux de compagnie ayant subi de telles interventions, après le 31 août 2008, sont interdites en France, sauf si ces animaux ont subi une stérilisation de convenance ou une intervention pour raison thérapeutique dûment justifiée par un vétérinaire ou, pour les chiens essorillés, si ces animaux sont présentés, lors de manifestations ou d'expositions sans vente, par des ressortissants d'États où l'otectomie est autorisée et qu'ils appartiennent à des ressortissants de ces États.
    En conséquence la présentation en France, par des ressortissants français (éleveur, handeler ou autre...), de chiens essorillés appartenant à des ressortissants d'États autorisant l'otectomie, est interdite.
    En cas d'importation d'un reproducteur essorillé (étalon ou lice), produit dans un pays ou l'otectomie est autorisée, le nouveau propriétaire français, conserve la possibilité de faire confirmer  son chien, lorsque le standard de la race le permet, à condition que l'opération de confirmation prévue par l'article D. 214-10 du CRPM  ne soit pas ouverte au public 
    Ce reproducteur ne pourra en aucun cas être inscrit dans une exposition ouverte au public organisée par une société canine régionale ou un club de race.

    La liste des États membres ayant signé et ratifié la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie est consultable à l'adresse suivante :

    http://conventions.coe.int/treaty/Commun/ChercheSig.asp?NT=125&CM=&DF=&CL=FRE

    Le Directeur Général Adjoint

    Chef du Service de la Coordination

    des Actions Sanitaires – C.V.O.

    Jean-Luc ANGOT

  • L’éducation canine, une nécessité pour la SPA d’aujourd’hui

    Je m’appelle Alain Lambert et je suis éducateur canin. Mon activité consiste à apprendre des règles de conduite aux chiens dans la vie quotidienne. Elle m’a permis d’être le témoin depuis vingt années des rapports que peuvent entretenir des espèces aussi différentes que celles de l’homme et du chien.

    Pour bien connaître cette discipline, il m’est paru indispensable de découvrir le plus grand nombre d’environnements dans lesquels peuvent évoluer les propriétaires et leurs chiens du début jusqu’à la fin. La fin, dans mon domaine, c’est la rupture du lien qui unit un maître à son chien. Il y a deux raisons principales pour que cette relation s’interrompe : la mort ou l’abandon. C’est pourquoi, après avoir exploré les différentes facettes de l’éducation canine,  j’ai ressenti le besoin depuis ces deux dernières années de proposer mes services à la Société Protectrice des Animaux (SPA). Après accord de son Président, le Docteur Serge Belais, j’ai pu travailler avec mon équipe trois demi journées par semaine dans le chenil le plus connu de France : le refuge de Gennevilliers. Nous ne nous attendions pas à une situation aussi difficile. Ce refuge n’est pas un gentil petit chenil de province, c’est une sorte de gare de triage où transitent chaque année des milliers de chiens . Plus de 40 salariés, un refuge de plusieurs centaines de places,  un va et vient incessant entre des chiens qu’on adopte et des chiens qu’on abandonne. Gennevilliers, c’est un effroyable mélange ou se croisent ce qu’il y a de mieux et ce qu’il y a de plus détestable dans l’être humain. Alors que nous aurions pu simplement nous occuper de nos gentils clients des beaux quartiers, nous avons été projetés trois fois par semaine dans une espèce de service d’urgence où rien ne se fait dans la nuance. Gennevilliers est un concentré d’émotions. Vous y trouvez le pire et le meilleur.

    Le pire c’est sans aucun doute la période des grandes vacances. A Gennevilliers, l’été commence avec un défilé, celui des candidats à l’abandon. Comme chaque année à cette période, le hall d’accueil prend la forme d’une scène où se joue la comédie humaine. Une foule de déplorables artistes  font, tour à tour, leurs numéros. Lunettes noires et nez rouges, ils se ressemblent tous, ils font pitié. Chacun se doit de constater, au vu de leur mouchoir à la main et de leurs regards larmoyants, qu’ils sont accablés par la fatalité.

    Pour supporter ces journées d’été, du début jusqu’à la fin, il faut avoir le cœur bien accroché. Cette succession de lâcheté, d’échecs et de renoncement peut donner à certaines âmes sensibles un dégoût plus ou moins prononcé pour l’humanité. C’est pourquoi il faut faire preuve d’une certaine expérience et d’un peu de sagesse pour « accueillir » ce genre de « clients »

    Nous les reconnaissons de loin. Ils ont la démarche lourde et tiennent au bout de la laisse, d’un geste gauche, le chien dont ils veulent se débarrasser. A les voir, on pourrait croire qu’ils portent toute la misère du monde sur leurs épaules. Devant nous, il n’y a pas monsieur Dupond ou  madame Durand mais des Gavroche et des Cosette. Il n’y a pas la gérante d’une supérette mais la marchande d’allumettes. Chacun y va de son argument pour justifier son reniement. Parmi ces candidats à l’abandon, il y a deux grandes catégories, les spécialistes de la mauvaise foi et les gens de bonne volonté mais dépassés par les événements.

    Fariboles et sornettes

    Les premiers, des virtuoses de la sornette, sont assez faciles à reconnaître. Ce sont les  « on a tout essayé » et les « il n’y a rien à faire » qu’ils vous imposent d’entrée de jeu. Pas question pour eux de repartir avec le chien. Ils n’imaginent même pas qu’il puisse exister des solutions, le chien qu’ils ont ne pose que des problèmes.

    Il y a les désespérés. « Je ne m’imaginais pas que c’était comme ça ! » constate celui-ci. « Je pensais que ça se passerait autrement » atteste celle-là « Jamais, nous n’aurions pensé que c’était si compliqué d’avoir un chien ! » affirment ces découragés dont l’image qu’ils se font de leur animal ne correspond pas à la réalité. J’ai compris en les écoutant à quel point il était important, avant de s’occuper des chiens, de s’interroger sur les raisons de notre attachement, sur le regard que nous portons sur eux et sur ce que nous pouvons en attendre. Comme dans la fable, ils nous assurent mais un peu tard, « qu’on ne les reprendrait pas de si tôt ».

    Il y a les manipulés. « On ne nous avait pas prévenu ! » s’insurgent-ils « On ne savait pas que ça se passerait comme ça ! » Ce « on » c’est tout un tas de coupables : les éleveurs, les vétérinaires, les multinationales, les lobbies, les médias, les associations, les professionnels, les ministères, le gouvernement, allez savoir peut-être le Président…Ceux- là n’hésitent pas un instant à se mettre en colère et à rejeter leur responsabilité sur le reste de la société.

    Il y a aussi les malchanceux. A les entendre, ils ont eu le malheur de tomber sur un chien inadapté à leurs besoins. Ils portent un regard impitoyable sur le chien qu’ils viennent abandonner et leur taillent un costume sur mesure. Il est « trop » ou « pas assez » quelque chose. Sa race est trop difficile, trop nerveuse, trop agressive. Son âge en fait un chien pas assez calme, pas assez tranquille ou pas assez affectueux. Sa taille est trop grande pour un appartement ou trop petite pour une propriété. Il venait d’un élevage où il y avait trop de ceci ou pas assez de cela. Les malchanceux sont redoutables car il n’y a pour eux aucune raison de se remettre en question. Ils regarderont avec toujours autant de plaisir Trente Millions d’Amis à la télé et n’hésiteront pas à reprendre un autre chien dès que l’occasion se présentera. Fervents adeptes de la consommation, ils changent de chien comme on change de pantalon.

    Il y a les déficients. En prenant un chien, « ils avaient… » mais « ils n’ont plus… » Ils n’ont plus une minute à eux, ils n’ont plus les moyens financiers, ils n’ont plus la place. Certains sont séparés, et celle ou celui qui voulait le chien est parti avec les meubles mais sans le toutou !

    Les déficients nous amènent à nous interroger sur les choix que nous faisons dans notre vie, ce que nous faisons de notre temps, de notre argent et la façon dont nous gérons notre espace.

    Certains n’hésitent pas après de tels arguments à saupoudrer une petite touche de recommandation et de bons sentiments. «  Il lui faut un maître qui a du temps » ajoutent-ils parfois avec une dernière caresse en guise de ponctuation « Avec nous il n’est pas heureux »

    Ces as de la faribole, ces princes de l’irresponsabilité ne présentent à nos yeux qu’une petite qualité, celle d’avoir eu le courage d’affronter notre regard désapprobateur. Il aurait été plus facile pour eux d’attacher leurs chiens à un poteau cinq cent mètres plus haut comme cela arrive fréquemment.

    Ceux qui ont pris leurs chiens à rebrousse poils

    En fait, la catégorie qui nous intéresse le plus, en tant qu’éducateurs canins, est celle de ceux qui sont dépassé par les événements. C’est celle pour laquelle nous pouvons faire quelque chose, parce qu’ils apprécient encore leurs chiens et qu’ils cherchent des solutions pour les garder plutôt que de s’en séparer.

    Nous constatons en les écoutant qu’il ne suffit pas toujours « d’aimer » les animaux pour que cela se passe bien. Le plus grand reproche qu’on puisse leur faire est celui de n’avoir fait que peu d’efforts pour trouver des solutions à leurs problèmes avant de franchir les portes de Gennevilliers.

    Il y’a ceux qui n’ont toujours pas réussi à faire comprendre à leur cabot que leur demeure n’est pas un sanichien*. « Des fois on le promène plus d’une heure sans qu’il lève la patte. A peine rentré, il fait ses besoins sur le tapis du salon  » Ils font le bonheur des collectivités locales puisque leurs braves toutous s’évertuent à ne jamais faire leurs besoins en dehors de leurs appartements.

    Il y’a ceux dont la maison est devenu est un air d’ébat pour chiens.  « Chez nous, il n’y a plus un objet à moins d’un mètre cinquante du sol, tout est installé en hauteur » Une sorte de no man’s land ou le toutou adoré a refait à sa façon la décoration. La plus petite absence du propriétaire déclenche chez lui une irrépressible envie d’écharper la moquette, de broyer les objets familiers, de customiser les canapés, de refaire les installations téléphoniques ou de manger la tapisserie.

    Il y’a ceux dont le compagnon fait tout le temps son « one man chow chow ». Leur chien est devenu une diva qui n’hésite pas à s’exprimer à la moindre occasion.  « Il aboie pour tout et n’importe quoi ! » Des chiens souvent très malins qui ont compris qu’il n’y a rien de tel qu’un aboiement par ci ou un hurlement par là pour accélérer le mouvement.

    Il y’a ceux dont le cador est devenu une espèce d’empereur tout puissant.  « La nuit je ne peux même pas me lever pour faire pipi. Installé devant la porte des cabinets, il ne veut pas me laisser passer. Il me grogne dessus.  ». Leur chien est un Titus ou un César qui a progressivement occupé les endroits stratégiques pour instaurer une dictature canine dans leurs habitations.

    Il y’a ceux dont la moindre sortie avec le chien est devenu une épreuve olympique : cent mètre haies quand le chien a décidé de sauter dans le jardin de la voisine !

    Lutte gréco-romaine quand le charmant fanfaron a décidé d’en découdre avec les autres chiens du quartier.  « Il ne supporte pas les autres mâles. Il déteste particulièrement le chien qui habite juste en face de chez nous »

    Séance de musculation quand il faut le promener en laisse. « Il tire comme un bœuf. Il m’a fait tomber plusieurs fois »

    Course de fond quand on veut le lâcher dans un bois ou dans un parc public.  « Avec lui c’est « viens ici fous le camp ». « Dès qu’on l’appelle pour rentrer, il part dans l’autre sens »

    Loin de moins l’idée de jeter la pierre à tous ces propriétaires mais j’ai constaté qu’une grande part d’entre eux ont fait les choses à l’envers. Ils ont couru après leurs chiens quand il aurait fallu les encourager, se sont fâchés quand ils auraient dû les féliciter, les ont félicité quand il se devaient de ne pas s’y intéresser… Un grand nombre d’entre eux, sans le savoir, ont pris leurs chiens à rebrousse poils et s’étonnent de les voir mal se comporter.

