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Bienvenue dans notre espace de discussion et de réflexion sur les chiens dits "dangereux".

Toutes les opinions peuvent s'y exprimer librement.

En présence de positions divergentes, les échanges peuvent être vifs et les débats devenir houleux.

Dans ces moments-là, chacun devra se souvenir que si la confrontation des idées nourrit la pensée et permet de faire évoluer utilement les mentalités, en revanche, l'insulte et la menace ne contribuent qu'à entretenir le désaccord et générer le ressentiment. Personne n'a jamais convaincu personne par l'injure.

Les idées et les comportements ne changent qu'à travers un processus de maturation et des prises

de conscience qui peuvent être longues à se déclencher.

"Patience" est donc le maître-mot !

  • 1, 2, 3 ... action !

    Illustration d'un "non événement" médiatique.

     

     

     

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  • Les subtilités de la mathématique

     

    L'article L 211-24 du Code Rural dispose en son alinéa 2 :

    " Chaque fourrière doit avoir une capacité adaptée aux besoins de chacune des communes pour lesquelles elle assure le service d'accueil des animaux en application du présent code. La capacité de chaque fourrière est constatée par arrêté du maire de la commune où elle est installée."

     

    Vous l'avez compris, tout est question du moment auquel se situer pour évaluer ladite "capacité adaptée au besoins" : est-ce "avant" ou "après" l'euthanasie des chiens en surnombre ?

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  • « Les gens abandonnent même leurs perruches ! »

            Extrait d'un article signé Gildas Jaffré ,

                 paru dans Ouest France en date du 22 Août  2011

     

    La Société protectrice des animaux de Larmor-Plage fait face à une série d'abandons. Après les chiens et les chats, c'est le tour des oiseaux. Il a fallu bâtir une volière !

    Au refuge de la SPA (Société protectrice des animaux) de Kercaves, à Larmor-Plage, Sara Gourden est exaspérée. « Il y a quelques jours, j'étais à Plouhinec, dans un chenil où les conditions étaient épouvantables : un endroit sale, sans eau à boire. On me dit que je devrais plus me préoccuper des enfants, mais je défends tout le monde : à deux ou quatre pattes ».

     

    Infatigable, elle mène son combat avec obstination, constatant que les comportements ne changent pas, surtout en période de vacances. « Cet été, nous avons reçu de nombreux animaux abandonnés : parfois des petits paniers de chatons, déposés sur le parking, devant le refuge. »

    En revanche, il y a peu d'adoptions, « surtout pour les gros chiens, les labradors et les bergers. La crise affecte aussi les animaux : un animal est une charge financière et, de plus en plus, il s'agit d'un problème économique, pour certaines familles, il devient difficile de les nourrir. ».

    Des animaux-jouets

    Depuis le début du mois de juillet, le refuge a recueilli 53 chiens, « de tous âges et de tous types ». Le chenil, parfaitement adapté, affiche complet. 33 chats y ont aussi trouvé un abri, dont 28 adultes et une quinzaine de chatons.

    Cette année, Sara Gourden assiste au développement d'un nouveau phénomène :« Maintenant, les gens abandonnent même les oiseaux, leurs perruches, des mandarins. » Il a fallu leur faire de la place. La SPA a donc construit une vraie volière, à la fin du printemps. « Elle nous a coûté 2 306 ?. Nous avons aussi ajouté des fleurs pour qu'ils se sentent bien. Actuellement, nous accueillons une quinzaine d'oiseaux. »

    Mais pourquoi abandonner des perruches « Les gens n'en veulent plus. C'est la même histoire que pour les tortues ou les lapins nains, ces animaux que les gens achètent en animalerie, comme un jouet. Après, ils s'en lassent. »

     (...) (...) (...)

    Pour lire  l'article dans son intégralité cliquer ici.

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  • Vies de chien

     

    A l’Ouest de l’île de Ndar, coincée entre l’océan et le fleuve, s’étend une étroite bande de sable aride sur laquelle poussent de manière sporadique quelques bosquets de filaos et où se trouve le quartier des pêcheurs de Guet-Ndar.

    Au-delà du quartier des pêcheurs commence le vaste cimetière marin de Thiaka Ndiaye dont les tombes, creusées dans un indescriptible désordre, se superposent presque jusqu’au bord de la mer. Certaines sont même si proches des flots salés qu’on a l’impression qu’elles vont être englouties d’un moment à l’autre. Prolongeant le cimetière marin se trouve un second cimetière, militaire celui-là, dans lequel sont enterrés plus d’une centaine de tirailleurs sénégalais tombés au front pendant la deuxième guerre mondiale. A quelques encablures de là, un bosquet de filaos plutôt vigoureux, poussant sur un moutonnement de dunes irrégulières balayées par le vent du large. C’est en cet endroit que s’étend mon domaine, sur ces arpents de sable fin où je règne sans partage sur une bande de chiens errants, plus ou moins faméliques mais libres et insoumis, qui se nourrissent tant bien que mal des maigres restes jetés par les gens du village voisin et qui boivent l’eau du fleuve tout proche.

    Eh bien, si vous ne l’avez pas encore deviné, je suis un chien sauvage et je vais sur mes sept ans, ce qui dans la vie d’un être humain correspond à peu près à l’âge de la maturité.

    En fait je n’ai pas toujours vécu à l’état sauvage comme à présent et l’errance n’a pas toujours été mon mode de vie. Bien au contraire même. Au cours de mes vies successives, il m’est arrivé de mener une existence confortable, douillette, au cours de laquelle je n’ai jamais eu à souffrir des affres de la faim ni des incertitudes du lendemain, comme c’est le lot de la plupart des chiens du monde, et mon quotidien était réglé comme du papier à musique. Aujourd’hui encore je me souviens de cette époque bénie avec une pointe de nostalgie et lorsque je suis couché à plat ventre en face des vagues de l’océan, les yeux mi-clos, papillotant d’étoiles face au soleil, la langue pendante, le souffle court, dans cette posture qu’affectionnent ceux de mon espèce, je me remémore avec tendresse ces visages amis qui m’ont prodigué tant de chaleur et de joie et m’ont fait connaître ce que l’on appelle dans le langage humain, le bonheur.

    Certes je n’ai pas connu que douceur et joie de vivre lorsque j’étais encore parmi les hommes et ces derniers ne sont pas tous, loin s’en faut, des modèles de bonté et de compassion. J’ose même affirmer, après ce que j’ai vécu auprès de la plupart d’entre eux, que le méchanceté est la chose la mieux partagée par cette espèce qui se croit pourtant au dessus de toutes les autres, qui se croit, on ne sait trop pourquoi, élue parmi les élus alors qu’elle est capable des pires atrocités et qu’elle est la plus destructrice qui soit. Il n’y a qu’à voir tout ce que les hommes se font entre eux et tout ce qu’ils font subir à la nature pour se convaincre qu’il s’agit vraiment d’une race malfaisante. Heureusement pour moi, le destin a fait que je sois tombé sur l’un de ces spécimen rares chez lesquels l’on peut avoir la chance de trouver de ces vertus adorables qu’à l’origine le Créateur du monde dispensa à tous les êtres humains mais que ces derniers, à cause de leur fausseté et de leur méchanceté, perdirent par la suite définitivement. En