    En les écoutant, on se rend compte à quel point l’éducation canine à sa place ici. C’est à mon avis une nécessité dans la SPA d’aujourd’hui.

    Texte lu en 2005, à l’occasion du centenaire du Refuge Grammont de Gennevilliers

    Source http://blog.preventioncanine.com/?p=1

  • Euthanasies : l'éthique à mort ?

    Les refuges animaliers ont recours à l’euthanasie lorsqu’il s’agit d’éliminer des animaux trop malades ou trop agressifs. Au-delà de ces motifs, la mise à mort sous d’obscurs prétextes (alors qu’il s’agit essentiellement de se débarrasser des animaux en surnombre) pose de sacrés problèmes d’éthique…

     

    À l’examen, la condition faite par les hommes aux animaux fourmille de phénomènes aussi révoltants qu’ordinaires, et ceci concerne toutes les espèces sans exception. Les associations, heureusement de plus en plus nombreuses et actives, nées du refus de cette lamentable situation, sont toutes regroupées sous le terme générique de« protection animale ». Certaines en ont même fait leur état civil, comme la doyenne d’entre elles, mieux connue sous le sigle de SPA, Société protectrice des animaux, qui a vu le jour à peu près à la même époque que la loi Grammont, ou encore laConfédération française des SPA de France.

    La protection, c’est quoi ? D’après le Petit Robert, compétent en la matière, « protéger » signifie « aider (une personne) de manière à la mettre à l’abri d’une attaque, de mauvais traitements, du danger (physique ou moral) ». On remarquera que le vénérable dictionnaire n’envisage pas que l’on puisse aider un animal, sauf à considérer que l’animal est une personne, ce qui, à notre modeste avis, ne constitue pas une aberration.

    Les refuges animaliers sont réputés pour cela. Pour protéger. Les refuges mettent à l’abri des attaques, des mauvais traitements, du danger (physique ou moral). Il offrent aussi, en prime, la possibilité d’une deuxième vie, d’une nouvelle chance, pour des animaux qui ont été malmenés par les humains (pas toujours si humains  que ça, finalement).

    Chaque année, les refuges français recueillent des centaines de milliers d’animaux, chiens et chats essentiellement, animaux dits de compagnie, même si la catégorie s’est enrichie depuis peu de nouveaux postulants au titre, les fameux NAC (nouveaux animaux de compagnie), mais aussi d’animaux de ferme détournés fort heureusement de leur destin initial qui est… l’abattoir.

    Grâce aux refuges, lieux où l’on est censé transiter, mais aussi se refaire la cerise, plusieurs dizaines de milliers d’animaux sont, chaque année, adoptés et sauvés, remis dans le circuit d’une vie meilleure. D’une vie « normale »  de chien ou de chat ou autre. Mais la pléthore est telle de ces infortunés, de plus en plus nombreux, que l’on peine à trouver de nouvelles familles à qui les confier.

    Réfléchissons un peu ! Soit Madame et Monsieur Jeune-couple-moderne (cela dit, il existe une large palette d’autres scenarii possibles). Ils ont un chat, et aussi un chien, qu’ils chérissent et dont ils prennent grand soin. Puis Madame et Monsieur Jeune-couple-moderne ont un enfant. Comme tous les enfants, celui-ci ne va pas manquer d’éternuer à la seule vue du chat. L’allergologue, homme de l’art avisé, va enjoindre le couple à se débarrasser du matou. Dilemme, états d’âme, quelques larmes pour faire bonne mesure… Madame et Monsieur Jeune-couple-moderne franchiront les grilles du refuge après y avoir laissé un compagnon de cinq ou sept ans d’âge qui en reste baba : terrorisé, incapable de comprendre ce qu’il lui arrive, il devra s’habituer ou périr… Reste le chien.

    Quelques années passent. Madame et Monsieur montrent des signes de fatigue. Le divorce n’est pas très loin. Le divorce est déjà là. On va aussi divorcer du chien. La vie, voyez-vous, est tellement dure et tellement compliquée ! Le chien ira donc rejoindre son ancien copain le chat (ils ne se rencontreront pas, c’est pas un hôtel, quand même !) dans ce même refuge où, pour la seconde fois, Madame (ou Monsieur) ex-Jeune-couple-moderne poussera en reniflant les lourdes grilles, sans se retourner. Elle (ou lui) aura laissé derrière elle (ou lui) un compagnon de huit ou dix ans d’âge qui ne comprend pas plus que le précédent ce qu’il fout dans cette galère.

     Dormir, c’est mourir

    À présent, il y a peu d’alternatives, que ce soit pour le chat ou pour le chien (c’est équitable !). Soit ils sont sauvés in extremis par un quidam qui se sera laissé attendrir par leur bouille tristoune, soit ils sont partis, mais ne le savent pas, pour de longues années de captivité. Rien de méchant, mais rien d’exaltant non plus. Joker : ils peuvent aussi mourir de chagrin, ce n’est pas comme ça que ça s’appelle, mais c’est comme ça que ça se passe. On dépérit, on tombe malade, et hop, enlevé c’est pesé, et ça ne pèse pas bien lourd, au final.

    S’ils ne partent pas, s’ils ne meurent pas, ils vont rester longtemps, trop longtemps, invisibles. Pour eux, on se dit que c’est fichu, personne n’adoptera jamais des animaux qui font la gueule. Et puis ce sont deux bouches de plus à nourrir. Et puis ils s’emmerdent, il
    s sont malheureux. Et puis il faut faire de la place. Et puis il y en a d’autres qui arrivent. Place aux jeunes ! Alors devinez quoi ? On prend LA décision. La seule qui vaille dans ces cas-là. Pour lui, et lui, et encore lui et plein d’autres, ce sera la piquouze, celle qui apporte le Grand sommeil, direct dans le congélo avant l’incinérateur sans passer par la case Départ.

    Longtemps, dans les refuges, on n’a pas osé prononcer les mots qui fâchent. Quand on mourrait, on « s’endormait ». C’était poétique, très doux et joli, comme un conte. Si la formule n’était pas franchement conforme à une réalité souvent beaucoup plus violente, elle avait au moins l’avantage de faire moins mal… à ceux qui la prononçaient.

    Ce n’est que récemment qu’on parle d’euthanasie. C’est un beau mot, euthanasie ; ça vous sent son érudit, son homérique. Il est tiré du grec ancien et il signifie textuellement« le bien-mourir ».  Mais enfin, mourir c’est mourir. Quant à mourir « bien »… Il est des morts particulièrement atroces, des agonies implacables, et si longues… Dans ces cas-là, le bien-mourir consiste à ne pas attendre que l’agonie perdure trop et à injecter au plus vite le poison qui apaisera et qui libèrera du poids d’une vie arrivée de toute façon à son terme.

    Mais lorsqu’il s’agit d’un être vivant, en bonne santé, qui n’a pas de tendance suicidaire, la mort n’a rien d’excitant. Le « mourir »  ne peut pas être un « bien-mourir ». La mort infligée, même avec tendresse et attentions délicates, ne présente guère d’attraits, que l’on soit homme ou animal. On pourra toujours gloser sur la valeur respective de la vie des uns et des autres, animaux humains ou non-humains, il n’en restera pas moins que la vie est tout ce que les uns et les autres possèdent et que la prendre est un crime.

     

    De la honte au silence

    Les fourrières(*) sont le plus souvent des lieux de mort. On le sait et on préfère l’oublier. Au-delà des règlementaires huit jours ouvrés, un animal dont personne ne s’est préoccupé a du souci à se faire. On ne sait combien, chaque année en France, d’animaux, chiens et chats essentiellement, y passent de vie à trépas dans des conditions parfois discutables (piqûre létale très douloureuse, sans anesthésie pour en diminuer le coût). Il n’existe pas de chiffres officiels du nombre d’« euthanasies »  pratiquées dans les fourrières. Ni d’ailleurs dans les refuges.

     Parlons-en, des refuges ! Gérés par des bénévoles, ne bénéficiant d’aucune aide publique, excepté s’il existe une « convention fourrière »  entre un refuge et/ou une communauté de communes (mais là, il s’agit d’une rétribution pour prestation de service, et non d’une aide publique), ils sont les réceptacles de tout ce que la société génère de victimes, de rebuts… Les animaux qui y échouent, à part quelques exceptions dues à des « accidents de la vie » (décès ou hospitalisation de leur maître), sont les signes douloureusement vivants d’une humanité malade, d’une misère psychologique grandissante et d’une indigence économique et intellectuelle inquiétante. Et ces infortunés sont de plus en plus nombreux.

    Ne soyons pas naïfs ! Aucun refuge ne peut faire face au raz-de-marée des abandonnés.Il est évident que la plupart recourent à l’euthanasie, pas de gaité de c?ur, pour respecter le principe sacro-saint de réalité. Il faut en sacrifier certains pour en sauver d’autres : rien n’est parfait. Mais enfin, on se pose des questions. Protéger, est-ce tuer ? Tuer, est-ce vraiment protéger ? Protéger de la vie, alors. Car toute vie est dangereuse : on finit toujours par en mourir. Une dialectique simpliste dont on ne peut guère se satisfaire.

    Les refuges, pas plus que les fourrières, n’aiment parler des « euthanasies ». Là-dessus, c’est le silence. Un silence lourd de gêne, de honte, de sourde culpabilité. Les refuges, donc les gens qui les gèrent et sont censés protéger les animaux, n’aiment pas qu’on leur rappelle qu’en les supprimant, ils faillent à leur engagement. Un aveu public pourrait entraîner une baisse des dons, par conséquent une baisse des moyens, et davantage de difficultés encore à sauver. Il y a trop d’abandons, pas assez d’adoptants. Les associations ne sont pas responsables de cette situation. Elles font ce qu’elles peuvent pour secourir, mais elles suppriment aussi et, ce faisant, elles rompent avec l’éthique qui fait le socle de leur action. Comment sortir de ce cercle vicieux qui corrompt et gangrène la protection animale ?

     

    La nécessité d’un refus

    Se taire n’est pourtant pas la solution. Au contraire. Ne faudrait-il pas que, du fond des refuges, montent les clameurs d’une absolue révolte, d’un catégorique et définitif refus ? Le refus de ceux qui ne veulent plus devenir malgré eux des bourreaux. Qui en ont assez d’être obligés de fouler aux pieds ce qui, au départ, les a portés, et qui est la compassion pour les êtres les plus méprisés et les plus exploités de la planète, les bêtes. De ceux qui en ont assez qu’on les contraigne à troquer leur rôle de protecteurs contre celui de tueurs ou de complices.

    Il est urgent que cessent les petits meurtres secrets, les exécutions en catimini. Il est urgent que les congélateurs cessent d’être pleins jusqu’à la gueule des cadavres des bêtes que l’on aura tuées pour rien, juste parce qu’elles sont de trop. Il est urgent que les refuges cessent de jouer le rôle de nettoyeurs, entrent en dissidence, en mutinerie, en résistance. Que les femmes et les hommes crient leur dégoût de cette situation qui leur est imposée et dans laquelle ils n’ont le choix qu’entre la mort et la mort, entre la souffrance et la souffrance.

    e="font-size: 12pt;">Au lieu de cela, on chuchote, on papote. Tout le monde sait, mais tout le monde se tait.Pourtant, protéger, ce n’est pas tuer. C’est hurler à la place de ceux qui n’ont pas de voix.Réveillez-vous, les protectrices ! Secouez-vous, les protecteurs ! Plus vous liquiderez d’animaux, et plus il y en aura. Cela ressemble fort au tonneau des Danaïdes. Et c’est vous qu’on accusera. Ce sera sans fin. Il faut agir. Descendre dans la rue avec les gamelles et les bidons. Faire du bruit, beaucoup de bruit. Oser affirmer : non, on ne veut plus être des bourreaux ! Il existe d’autres solutions. Il existe des mesures à prendre en urgence. C’est le moment de les exiger !

    Ces mesures, ce serait l’interdiction pour les particuliers de laisser se reproduire leurs animaux. L’interdiction immédiate de la vente ou de la cession d’animaux de compagnie sur Internet ou par d’autres moyens, sauf si les cessions sont proposées par des associations dûment contrôlées. Des moyens accordés aux associations, aux refuges, des aides sous diverses formes… Entre autres. Il y a urgence. Ne soyons plus complices ! Protégeons ! Mais protégeons vraiment ! Il est des choses que l’on ne doit sous aucun prétexte accepter.

    Et souvenons-nous que celui ou celle qui cherche à justifier la mort des bêtes plutôt que de chercher à l’éviter, celui-ci, ou celle-ci, a définitivement perdu son âme ! On ne saurait trop lui conseiller de s’intéresser désormais à autre chose…

    Chaque année, en France, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines, de milliers d’animaux de compagnie sont mis à mort pour cause de surnombre…

                                                                                                                                    Josée Barnérias

    (*) En France, chaque commune est censée être équipée d’un service fourrière afin de récupérer les animaux errants sur le territoire communal. En l’absence d’infrastructures, certaines communes ont recours à des prestataires de service qui peuvent être une entreprise privée, ou alors une association gestionnaire d’un refuge dont une partie des locaux est réservée à cet usage. Ce service est rétribué. Avec les associations, une convention est signée. La rétribution peut être fixée, selon les cas, à une somme qui va de 0,50 euro à 1 euro par an et par habitant. Quelquefois davantage, selon le type de service qui est demandé et la générosité de la commune.

    Source: http://lagriffe-asso.fr/protection-animale/

     

  • Statut de l'animal dans le code civil

    Question écrite n° 01986 de M. Roland Povinelli 

    publiée dans le JO Sénat du 20/09/2012 - page 2024:

    M. Roland Povinelli attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur l'inexistence d'un véritable statut de l'animal. 
    Le président de la République s'était exprimé durant la campagne présidentielle sur le statut de l'animal. Il déclarait ceci : « Pour autant, créer une catégorie spécifique sur les animaux dans le code civil demande d'abord de s'entendre sur leur définition et je ne suis pas convaincu que l'on puisse aisément s'accorder sur une définition globale de l'animal. Mais nous pourrions (...) faire une distinction entre l'animal et les choses, comme en Allemagne et donner la possibilité d'introduire des distinctions spécifiques pour les animaux. » Si la question du statut juridique de l'animal a été posée à de nombreuses reprises, parfois même à l'initiative du Gouvernement, force est de constater qu'aucune avancée majeure n'a été permise. L'animal est de plus en plus lié à l'homme, que ce soit sur un plan purement affectif pour les animaux de compagnie, sur le plan philosophique du respect dû à tous les êtres vivants qui peuplent la planète et sur le plan scientifique des parentés biologiques parfois très proches entre les espèces. La loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux comporte un volet concernant la protection des animaux domestiques et notamment une modification des textes du code civil. Ainsi, l'article 528 distingue les animaux des corps inanimés (choses) et l'article 524 sépare les animaux des objets servant à l'exploitation du fonds. Cette réforme fut avant tout la confirmation d'un changement de mentalité montrant la volonté politique de tenir compte du désir d'un grand nombre de concitoyens de voir donner à l'animal la place qui doit être la sienne, avec la charge affective qui s'y attache et le sentiment de compassion qu'engendrent ses souffrances. Mais les modifications opérées par la loi du 6 janvier 1999 sont insuffisantes puisqu'elles maintiennent l'animal dans la catégorie des meubles. Pour avoir déposé une proposition de loi complète, au Sénat, visant à reconnaître à l'animal le caractère d'être vivant et sensible dans le code civil - n° 575 (2010-2011) - il souhaite connaître la position actuelle du Gouvernement sur cette question. 

    Transmise au Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt



    Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt

    publiée dans le JO Sénat du 18/10/2012 - page 2297:


    Si les animaux ont le statut de bien meuble dans le code civil, leur statut est protégé et encadré dans le code rural et de la pêche maritime (CRPM). Le CRPM considère l'animal comme un être sensible et interdit l'exercice de mauvais traitements envers les animaux domestiques ou sauvages, apprivoisés ou tenus en captivité. Le propriétaire d'un animal doit le placer dans des conditions compatibles avec ses impératifs biologiques. Les articles R. 654-1 et 521-1 du code pénal définissent respectivement les sanctions applicables aux auteurs de mauvais traitements, sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux. De nombreuses dispositions spécifiques à la protection des animaux concernant l'élevage, le transport et l'abattage existent dans le CRPM et sont précisées dans des arrêtés d'application. Tous les élevages détenant des animaux destinés à la production d'aliments, de laine, de peau ou de fourrure ou à d'autres fins agricoles sont soumis aux dispositions générales de la directive communautaire 98/58 du 20 juillet 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages et transposée en droit français par l'arrêté du 25 octobre 1982 modifié relatif à la protection des animaux dans les élevages. La loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux a fixé parmi ses objectifs celui de moraliser les activités liées au commerce des animaux de compagnie. Depuis l'adoption de la loi précitée, l'identification était non seulement obligatoire pour tous les chiens et chats faisant l'objet d'un transfert de propriété, mais aussi pour tout chien de plus de quatre mois, comme le mentionne l'article L. 212-10 du CRPM, cette mesure s'accompagnant de l'enregistrement des animaux avec les coordonnées de leur propriétaire dans un fichier centralisé. La loi n° 2011-525 du 17 mai 2011, sur la simplification et l'amélioration de la qualité du droit (article 28), aligne, quant à elle, les dispositions relatives à l'identification obligatoire des chats sur celles des chiens. Désormais, tous les chats nés depuis le 1er janvier 2012 doivent être identifiés avant l'âge de 7 mois. Par ailleurs, le Gouvernement a, par décret n° 2008-871 du 28 août 2008, renforcé les conditions de protection des animaux de compagnie et déterminé des obligations d'information du consommateur et de nouvelles sanctions pénales. Le contrôle de l'application des textes relatifs à la santé et à la protection animales est assuré notamment par les directions départementales chargées de la protection des populations (DDecPP) qui exercent des missions d'inspection sur l'ensemble des activités liées aux animaux, qu'ils soient de compagnie, ou d'élevage. Des procès-verbaux sont régulièrement dressés en cas de constatation d'infractions. Une échelle de peines est prévue et la possibilité de retirer les animaux peut être également envisagée pour les cas les plus graves. Les DDPP sont appuyées par la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires pour démanteler les trafics d'ampleur nationale ou internationale. Leurs actions conjuguées, en lien avec les services de police et de gendarmerie et ceux du ministère de la justice, visent donc très clairement à prévenir les trafics et les maltraitances. La mobilisation des services du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt reste entière pour que la protection du bien-être animal progresse. Enfin, s'agissant de la modification du statut de bien meuble de l'animal dans le code civil, ce sujet relève de la compétence du ministère de la justice.

    Source: http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120901986.html

  • Cherchez l'erreur

    Voici ENCORE un article de presse qui propose à ses lecteurs une photo de rottweiler pour illustrer un fait divers intéressant une autre race, en l'occurrence, ici, un berger d'Anatolie !

    Il faut "pousser" bien avant la lecture de l'article pour parvenir à découvrir l'imposture, savamment cachée au détour d'un petit alinéa.

    S'agissant d'un fait divers, il est aisé d'imaginer le nombre de lecteurs qui s'en seront tenus au titre et à la photo ou qui se seront contentés de survoler le texte. 


    Le procédé qui consiste à utiliser une "fausse image" est l'un, parmi d'autres, qui participent non plus de l'information, mais de la manipulation d'opinion.

    Si l'on considère que : 

    "la propagande est l'art de propager à grande échelle des informations, fausses ou non, mais toujours partiales. Les techniques de propagande moderne exploitent les connaissances accumulées en psychologie et en communication. Elle se concentre sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement" ...

    face à cet article encore, comment ne pas penser qu'avec les chiens catégorisés, on est dedans jusqu'au cou ?

  • Plume grillée

    Encore une fois, il nous est donné de constater que, même quand ce n'est pas un chien cat. qui est en cause, il faut QUAND MÊME que les journaleux en profitent pour parler des chiens catégorisés !!! Ici, à commencer par le titre, à continuer par le fond de l'article : tout est centré sur les chiens cats. Par contre, RIEN sur les circonstances de l'accident : à croire que là n'était pas le motif de l'article !!!... Finalement, toutes les occasions sont bonnes pour parler des chiens cats, faire une "piqûre de rappel" des races "dangereuses" les plus médiatisées et amener le lecteur à un automatisme de pensée : morsure/chien catégorisé. Cet article est conçu pour que les lecteurs retiennent, au final, qu'un enfant a été mordu et que les chiens des races énumérées sont dangereuses. Honte à ce sous-genre de journalisme !

  • Sauve-qui-peut

     

    HULK, TUÉ PAR LA LOI DU SILENCE

     

    Voici l’histoire de Hulk, Am’Staff LOF de 2 ans, telle que racontée par l’association qui l’avait pris en charge en Juin 2012 et qui a fait procéder à son euthanasie dans le courant du mois d’Août suivant 

    http://www.amstaff-rescue.org/forum/viewtopic.php?f=53&t=4262&start=30

    Si, dans deux heures, deux jours, deux semaines ou deux mois, en cliquant sur ce lien, vous apparaît le message « lien indisponible », n’allez surtout pas croire à une erreur de notre part : il s'agira simplement d'un de ces « nettoyages » énergiques par lesquels la PA manifeste son goût très personnel pour l’ordre et la propreté. Concluez-en que «quelqu’un » a estimé préférable que vous ne preniez pas connaissance du contenu de ce lien.

    Il vous faudra alors vous contenter du résumé de notre lecture des 4 pages qui le composent :

    - page 1 : Hulk est « sociable avec les enfants (a vécu avec 2) ». Tests congénères et chats « en cours ». L’évaluation comportementale « va être faite ». Hulk est un « gros loulou », « d’une douceur extraordinaire », un « staff d’amour », « un gros pépère qui demande qu’à être aimé » ; 

    - page 2 : tests effectués. Hulk « OK chiens » et confirmé « OK enfants ». Hulk est « au top » dans sa famille d’accueil 

    - page 3 : Hulk a été euthanasié. Réactions de stupéfaction. Explication fournie : « ... son passé l’a rattrapé ... ». 

    - page 4 : La stupéfaction perdure. Supplément d’explication : « il a mordu sans raison la petite fille de 12 ans qui était sur la balançoire, elle a réussi à se dégager mais Hulk lui a de nouveau ressauté dessus, les parents ont réussi à le faire lâcher » 

    Double morsure, donc : étrangement, pourtant, pas la moindre mention sur l’état de santé de la fillette et la gravité de ses blessures. 

    Autre aspect "troublant" : l'allégation selon laquelle "son passé l'a rattrapé". Dans le post de Hulk, il n'existe aucune mention ni même allusion à un "passé" susceptible de le "rattraper". Le chien est indiqué "OK enfants" à deux reprises avec la précision "a vécu avec deux enfants". De surcroît, un chien catégorisé ayant "un passé" à problème n'est pas placé en famille, même très temporairement, avant d'avoir été soumis à une évaluation comportementale. Alors où est cette évaluation et quelles en sont les conclusions ? Ou bien l’expression "son passé l'a rattrapé" n'est-elle ici qu'une formule creuse, une enveloppe sans contenu, opportunément empruntée, pour les besoins de la circonstance, à quelque journaliste de la presse à sensation ? 

    Des rumeurs circulant et le doute s'insinuant, à l’instar d’une poignée de militants et sympathisants de la cause des chiens catégorisés, Astonrott a interrogé l’association concernée sur le respect de la procédure légale instaurée par la loi en cas de morsure, à savoir :

    - déclaration de morsure ;

    - suivi/contrôle sanitaire du chien ;

    - évaluation comportementale du chien par un vétérinaire spécialement habilité, à l’effet de fixer le niveau de dangerosité du chien (de 1 à 4) et les préconisations du praticien en fonction du niveau de dangerosité retenu.

    A ce jour, nous n’avons obtenu aucune réponse de la part de l’association invitée à préciser ce qu’il en a été du respect d’une procédure, dont certaines dispositions protègent le chien suspecté de morsure contre une décision arbitraire d’euthanasie.Les demandes de clarification et de justification, les protestations, les cris de rage et de révolte qui se sont élevés ici et là, ont surpris et dérangé dans ses us et coutumes une PA allergique à la transparence : au final, quelques orgueils mal placés auront été égratignés au passage. Rien de bien conséquent en somme. 

    En définitive, ceux qui voulaient la vérité sur l'affaire Hulk se sont heurtés, une fois de plus, à la résistance passive des autres associations de Protection et Défense des chiens catégorisés qui ont, par leur silence, implicitement manifesté leur soutien à l'association concernée.

    C'est sur ce silence qu'avait d'ailleurs compté celle qui a fait procéder à l'euthanasie de Hulk et c'est ce silence également qui lui consent aujourd'hui de rester elle-même obstinément taisante.

    Ce silence bien partagé, pratique, confortable est une sorte de « service commun » dont chacun bénéficie à son tour et qui profite donc à tous. Sauf aux chiens, évidemment. Mais la « convivialité » entre associations ne vaut-elle pas quelques « sacrifices » ? Ce ne sont pas les chiens qui diront le contraire ! 

    Leur silence, à eux, les Hulk d'hier, d'aujourd'hui et de demain, n'est pas le silence de la lâcheté et de la trahison mais celui de l'impuissance. 

    L'infinie impuissance de l'animal livré à l'omnipotence de l'homme.

    Son album ici: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.829532280427055.1073741833.769674716412812&type=3

  • Ni chien ni ours polaire dans les écoles

    Les élèves les plus attentifs, dans mon école communale, étaient les cochons d'Inde. Ils passaient des heures à mastiquer leurs tables de multiplication, leurs récitations ou le nom des grands fleuves de France afin de les connaître sur le bout des doigts. La Seine, la Loire, la Dordogne, la Garonne, le Rhône, la Meuse... La Seine, la Loire, la Dordogne, la Garonne, le Rhône, la Meuse... La Seine, la Loire... Des heures à réviser en ruminant. Même pendant les récréations.

    Un cran en dessous, il y avait les deux poissons, Yvan le Rouge et Jean-Marc le Rouge. Un peu amorphes au fond de leur bulle d'eau. Travail irrégulier. Pourraient mieux faire avec un peu plus de volonté. Donnent la vague impression de s'ennuyer ferme dans leur jus. Redoublement à prévoir.

    Au rayon cancres, on trouvait une troupe de têtards dans un large bocal rectangulaire. Turbulents, bagarreurs, instables et incapables de se concentrer sur le moindre sujet - si ce n'est sur la grande question des robinets qui fuient dont les conséquences pouvaient avoir des effets sur leur environnement direct - ils passaient leur temps à s'agiter inutilement sans prêter aucune oreille, fût-elle en pleine croissance, à ce que pouvait bien raconter le maître.

    Et puis, cerise sur le cadeau du ciel, de temps en temps, le chien déscolarisé de l'instituteur pointait son nez à la porte, et ça faisait rigoler toute la classe...

    Dernièrement, sur la toile, une polémique a vu le jour sur la question de la place des animaux à l'école. Si je peux me permettre de résumer, le débat tourne autour de deux axes : l'utilité et la sécurité.

    Utilité.
    La présence d'animaux dans les classes - principalement à la maternelle et à l'école primaire - paraît toujours aussi utile. Pour un enfant, comprendre la nécessité de ne pas faire souffrir les animaux, par exemple, c'est utile. Comprendre qu'une peluche en forme de tortue peut se manipuler avec moins de délicatesse qu'une tortue avec de la vie dedans, c'est utile. S'émouvoir devant un animal, apprendre à l'observer, apprendre à le soigner, étudier les comportements reproducteurs... Rien que du bon. Et surtout, la présence d'un chien, d'un chat ou d'un lapin dans un groupe d'enfants crée du lien : les animaux sont de formidables intercesseurs qui favorisent les relations entre les humains.

    Côté législation, fiches pédagogiques et instructions officielles, même si les recommandations commencent à dater, pas vraiment de fausse note sur le principe : le respect de la vie marche avec la connaissance du monde vivant...

    Sécurité.
    Côté enfants, la discussion sur les questions légitimes d'hygiène, d'allergie et de santé en général, sont à l'ordre du jour. Il semble que le travail de médecins et de vétérinaires porte ses fruits. Mais là où le bât blesse, c'est lorsque la question sensible du chien est abordée. Malgré les conseils éclairés d'éducateurs canins sur la question particulière de l'introduction de ces animaux dans un cadre scolaire, même le plus affectueux Milou reste derrière le portail. Malgré toutes les mesures de sécurité imaginables, les chiens, plus turbulents que les lapins nains mais non moins attachants, ont des difficultés à se faire admettre.

    Et puisqu'on parle format et gesticulations, un mot sur le besoin d'espace. Cages, aquarium, terrarium : l'attention est attirée sur les moyens mis en œuvre pour garder en captivité ces animaux. Si peu de solutions viables ont été trouvées pour commencer un élevage de baleines à bosse à la crèche des Bisounours et si l'ours polaire ne trouve pas ses marques dans la section des CM1 de l'école élémentaire Victor Durain, il n'en demeure pas moins vrai qu'avec quelques outils appropriés et une dose adéquate de bon sens, de nombreuses expériences heureuses sont menées, ici et là. Et si, par exemple, les toutous ne passent toujours pas la grille d'entrée parce que ça bloque sec à l'académie, ne faut-il pas espérer que sous certaines strictes conditions d'accueil, les choses soient amenées à changer ? Le débat est ouvert.


    Pour finir... Deux moments de plaisir :

    Jacques Tati, malicieux et pince-sans-rire, parle des frasques de son chien « Hasard ». Cinq minutes de bonheur, cinq minutes à prendre. Encore faut-il les avoir devant soi. Par les temps qui courent, pas évident... Mais sait-on jamais :

    Alain Lambert, malicieux et pince-sans-rire, parle des frasques de tous les autres chiens, encore et toujours déscolarisés :

    http://www.preventioncanine.com/page_enfantsEducationCanine

    Source: http://www.huffingtonpost.fr/dominique-resch/animaux-ecole-primaire_b_1579197.html

  • L'origine du chien et la hiérarchie, des notions remises en question par des pseudo spécialistes!!!

    L’ORIGINE DU CHIEN ET LA HIERARCHIE REMISES EN QUESTION

    Par MR Joseph ORTEGA le 13  juin 2012



    La hiérarchie


    « Il est évident que la vie organisée dans une communauté d’animaux supérieurs ne peut guère se développer sans un privilège d’ordre, une hiérarchie sociale » K. Lorenz

    Contrairement aux idées farfelues que certains veulent faire accroire, comme le fait que celle-ci n’existe pas (Coppinger), elle est une réalité et une nécessité pour les espèces qui vivent en groupe comme le loup. 

    Elle signifie la dominance de certains individus dans les actes de la vie avec une priorité à la nourriture, aux lieux de repos, à la reproduction, aux actions liées à la survie comme la chasse (prise de décision). 

    Cette domination commence très tôt, s’il y a plusieurs naissances par des louves de la meute, les jeunes appartenant au couple dominant qui suivent leur parents apprennent par conditionnement que les autres membres adressent des comportements d’allégeance à ceux-ci, donc ils se considèrent comme supérieur par imitation et auront plus tard une volonté de dominance vis-à-vis des congénères. 

    La dominance va s’établir lors des interactions entre les membres, d’abord dans le jeu, puis lors des actions de groupe, jusqu’à devenir des rituels de communication qui permettent d’éviter les conflits sanglants.

    La hiérarchie peut avoir différentes formes :

    Linéaire : le sujet alpha a préséance sur tous les membres du groupe, celui qui est bêta (juste derrière lui) domine tous les autres sauf l’alpha, et ainsi de suite. Bien entendu, celui qui est au dernier rang, l’oméga, est dominé par tous. C’est ce qui se passe chez les loups. Le mâle dominant domine mâles et femelles, la femelle dominante domine toutes les femelles, les louveteaux ayant eux également une hiérarchie entre eux. 

    Il existe également chez d’autres espèces, des hiérarchies pyramidales (plusieurs sujets ont le même rang, l’alpha domine deux sujets
     bêta, qui ont à leur tour préséance sur quelques sujets 
    gamma, etc.) ; des hiérarchies en râteau, où l’alpha domine tous les autres membres du groupe qui sont au même rang hiérarchique, etc.

    Comme l’a dit Boris Cyrulnik, la hiérarchie lors d’un repas d’une meute de loup est comparable à un banquet chez les humains où chacun doit occuper une place établie
    .



    Il est aisé de se faire remarquer dans le domaine de l’éthologie des canidés, soit en possédant une expérience profonde sur le terrain, soit en prenant à contre-pied les connaissances sur le sujet qui sont pourtant largement admises par les spécialistes.
     
    Comme à mon habitude je ne vais pas m'embarrasser de circonlocutions, peut me chaut que cela ne plaise pas à tout le monde. Que ceux qui désirent se laisser circonvenir par ces nouveaux "penseurs" de la psychologie du chien le fasse...
     
    Ce qui revient à dire « émettre des affirmations qui ne sont pas soutenues par une expérience vécue et concrète ».


    Il semble que c’est la voie qu’a choisit Ray Coppinger pour se singulariser. Aujourd’hui où il y a pléthore de « spécialistes  du comportement canin » qui n’ont pour la plupart que des connaissances théoriques souvent issues de lectures ou de cours par correspondance, il a trouvé auprès d’eux une oreille attentive. 

    Pourquoi, car cela permet de contredire les acquis de l’éthologie, en le citant à tout propos. Ces affirmations qu’ils revendiquent permettent d’avoir un discours pseudo-scientifique et d’employer la dérision pour ceux qui ne pensent pas comme eux, tant il est vrai que moins on a d’expérience, plus on a besoin d’afficher un point de vue péremptoire. Remettre en question une thèse qui a un consensus scientifique, ne peut pas être sérieux…

    Il faut savoir que beaucoup d’entre eux, lorsqu’ils ont à résoudre un problème de comportement chez un chien, ne veulent pas le voir et ne se rendent pas dans la famille où il vit, se contentant d’un interrogatoire des maîtres, masquant leur manque de connaissance derrière un vocabulaire issu de la psychologie ou de la psychiatrie humaine…

    Ils iront même jusqu'à vous dire: "nous sommes spécialistes du comportement, l'éducation n'est pas notre domaine"

    Quelqu’un qui a une bonne connaissance de terrain n’a pas besoin d’endormir son auditoire derrière des mots, ce qu’il dit il l’a
     vécu et constaté, et la réalité restera toujours son critère de valeur, même s’il a des savoirs éthologiques, neurobiologiques, ethnologiques, psychologiques, sociologiques.
    Les maîtres attendent une solution rapide et efficace et non des mots. 
    On pourrait reprendre point par point, les théories de Coppinger, mais on se contentera de répondre aux grandes lignes.

    L’origine du chien serait une espèce de chien sauvage qui aurait disparue :


    Actuellement il y a un consensus de tous les scientifiques pour dire que le chien vient du loup. Parmi les membres du genre 

    Canis : coyote, chacal, loup, c’est ce dernier qui est désigné :

     - Pour ses caractères morphologiques : (pigmentaires, proportions corporelles, squelette, parties molles, tête). Il faut tenir compte du polymorphisme (de 1 à 100) opéré par la main de l’homme. Il existe quelques différences qui sont affaire de spécialistes comme l’angle orbital qui est de 40 à 45° chez le loup et de 53 à 60° chez le chien, ou la taille de la carnassière (grosse molaire) qui est d’un tiers supérieure chez le loup. Les différences morphologiques évoquées par Coppinger sont tout simplement celles qui apparaissent lorsqu’on domestique une espèce : loup, sanglier, cheval…

    -  Pour ses caractères biochimiques : Groupe sanguin, protéines sériques, enzymes cellulaires et plasmatiques, etc. Ce qui permet d’établir une filiation phylogénétique du loup au chien.

    -  Pour ses caractères physiologiques :
    Métabolisme basal, régulation thermique, répartition des glandes sébacées, pression artérielle, système nerveux et organes sensoriels, glandes endocrines, etc. 

    - Pour ses caractères pathologiques : Sensibilité aux mêmes affections.

    -Pour ses caractères comportementaux : Sur 90 traits de caractère du loup on en trouve 70 chez le chien. On peut même faire remarquer que les instincts naturels persistent chez le chien malgré des centaines d’années de sélection par l’homme alors que la morphologie se transforme (certains caractères qui auraient été  rédhibitoires en milieu naturel, sont favorisés). Certains instincts ne servent plus à rien mais sont toujours là, comme gratter et tourner en rond avant de se coucher, ce qui est compréhensible par moins de 50° dehors, mais dans un appartement surchauffé ?

    -Enfin les preuves les plus récentes basées sur l’analyse de l’ADN mitochondrial, étudiées par Clutton-brock, Ostrander, Savolainen, Wayne, Vila… Qui ne donnent que 0 ,2% seulement de différence entre chien et loup.
     
    Le loup n’aboie pas : 

    Dans la nature on doit rester discret si on veut chasser ou échapper aux prédateurs. Le louveteau aboie comme le chien, il va s’initier progressivement aux hurlements avec les adultes, lors des chorales de la meute pour marquer le territoire et resserrer les liens du groupe (des enregistrements de loups sauvage que j'ai fait l'atteste)

    Les chiens de type primitif comme le Basenji n’aboient pas non plus.

    Le loup est beaucoup moins rapide que le chien sur longue distance :

    L’homme a fait des chiens spécialisés pour la poursuite en plaine comme le lévrier, le loup comme le berger allemand a une allure ample, souple, rasante,  qui est économique, ce qui lui permet de poursuivre une proie beaucoup plus longtemps (il pratique également le relais).

    Chez le jeune loup entre 4 et 12 mois, il y aurait des comportements émergents de recherche de nourriture qui n’existerait pas chez le chien : 

    Un chien qui est nourri et souvent gavé par les maîtres ne se préoccupe pas de recherche d’aliment, mais qu’on le laisse quelques jours à jeun et on retrouvera le loup. Ma Méthode Naturelle ne fonctionne d’ailleurs que sur ces mécanismes d’instinct primaire (lié à la survie), que l’on trouve chez tous les chiens.


    A 16 semaines, la personnalité sociale d’un chien est fixée pour la vie :


    Un chien, c’est grosso modo, 20 % de génétique et 80 % de milieu. Il est vrai que la période critique de socialisation est comprise dans cette période, pourtant le milieu de vie va influencer largement sa personnalité, on sait par exemple que même si l’éleveur a fait tout ce qu’il fallait pour stimuler et socialiser, si le maître ne continuent pas à le faire (en ne sortant pas son chiot) cela mènera à une désocialisation. D’autre part, les accidents de la vie peuvent modifier fortement celle-ci.

    Enfin, la théorie « de la dominance qui n’existerait pas chez le chien ou le loup » :

    Cette thèse, soutenue également par Ian Dunbar, est basée sur une interprétation différente et va jouer sur les mots.

    La hiérarchie est une constante dans toutes les sociétés, elle permet l’organisation du groupe pour une meilleure survie. Sinon c’est l’incohérence et l’anarchie.
     
    Une finalité biologique qui limite l’apparition de conflits et offre la stabilité et la collaboration efficace. 

    Une organisation hiérarchique stable qui est maintenue par de nombreuses interactions chez les espèces grégaires comme le loup. 

    Il y a rarement de combats et ceux-ci sont ritualisés, je n’ai jamais constaté chez les loups qui vivent à l’état sauvage de blessures graves (ce qui n’est pas le cas chez ceux qui vivent en limitation de mouvements comme les parcs où les troubles du comportement sont nombreux). Blesser un congénère c’est diminuer le potentiel du groupe, donc de la survie.

    Un dominant n’a pas besoin de faire montre d’agressivité pour être respecté, sauf si sa position est mise en doute, c'est-à-dire, qu’au lieu d’un comportement de soumission (apaisement), on lui oppose une menace. Telle que le regard fixe, l’exhibition des dents, le grondement… 
    Cela peut se dérouler à proximité d’une source alimentaire, d’un lieu réservé au dominant, d’une femelle en chaleur.

    Même dans ce cas, il s’agit d’un engagement ritualisé comme chez le cerf, ou le coq de bruyère qui se solde rarement par des blessures graves.

    Ce qui engendre un résultat dominant/ subordonné obligatoirement, alors dire que c’est le dominé qui se soumet ou que c’est le dominant qui soumet, c’est la même chose.

    Malgré les assertions de Coppinger ou Dunbar, le chien reste un loup dans son mental, je répète, même si sa morphologie en est très éloignée (pour certaines races). Ce n’est pas une extrapolation cavalière et si on a une bonne connaissance des chiens et des loups qui vivent à l’état sauvage (et non après les avoir observés en parc zoologique près de chez soi!), on en est certain !

    Il est évident que le chien a adapté ses comportements et sa manière de communiquer à l’homme, il développe, comme l’a démontré Eberhard Trumler, élève de K. Lorenz, une série de codes extrapolés de sa communication intraspécifique.

    M. W. Fox, insistera sur les similitudes de comportement entre le chien et le loup.

    L’homme comme le loup était un prédateur, ils avaient les mêmes structures sociales au départ, puis le loup est devenu le chien ce qui a exigé d’estomper les caractères négatifs de cette vie commune, comme par exemple, la peur de l’inconnu.

    Le chien est un loup infantilisé (néoténie) qui a été débarrassé des contraintes de la survie, d’autre part il est amené à une proxémie avec l’humain qui lui est souvent préjudiciable. Son monde (Umvelt) est différent et moins on lui donne la possibilité d’exprimer ses comportements naturels, plus il a de problèmes.

    Un chien de berger qui fait ses 50 km dans la journée autour du troupeau aura moins de problèmes comportementaux que celui qu’on sort une demi-heure en laisse dans son quartier !

    Le chien a besoin d’une hiérarchie (du grec  hieros « sacré » et archos « ordre » tout comme son ancêtre, sinon il est normal qu’il prenne le commandement dans la maison. 

    Il suffit de faire comme chez les loups, aimer son chiot tout en le dirigeant, et savoir le détacher du maître au bon moment, vers 4 à 5 mois (j’ai pu observer chez les loups que les louveteaux sont d’abord allaités, puis nourris par régurgitation, ensuite par des morceaux de gibier ou d’une proie encore vivante (mais blessée) pour apprendre l’orientation de la morsure qui tue, donc qui permet de se nourrir par renforcement positif, que ce détachement se réalise de manière brutale. 

    A un jour « J », celui qui était gâté par le groupe, a commencé à accompagner la meute lors d’une chasse à proximité du domaine vital, la proie est abattue, comme d’habitude il s’avance pour se nourrir en priorité, soudain son père (le leader du groupe) l’attrape par le museau en grognant de manière très spectaculaire mais non douloureuse. 
    Le louveteau vient de recevoir la leçon qu’il aura à respecter toute sa vie, il devra tenir son rang hiérarchique !  

     Le maître n’a pas besoin de frapper pour s’imposer, il suffit de mettre des interdictions en place et un contrôle des espaces sacrés comme le lieu du repas (et le repas lui-même), le lieu du repos (fauteuil, chambre), le lieu du jeu en restant le maître du jeu (peut importe si le chien joue à tirailler le jouet, du moment qu’il cesse sur l’injonction du maître).

    S’il faut intervenir, il faut le faire rapidement mais de manière incisive, comme chez les loups, c’est du théâtre pour impressionner psychologiquement, pas pour faire mal physiquement. 

    Bien entendu il s’agit d’un chiot, si un adulte en est arrivé à agresser ou menacer son maître, c’est que l’on a commis beaucoup d’erreurs et il faut mettre alors en place un protocole pour récupérer la place de meneur que l’on a jamais eu ou que l’on a perdu, on aucun cas avoir recours à la punition directe sous peine de se faire mordre (ce qui serait logique selon l’éthologie des canidés qui veut qu’ un inférieur n’ait pas le droit d’agresser un supérieur …).

    Rappelons la formule que se transmettent les chiens, de génération en génération, « 
    tout ce qui n’est pas interdit est autorisé ».

    Ceux qui disent qu’il ne faut pas déranger le chien qui grogne et montre les dents lorsqu’il mange, qu’il ne faut jamais le déranger lorsqu’il dort, qu’il ne faut jamais jouer à des jeux de traction, sont des maîtres qui n’ont aucun contrôle réel sur leur chien (s’ils en ont un) et manquent d’assurance vis-à-vis d’eux. Un vrai meneur connaît « par cœur » les membres de son groupe et répond à ses signaux de manière naturelle, fermeté n'est pas brutalité.

    La principale arme de l’éthologie n’est pas la connaissance livresque mais l’empathie afin de pénétrer le monde perceptif de l’autre espèce, ce qui amène à une meilleure compréhension.
     
    On a pas attendu les auteurs anglo-saxons pour connaître les chiens et utiliser les méthodes dites positives, voici pour conclure un extrait de mon premier livre écrit en 1977 (avant l’invention de la Méthode Naturelle) : « 
    Chaque fois qu’on brutalise un chien, on lui enlève du caractère et on en fait un instable, un anxieux qui hésite à obéir par crainte de commettre une erreur lui 
    attirant les foudres de son dieu », ou dans mon dernier ouvrage traitant de l’obéissance par la Méthode Naturelle paru l’année dernière : « Il est évident qu’on peut tout lui demander, encore faut-il savoir le faire en le respectant et en lui faisant aimer ce que l’on désire de lui, il doit participer en étant avec son maître et non à côté de lui.
    Le véritable conducteur doit être charismatique car la puissance du mental dominera toujours celle du physique avec laisse et collier. Ses outils, c’est la motivation, le renforcement positif, la coopération ; au lieu de décider, de contraindre, d’imposer…
     ».

    Au dressage aveugle j'opposais déjà la relation avec l'animal, avec une notion de dominance non brutale, qui fait du maître une "référence", quelqu'un sûr de lui qui sait diriger de manière fluide, bref quelqu'un que l'on écoute car en a confiance en lui.

    Cela m'a permis d'inventer la Méthode Naturelle en 1978 et l'école des chiots, des méthodologies que ces gens là n'ont pas hésité à copier. il est vrai que c'est loin l'Amérique...

    Il reste à conseiller à ceux qui veulent émettre des théories, de les avoir testées et confirmées sur le terrain, avec plusieurs chiens, avant d’en faire une « vérité ». 
    On ne leur demandera pas de mener un chien au championnat du monde de travail, mais qu'ils nous montrent donc simplement, s'ils sont aptes à faire un "excellent" en classe 2 d'obéissance, une discipline ouverte à toutes les races qui demande de savoir communiquer avec son chien et de l'éduquer pour qu'il soit joyeux, rapide, précis. Des choses que l'on obtient en faisant preuve d'empathie et en ayant un contrôle souple et naturel, librement consenti par le chien, en étant donc un meneur reconnu comme tel selon le principe de la hiérarchie!!!

    « L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il  veut enseigner; ensuite il l’enseigne » Confucius 

    Pour en savoir plus, le livre de Joseph ORTEGA "Guide de l'éducation canine par la Méthode Naturelle".  


    Source: http://www.ecole-de-chiot.fr/article.php?sid=1114&thold=0

  • Chiens dangereux : une loi à abroger

    Mesdames et Messieurs les parlementaires, j’attire votre attention sur la Loi du 02/06/08 sur les chiens dangereux. Il s’agit d’une loi que j’ai qualifiée à sa promulgation de loi scélérate. Elle est irrationnelle, des races ont été arbitrairement déclarées dangereuses ou très dangereuses. Il y aurait ainsi des races porteuses du gène de la dangerosité.

    J’ai cherché à savoir qui avait découvert ce gène, auprès des deux sénateurs porteurs du projet. Pas de réponse.

    Le sénateur Dominique Braye, docteur vétérinaire, lors de la discussion sur cette loi au Sénat, l’avait qualifiée d’«inanité », « ineptie », et « idée fausse ». Il avait déclaré en outre que cette catégorisation, pierre angulaire de la première loi sur les chiens dangereux, datée de 99, avait fait perdre dix ans en matière de prévention contre les accidents graves causés par des canidés, et que, par conséquent, elle en ferait perdre dix de plus. En clair, il déclarait que cette loi, censée sécuriser tous les citoyens, augmentait leur insécurité. Mais il l’a votée !

    Elle est inefficace car les chiens catégorisés ne sont pas dans le top 10 des animaux ayant causé de graves accidents canins. Elle est même dangereuse ; les maîtres des chiens concernés par cette loi souvent ne peuvent pas faire face aux frais que cette loi entraîne, 500 ou 600 euros, pour rien. Ils n’osent plus sortir leur chien qui n’est donc plus sociabilisé. La SPA a remarqué que le nombre d’abandons de ces chiens-là a augmenté peu après la publication de cette loi.

    Personnellement, je ne me suis pas soumis à cette loi, j’encours 3 300 euros d’amende, 3 mois de prison et mon rottweiler pourrait être euthanasié. Je vous demande donc, mesdames et messieurs, de faire abroger rapidement cette loi insensée.

    Une vraie loi pourra alors être discutée, qui prenne en compte la sécurité de la population et des chiens. Une vraie loi qui se fasse en coopération avec toutes les parties prenantes de la filière canine, une vraie loi qui éduque les enfants, les possesseurs de chiens toutes races confondues, et qui punisse plus sévèrement les bourreaux d’animaux. Il faudrait montrer que, sur ce sujet aussi, « le changement, c’est maintenant ».

    Le:16/08/12  par  Francis Gimenez Ravine-des-Cabris

    Source: http://www.lequotidien.re/opinion/le-courrier-des-lecteurs/200977-chiens-dangereux-une-loi-abroger.html

  • C'est quand qu'on va où ?

    C’est quand qu’on va où ?

     

    Tout le monde m’appelle "Max" mais mon vrai nom, c’est "Tabou". Un nom qui sonne bien pour un chien comme moi : né rottweiler et désigné "dangereux" dans un écrit que je titrerais volontiers "Apologie de la pensée désirée" et que les bipèdes nomment ordinairement "Loi de catégorisation". L'une des plus grossières farces du XX ième siècle finissant !

    Loup y es-tu ? M’entends-tu ? Me vois-tu ?

    Nous n’irons plus au bois …

    Justement, parlons-en, du bois ! Comme la grande majorité de mes congénères, je suis un chien citadin. Alors les promenades hygiéniques autour du pâté de maisons ou dans le jardin public du coin : je connais.

    Déjà, déambuler au bout de 30 centimètres de corde, c’est "mortel ennnui, me voici" : exit l'"ambiance psychédélique assurée" et bonjour la garantie d’avoir des fourmis dans les pattes dès les premiers cents mètres. Mais avec, en prime, ce truc grotesque et incommode autour de la gueule, c’est carrément l’apothéose. Dans un accoutrement pareil, comment pouvez-vous espérer vous faire des potes, travailler votre entregent ? Encore heureux quand un tocard mal embouché ne profite pas lâchement de mon "désavantage " pour essayer de me trouer un jarret en passant ! Alors, en mon for intérieur, je rase les murs et n’ai qu’une hâte : retrouver la sécurité des miens. Ma perfide envie de folâtrer remballée, je rentre, la gambade en berne, avec la satisfaction de qui s’est honorablement vidé la vessie ... avec des rêves de batifolage plein la tête et une énergie pire qu’intacte, mille fois décuplée par ce bol de grand air et toutes les flagrances venues chatouiller mon si sensible odorat. Vive les joies de la promenade en uniforme de "croqueur d’enfants" !  

    Mais aujourd’hui, il semble que quelque chose d’intéressant se prépare : chaleureusement invité à "aller chercher ma balle", je ne me suis pas fait prier et me voilà fin prêt pour la suite des réjouissances. Un air de liberté et une promesse de salutaire débauche flottent dans la chaumière. L’objet rond de mes délices ludiques en gueule, je le mâchouille distraitement, histoire de m'échauffer un brin, et je guette du coin de l’œil le moindre signe annonciateur du départ. Mais il est décidément trop long à venir, toutes ces tergiversations ne sont pas de bon augure et commencent à m’inquiéter sérieusement. Je ne voudrais pas qu’ "on" me refasse le coup de la dernière fois : une heure de voiture, un vaillant orage à l’arrivée et retour case départ un quart d'heure plus tard.

    Alors, bon sang, tu te décides ? C’est quand qu’on va où ?

    Réponse ici : http://association-astonrott.e-monsite.com/blog/http-association-astonrott-e-monsite-com-blog-lepitbulldemusele/zero-pointe-a-357.html

     

  • Zéro pointé

    L'an passé, nous avons initié une enquête auprès des communes françaises de plus de 10 000 habitants en vue de dresser l'inventaire des aires d'ébats dont disposent les chiens citadins, toutes races confondues, donc catégorisés inclus.

    A cet effet, nous avons adressé le courrier suivant aux maires de 936 communes :

    "Notre association ASTONROTT a entre autres pour vocation d’informer les propriétaires de chiens catégorisés quant à leurs obligations et à leurs droits.

    Dans le cadre de ce travail d’information, nous avons entrepris de répertorier, au niveau de toutes les communes françaises comptant plus de 10.000 habitants, les endroits mis à disposition des chiens pour leur permettre de se défouler et d’entretenir leur sociabilité.

    Les informations seront mises en ligne sur notre site: http://association-astonrott.e-monsite.com

    Ainsi à l’instar de l’autochtone, le vacancier de passage saura exactement où conduire son animal lorsqu’il sera en villégiature dans telle ou telle ville. Tel est le sens de notre démarche.

    Nous espérons, Monsieur Le Maire, que vous accepterez d’y apporter votre collaboration en voulant bien nous indiquer les lieux de votre commune où les chiens peuvent s’ébattre librement (donc sans laisse ni muselière s’agissant des chiens catégorisés).

    Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Monsieur, Madame, mes salutations les meilleures.

    MME CHASTANET"

      

    Entre attente des réponses, relances, dépouillement et classement, notre travail s'est échelonné sur une année.

    Nous sommes aujourd'hui en mesure de vous livrer les résultats de cette enquête.  

    Comme vous pourrez le constater, le "bilan" s'avère assez alarmant : sa "note majeure" fait résonner l'indifférence quasi-générale, voire le mépris, dans lesquels les édiles de nos villes tiennent l'une des préoccupations majeures des propriétaires de chiens.

    En effet :   

    1°) La plus grande majorité des communes questionnées (soit 804 / 936 ) n’ont pas même estimé devoir prendre la peine de nous répondre ;

    2°) Sur les  132  restantes, 120  communes ont confessé ne disposer d’aucun espace de liberté, certaines sans "en rajouter", d’autres en agrémentant leur réponse d’un commentaire étonné, ironique, faussement compatissant, provocateur ou carrément aggressif ;

    3)° Seule une infime minorité de communes ( soit 12 /936 ) ont répondu positivement en nous transmettant la liste des espaces mis à disposition, quelques unes d’entre elles ayant même manifesté, à travers quelques mots, leur bienveillance à l’égard de la gente canine.

    Néanmoins, nous attirons votre attention sur le fait que, parmi ces 12 communes :

    - celle d'Aurillac (15), précise que dans ces lieux "autorisés", les chiens catégorisés doivent être "muselés" (!)

    - celle des Ponts de Cé (49), "suggére" des sites, ce qui semble signifier qu'elle n'a pas pris les arrêtés nécessaires à officialiser ces autorisations ;

    - à l'identique, celle d'Oullins (69), précise que les sites énumérés sont "utilisés et tolérés", ce qui signifie, là aussi, que les arrêtés n'ont pas été pris. Or, comme son nom l'indique, une "tolérance" peut cesser à tout moment. Elle n'a pas la valeur d'une autorisation découlant expressément d'un arrêté municipal.   

    Vous trouverez, ci-après répertoriées par départements, les communes entrant dans chacune des trois rubriques susvisées :

    1 - Les mairies qui se sont abstenues de répondre (804) : 

    (01) Bourg en Bresse , Oyonnax , Ambérieu-en-Bugey , Bellegarde sur valserine

    (02) Saint-Quentin, Soissons, Laon, Tergnier, Chauny , Hirson

    (03) Montluçon, Cusset,  Yzeure

    (04) Manosque , Digne les bains

    (05) Gap, Briançon

    (06) Antibes , Cagnes sur mer, Grasse, Le Cant, Menton, Vallauris, Mandelieu-la Napoule, Vence, Mougins, Beau soleil, Roquebrune-Cap Martin, Valbonne, Carros, Villeneuve Loubert, La Trinité

    (07) Aubenas, Guilherand-Granges

    (08) Charleville Mézières, Sedan

    (09) Pamiers

    (10) Troyes, Romilly sur Seine, Saint André les Vergers, Sainte Savine, La Chapelle-Saint Luc

    (11) Narbonne, Carcassone, Castelnaudary 

    (12) Millau, Villefranche de Rouergue

    (13) Aix en  Provence, Martigues, Aubagne, Salon de Provence, Vitrolles, Marignane, La Ciotat, Miramas, Gardanne, Les Pennes Mirabeau, Allauch, Port de Bouc, Fos sur mer, Plan de Cuques, Istres, Chateaurenard, Tarascon, Bouc Bel Air,Berre l'Etang,  Chateauneuf les Martigues, Saint Martin de Crau, Septèmes les Vallons

    (14) Caen, Hérouville saint clair,Bayeux, Lisieux, Vire, Mondeville

    (16) Cognac

    (17) Saintes, Royan

    (18) Vierzon, Saint Amand de Montron

    (19) Tulle, Brive la Gaillarde

    (2A et 2 B) Ajaccio

    (21) Dijon, Beaune,Talant,Chevigny Saint Sauveur

    (22) Saint Brieuc, Lannion, Dinan, Ploufragan, Lamballe

    (23) Guéret

    (24) Périgueux, Bergerac

    (25) Montbéliard, Pontarlier, Valentigney

    (26) Valence,Roman sur Isère, Montélimar, Bourg les Valence, Pierrelatte

    (27) Vernon, Louviers, Val de Reuil Bernay, Gisors

    (28) Lucé, Chateaudun, Vernouillet, Nogent le Rotrou, Mainvilliers

    (29) Quimper, Concarneau, Morlaix, Douarnenez, Plouzané, Guipavas, Plougastel-Daoulas, Le Relecq-Kerhuon, Quimperlé

    (30)Alès,Bagnols sur cèze, Saint giles, Villeneuve les Avignons, Vauvert

    (31) Colommiers, Tournefeuille, Muret, Plaisancedu Touch, Cugnaux, L’Union, Balma, Saint gaudens, Ramonville-Saint Agne, Saint-Orens de Gameville

    (32) Auch

    (33) Bordeaux, Mérignac, Pessac, Talence, Saint Médard en Jalles, Bègles, Le Bousact, Gradignan, Lormont, Floirac, Cestac, Arcachon, Cenon, Eysines, Gujan-Mestras, Blanquefort, Bruges, Villenave d'Ornon

    (34) Montpellier, Béziers, Sète, Lunel, Agde, Frontignan, Castelnau le lez, Lattes, Mauguio

    (35)  Saint Malo, Fougères, Vitré, Cesson, Bruz, Dinard

    (36) Châteauroux, Issoudun

    (37) Tours, Joué les Tours, Saint Cyr sur Loire, Saint Pierre des Corps, Amboise, Chambray les tours

    (38) Saint Martin d’hères, Echirolles, Vienne, Fontaine, Bourgoin jallieu, Voiron, Villefontaine, Saint Egrève, Seyssinet Parisset

    (39) Lons-le Saunier, Saint Claude

    (40) Mont de Marsan, Tarnos, Dax

    (41) Romorantin Lanthenay, Vendôme

    (42) Saint Etienne, Saint Chamond, Firminy, Montbrison, Rive de Gier, Saint just Saint Rambert, Riorges, Le Chambon-Feugerolles, Roche-la-Molière

    (43) Le Puy en Velay

    (44) Nanates, Saint Nazaire, Rezè, Orvault ,  Vertou, Bouguenais, Chateaubriant, Pornic,Couëron, La Chapelle sur Erdre, La Baule-Escoublac, Sainte-Luce sur Loire

    (45) Saint Jean Ruelle, Orléans, Fleury les Aubrais, Olivet, Saint jean de Braye, Gien, Saran, Montargis, Chalette sur Loing

    (46) Cahors

    (47) Agen, Villeneuve sur Lot, Marmande

    (48)Mende

    (49) Cholet, Trelazé,

    (50) Tourlaville, Granville, Equeurdreville-Hainneville

    (51) Reims, Epernay, Vitry-le François, Tinqueux

    (52) Saint Dizier, Chaumont

    (53) Mayenne, Laval, Chateau Gontier

    (54) Nancy, Vandoeuvre les Nancy, Lunéville,  Villers les Nancy, Laxou, Pont à Mousson, Longwy, Saint Max, Hayange, Freyming-Merlebach, Woippy, Stiring-Wendel, Fameck, Florange, Rombas, Behren les Forbach

    (55) Verdun, Bar le Duc

    (56) Pontivy, Lorient, Vannes, Lamester, Ploemeur

    (57) Metz, Thioville, Montigny les Metz, Forbach, Sarreguemines, Saint Avold, Yutz, Creutzwald, Sarrebourg, Marly

    (58) Nevers, Cosne ,Cours sur Loire, Varenne, Vauzelle

    (59) Lille, Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Douai, Cambrai, Maubeuge, Grande-Synthe, Loos, Croix, Faches Tumesnil, Caudry, Marly, Vieux Condè, Villeneuve d'Ascq, Wattrelos, Valencienne, Marcq en Breuil, Armentières, Coudekerque Branche, Saint Pol sur mer, Grande Synthe, Mons en Baroeul,La Madeleine, Denaim, Hem, Hallvin,Wasquehal, Ronchin, Saint Armand les Eaux, Sin le Noble, Hautmont, Wattignies, Bailleul, Fourmies, Raismes, Lys les Lannoy, Gravelines, Seclin, Somain, Comines, Bruay sur l'Escaut, Saint Saulve, Marquette lez Lille, Jumont, Bondues, Condé sur l'escaut, Douchy les mines.

    (60) Beauvais, Compiègne, Creil, Senlis, Méru, Chantilly, Nogent sur Oise

    (61) Alençon, Flers, Argentan

    (62) Berck, Boulogne sur Mer, Arras, Lens, Liévin, Avion, Harnes, Bully les Mines, Courrières, Saint Omer, Béthune, Hénin-Beaumont, Bruay la Buissière, Carvin, Longuenesse,Noeux les mines, Méricourt, Saint Martin Boulogne, Auchel, Etaples, Le Portel, Sallaumines, Montigny en Gohelle, Oignies

    (63) Clermond-Ferrand, Riom, Issoire, Beaumont, Cournon d'Auvergne, Chamalières, Thiers

    (64) Pons, Pau, Oloron Saint Marie, Bayonne, Anglet, Biarritz, Saint Jean de Luz, Orthez, Henday, Billère

    (65) Lourdes

    (66) Perpignan, Canet en Roussillon

    (67) Strasbourg, Hagueneau, Sciltigheim, Sélestat, Bischheim, Obernai, Wittemheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Bischwiller, Saverne, Ostwald, Hoenheim

    (68) Mulhouse, Colmar, Saint Louis, Illzach, Rixheim, Cernay, Guebwiller, Wittelsheim

    (69) Villeurbanne, Vénissieux, Saint Priest, Bron, Oullins, Givors, Saint Fons, Mions, Vaulx en Velin, Villefranche sur Saône,Meyzieu, Decines Charpieu, Saint Genis Laval, Ecully, Tassin la Demi Lune, Genas, Tarare, Lyon1, Lyon2, Lyon3, Lyon 5, Lyon 6, Lyon7, Lyon8 , Lyon 9

    (70) Vesoul, Héricourt

    (71) Châlons sur Sâone, Macon, Le Creuset, Monceau les Mines, Autum

    (72) Le Mans, La Flèche, Sablé sur Sarthe, Allones, La Ferté-Bernard

    (73) Chambéry, Aix les bains, Albertville, La Motte Servolex

    (74) Annecy, Thonon les Bains, Cluses, Annemase, Cran-Gevrier, Sallanches, Rumilly, Passy, Seynod, Bonneville

    (75) Paris (une des rares capitales européennes où n'existe, apparemment, aucun espace canin)

     (76) Rouen, Barentin, Dieppe, Le grand Quevilly, Mont Saint Aignan, Yvetot, Saint Etienne du Rouvray, Le Petit Quevilly, Elbeuf, Montvilliers, Bolbec, Maromme, Bois Guillaume, Oissel 

    (77) Meaux, Chelles, Melun, Champs s/Marne,  Mitry-Mory, Noisiel, Avon, Nemours, Vaux le Pénil, Pontault Combault, Savigny le Temple, Villeparisis, La Mée sur Seine, Combs la Ville, Dammarie les Lys, Roissy en Brie, Lagny sur Marne, Montereau Fault Yonne, Fontainebleau, Moissy Cramayel, Coulommiers, Vaires sur Marne, Provins, Saint Fargeau Ponthierry, Claye Souilly

    (78) Versailles, Sartrouville, Mantes la Jolie, Poissy, Plaisir, Trappes, Achères, Viroflay, Bois d’Arcy, Triel sur Seine, Saint Germain en Laye, Montigny le Bretonneux, Les Mureaux, Houilles, Le Chesnay, Elancourt, Guyancourt, Rambouillet, Maisons Lafitte, Maurepas, Mantes la Ville, Les Clayes sur Bois, Marly le Roi, Le Pecq, Limay, Saint Cyr l'Ecole, Verneuil sur Seine, Montesson, Carrières sous Poissy, Voisins le Bretonneux, Carnières sur Seine, Aubergenville

    (79) Niort, Bressuire, Parthenay

    (80) Amiens, Abbeville, Albert

    (81) Albi, Castres, Graulhet, Gaillac, Mazamet, Carmaux, Gaillac

    (82) Montauban, Moissac, Castelsarrasin

    (83) Toulon, La Seyne s/Mer, Fréjus, Saint Raphaël, La Garde, Brignoles, Ollioules, Saint Maxime, Solliès-Pont, Hyères, Le Pradet, Saint Maximim la Sainte Baume

    (84) Pontet, Apt, Orange, Cavaillon, Pernes les Fontaines, Sorgues, L'Isle sur la Sorgue, Bollène

    (85) Challans, Fontenay Le Comte, Les Sables d’Olonne, Olonne s/Mer, Les Herbiers, Chateau d'Olonne

    (86) Chatelellerault

    (87) Saint- Junien

    (88) Epinal, Diè

    (89) Auxerre, Sens, Joigny

    (90) Belfort

    (91) Corbeil-Essonnes, Viry Cahtillon, Orsay,  Morangis, Massy, Savigny sur Orge, Sainte Geneviève des Bois, Athis Mons, Palaiseau, Draveil, Yernes, Vigneux sur Seine, Grigny, Ris Orangis, Montgeron, Brétigny Sur Orge, Gif sur Yvette, Saint Michel sur Orge, Longjumeau, Morsang sur Orge, Verrières le Buisson, Courcouronnes, Epinay sous Sénart 

    (92) Nanterre, Boulogne Billancourt, Courbevoie, Levallois Perret, Meudon, Bagneux, Chatillon, Sèvres, Garches, Ville d’Auray, Asnières sur Seine, Neuilly sur Seine, Antony, Clichy, Clamart, Gennevilliers, Puteaux, Chatenay Malabry, Malakoff, Saint Cloud, Bois Colombe, Fontenay aux Roses, Villeneuve la Garenne, Le Plessis Robinson, Bourg la Reine

    (93) Montreuil, Aubertvilliers, Noissy le Sec, Strains, Les Lilas, Le Pré Saint Gervais, Villetaneuse, Saint Denis, Aulnay sous Bois, Drancy, Noisy le Grand, Le Blans Mesnil, Bondy, Bobigny, Saint Ouen, Rosny sous Bois, Livry Gargan, Gagny, La Courneuve, Tremblay en France, Villepinte, Neuilly sur Marne, Bagnolet, Cligy sous Bois, Montfermeil, Romainville, Les Pavillons sous Bois, Neuilly Plaisance, Le Raincy, Le Bourget, Pantin, Epinay

    (94) Créteil, Champigny s/Merne, Maisons Alfort, Vincennes, Vitry s/Seine, Le Perreux s/Marne, Fresnes, Orly, Arceuil, Gentilly, Saint Maurice, Ivry s/Seine, Villejuif, Fontenay sous Bois, Choisy le Roi, Nogent s/Marne, Thiais,Cachan, Sucy en Brie, Villeneuve le Roi, Chennevieres s/Marne, Joinville le Pont, Bonneuil s/Marne, Vitry sur Seine, Saint Maur des Fossés, L'Haÿ les Roses, Villeneuve Saint Georges, Charenton le Pont, Le Kremlin Bicêtre, Saint Mandé, Chevilly Larue, Le Plessis Trévise, Boissy Saint Léger, Bry sur Marne, Valenton, La Queue en Brie

    (95) Saucelles, Garges les gonesses, Argenteuil, Cergy, Sannois, Deuil-la Barre, Eragny, Osny, L’Isle Adam, Ville de Garches, Franconville, Ermont, Goussainville, Bezons, Villiers le Bel, Taverny, Gonesse, Herblay, Eaubonne, Montmorency, Saint Ouen l'Aumône, Cormeilles en Parisis, Saint Gratien, Jouy le Moutier, Montigny lès Cormeilles, Soissy sous Montmorency, Vaurèal, Saint Leu la Foret, Domont, Montmagny, Saint Brice sous Forêt, Arnouville les Gonesse, Enghien les Bains

    DOM TOM

    (971) Les Abymes, Pointe à Pitre, Lamentin, Saint Martin, Le Gosier, Baie Mahault, Le Moule, Petit Bourg, Saint Anne, Basse Terre, Saint François, Trois Rivières

    (972) Le Lamentin, Saint Joseph, Gros Moine, Fort de France, Le Robert, Schoelcher, Sainte Marie, Le François, Ducos, Rivière Salée

    (973) Cayenne, Kourou, Saint Laurent du Maroni, Matoury, Remire Montjoly

    (974) Saint Denis, Saint Joseph, Saint Paul, Saint Pierre, Saint André, Le Port, Saint Benoit, Sainte Marie, Sainte Leu, Sainte Suzanne, L'Etang Salé, Petite île

     2- Les mairies qui ont répondu ne pas disposer d'aires d'ébats canins (120) :

    (02) Chateau-Thierry

    (03) Vichy, Moulins

    (06) Cannes, Le Canet en Roussillon

    (07) Annonnay

    (12) Rodez

    (13) Marseille, Arles, Rognac,Allauch

    (15) Aurillac

    (16) Angoulême, Soyaux

    (17) Rochefort, La Rochelle

    (18) Bourges

    (2A) Porto-Vecchio

    (21) Chenove

    (22) Plérin

    (25) Audincourt,Besançon

    (26) Bourg de péage

    (27) Evreux, Louviers

    (28) Chartres, Dreux

    (29) Brest, Concarneau, Landerneau, Plougastel-Daoulas

    (30) Nîmes

    (31)Toulouse, Blagnac, Castanet Tolosan

    (33) Mérignac

    (35) Rennes

    (37) Saint Avertin

    (38) Meylan, L’Isle Abeau, Le pont de Claix

    (39) Dole

    (40) Saint Paul les Dax

    (41) Blois

    (42) Roanne

    (44) Saint Herblain, Guérande, Carquefou

    (45) Amilly, Saint Jean de Braye

    (49) Angers, Saumur,Avrillé

    (50) Saint Lô

    (51) Châlons en Champagne

    (54) Pont à Mousson, Toul

    (56) Auray, Hennebont

    (59) Anzin, Roncq, Lambersart, Lomme,Mouvaux, Haubourdin, Coudekerque Branche, Hazebrouck,

    (62) Calais

    (65) Tarbes

    (68) Kingersheim, Riedisheim

    (69) Francheville, Rillieux le Pape, Saint Foy lès Lyon,Caluire et cuire,Brignais

    (74) Annecy le vieux

    (76) Le Havre

    (77) Torcy, Lognes, Brie Comte Robert

    (78) Chatou, La Celle Saint Cloud, Andrésy, Fontenay Le Fleury, Conflans Sainte Honorine, Vélizy Villacoublay

    (79) Thouars

    (83) La Valette sur Var,

    (84) Avignon, Carpentras, Pertuis

    (85) La Roche S/Yon

    (86) Poitiers

    (87) Limoges

    (91) Les Ulis, Etampes, Juvisy sur Orge, Brunoy, Evry, Mennecy

    (92)Chaville, Sceaux, Montrouge, La Garenne Colombes, Issy les Moulineaux, Reuil Malmaison, Vanves,Suresnes

    (93) Epinay sur Seine, Pierrefitte sur Seine, Sevran

    (94) Limeil Brevannes

    (95) Pontoise

    DOM TOM:

    (974) Saint Louis, La Possession, Le tampon

    3- Les communes ayant répondu positivement (12) :

    • Les 9 communes pour lesquelles la mise à disposition ne prête pas à discussion

    (06) Nice :

    "Ci-joint la liste des espaces qui ont été créés à la demande de Monsieur Christian ESTROSI pour la Ville de Nice.

    - Jardin de la Batterie du Cimetière Russe

    - Jardin Pisano (ex Jardin du Tunnel du Mont Boron)

    - Jardin Paul Scoffier

    - Parc Carol de Roumanie

    - Parc Castel des Deux Rois

    - Parc Docteur Jean Guillaud (ex Parc de la Clua)

    - Avenue de la Pastorelle

    Les propriètaires de chiens les utilisent régulièrement et les respectent (...)"

    Nous avons appris que, depuis lors, un nouvel espace a été récemment mis à disposition à Nice : Parc Ratti, Avenue des Arênes de Cimiez

    (06) Saint Laurent sur Var :

    "j’accuse réception de votre mail concernant nos chers amis canins ; afin que ceux-ci puissent s’ébattre librement deux espaces sont mis à leur disposition :

    - un espace de liberté, avenue du 11 novembre près de la place de la résistance,

    - un espace de mise à l’eau, RD6098 - près de l’office du Tourisme

    aussi, pour votre information, il existe sur la commune de Saint-Laurent-du-Var, 15 espaces pour déjections canines raccordés aux eaux usées et nettoyés quotidiennement (...)"

    (20) Bastia :

    "Vous avez sollicité la mairie de Bastia pour connaître les endroits où nos amis les chiens avaient des espaces réservés et nous vous en remercions. 

    A ce jour deux endroits ont été aménagés pour eux : dans le parc de l’Annonciade et sur la place Vincetti. (...)"

    (33) La Teste de Buch :

    "Bonjour,En réponse à votre mail, nous vous informons avoir deux sites sur la commune pour permettre aux chiens catégorisés de se défouler et d’entretenir leur sociabilité. Ces derniers se trouvent route de Cazaux. D’autre part, une salle (Calendreta) est mise à disposition de l’association cercle canin de la côte d’Argent « 3 ca » (Mme Yvonne KIEVITCH) afin de délivrer les attestations d’aptitudes.Cordialement,

    (38) Genoble :

    " J’ai pris connaissance avec beaucoup d’intérêt de votre courriel dans lequel vous nous expliquez la démarche entreprise par votre association.Pour répondre aux attentes des citadins mais aussi des visiteurs, la Ville de Grenoble a souhaité développer une politique d’intégration globale de l’animal dans la ville. C’est la raison pour laquelle de nombreux équipement canins ont été réalisé sur l’ensemble du territoire Grenoblois. Les informations que vous souhaitez sont disponibles sur le site internet de la Ville de Grenoble. Pour plus de facilité, je vous donne le lien direct de la page concernée : cliquer ici .(...)"

    (50) Cherbourg Octeville :

    " Dans le cadre de votre recensement des espaces libres pour chiens, je vous informe que la ville de Cherbourg Octeville a un espace libre de 150m² square du Nouveau Monde, rue Dom Pedro à proximité du cinéma CGR et d’une aire de jeux (...)" 

    (69) Lyon4 :

    "suite à votre demande voici la liste des aires de liberté canine présente sur le 4ème arrondissement(cliquer ici pour voir la carte) :

    - quai Gillet

    - impasse Chazière

    - rue H. Gorjus

    - boulevard des Canuts

    - rue de la Fontaine,

    - rue d’austerlitz

     (....)

    Pour plus d’informations concernant les chiens sur  cette commune ( cliquer ici)"

    (92) Colombes :

    " suite à votre demande , vous trouverez ci- dessous, la liste des endroits aménagés, sur le territoire de la Commune, pour que les chiens catégorisés puissent s'ébattrent librement. Il s'agit :

    -du parc Caillebotte, rue Jules Michelet

    - Du parc départemental Pierre Lagravère. (...)"

    (96) Villemomble :
     

    "A Villemomble, un espace vert, appelé canidrome, est destiné aux chiens. Il est situé allée du Plateau, dans la zone d’activités de la Garenne. Ce terrain de 5 000 m2, entièrement clos, permet à tous les chiens de gambader et de faire leurs besoins en toute sécurité. Il est ouvert 7 jours sur 7, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, samedi et dimanche de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h. Il est fermé les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 11 novembre et 25 décembre. (...)"

    •Les 3 communes pour lesquelles la mise à disposition d'espaces d'ébats reste, à notre sens, discutable ou aléatoire, comme explicité dans notre commentaire de présentation :

    (16) Aurillac :

    "Suite à votre demande, voici les espaces de liberté sur Aurillac pour les chiens catégorisés :

    - Parc Helitas (derrière le kiosque)

    - Aire de sport de la Ponétie (le long de la Jordanne),

    - Stade de Peyrolles (derrière le gymnase Marie Marvingt),

    - Promenade de Vorona. J’attire toutefois votre attention que la muselière reste obligatoire sur ces lieux publics." (souligné par nos soins)

    (49) Les ponts de Cé :

    "en réponse à cette demande, je suggère sur le territoire communal :  

    la levée de belle poulle, et les bords de Loire (lit majeur) (...)"

    Aucune mot souligné dans le texte original.

    (69) Oullins :

    "Nous avons bien reçu votre message et nous vous en remercions. L’espace enherbé des berges de l’Yzeron allant de la passerelle Lionel Terray au Pont d’Oullins est utilisé et toléré comme espace où les chiens peuvent courir en liberté. (...)"

    Aucun mot souligné dans le texte original. 

     

    NOTRE "CLIN D'OEIL" 

    Réponse de la Mairie d' A L V (74) :

    "Un arrêté municipal impose la tenue des chiens en laisse sur l'ensemble du domaine public.

    S'agissant des chiens classés dangereux, nous sommes d'autant plus vigilants pour veiller au respect de la loi
    qui impose laisse et muselière dans les espaces publics et lieux publics.
    La Commune ne souhaite pas voir se développer les pratiques
    que vous entendez favoriser.
    (...)"
     

    Réponse de la Mairie de Ro..... (42) :

    (...)vous souhaitez connaitre les sites mis à disposition des chiens "catégorisés", sur le territoire de la ville de R....., afin de leur permettre de se défouler.

    J'ai bien noté l'intérêt de votre demande, à savoir la divagation sans laisse ni muselière de ces chiens classés.

    S'agissant de la réglementation applicable en la matière, je vous précise que la ville de R....., conformément à la loi, n'autorise pas sur son teritoire, ces animaux à s'ébattre sans laisse ni muselière.

    En conséquence aucun site n'est prévu pour permettre ce type d'activités. (....)"

    Réponse de la Mairie de P....... (84) :

    "(...) Je tiens à vous préciser que la Commune de P...... ne dispose pas d'un terrain sur lequel ce type d'animaux peut être lâché sans risque pour des tiers. Aussi, je vous conseille de vous rapprocher des clubs canins qui seront, peut être , en mesure de prêter leur terrain aux propriétaires de chiens classés. (...)

     

     

     

  • comment améliorer le bien être des chiens en refuge?

    L'exercice physique et les contacts humains améliorent le bien-être des chiens dans les refuges.

    Les refuges constituent des environnements stressants pour les chiens qui y sont hébergés. Le stress peut induire des troubles du comportement tels qu'ils empêchent les chiens d'être adoptés. Les efforts faits pour améliorer le bien-être des chiens de refuge sont souvent limités par les contraintes budgétaires, le temps et les employés (in La Dépêche Vétérinaire n°1147).
    Une étude espagnole (Veterinary record, 8 octobre 2011, vol. 169, page 388) effectuée par des vétérinaires de la faculté vétérinaire de Cordoue, s'est intéressée à la mise en place d'activités ne nécessitant pas un investissement important en temps, en personnel et en moyens financiers permettant de réduire le stress des chiens du refuge municipal de Cordoue : des sessions de 25 minutes d'exercice et de contact avec les humains. Elle montre que de telles sessions de jeu, 
    d'exercice physique et de contact humain ont fait diminuer les indicateurs de stress et amélioré le comportement des chiens en refuge.Promenade, jeu et course sont des exercices simples à mettre en œuvre, même dans les structures touchées par des contraintes financières et de personnel. Cette étude a porté  sur des chiens hébergés en box individuel de 9m2 ne permettant au chien de voir, sentir et toucher seulement ses voisins. Ils n'avaient que des contacts visuels avec les humains, même avec les employés entretenant les box et les visiteurs du refuge. Les chiens ont été répartis en deux groupes au hasard, un groupe expérimental et un groupe contrôle. Le traitement des chiens du groupe expérimental consistait en une promenade en laisse du refuge vers une zone extérieure close de 1000m2, où ils étaient lâchés pendant 5 minutes. Les chiens étaient ensuite encouragés à jouer avec une balle ou à courir aux côtés de la personne qui les accompagnait. Ces promenades avaient lieu aux 7ème et 9ème jours après leur admission au refuge.
     Les bases de l'obéissance:
    Pendant ces exercices, les chiens apprenaient aussi à obéir à des commandements de base comme « Viens », « assis », « couché ». Les chiens étaient ensuite remis en laisse et promenés puis ramenés dans leur box. Chaque session durait 25 minutes, pendant lesquelles une personne interagissait 
    amicalement avec le chien. Le comportement de tous les chiens de l'étude a été testé deux fois, aux jours 5 et 10 après leur entrée au refuge. Pour évaluer leur stress, le cortisol salivaire a été dosé. Six échantillons de salive ont été prélevés sur chaque chien au jour 1 suivant leur admission au refuge, 
    au jour 5 avant et immédiatement après le test comportemental, aux jours 7 et 9, après la session d'exercices ou dans les box pour les chiens du groupe contrôle, et au jour 10 après le test comportemental.
    L'analyse des résultats montre que le taux de cortisol des chiens du groupe expérimental a diminué significativement avec l'exercice physique, et aussi par rapport aux chiens du groupe contrôle. Le contact humain et l'exercice physique mis en place dans cette étude ont fait baisser le cortisol salivaire des chiens après seulement deux sessions. Leur taux de cortisol était inférieur à celui des chiens du groupe contrôle, suggérant que ces derniers avaient une moins bonne tolérance aux stimuli nouveaux. 
    Il a déjà été montré que les animaux soumis à un stress chronique peuvent avoir des taux de cortisol relativement bas en  en raison du feedback négatif du cortisol. Cependant, l'exposition à un nouveau stress conduit à une élévation plus importante du cortisol que chez les animaux non stressés. 
    L'exercice physique, le jeu et les contacts humains diminuent le niveau de stress chronique chez les chiens et améliorent leur tolérance aux nouveaux stimuli. Ils abaissent leur taux de cortisol et modifient positivement leur comportement. 

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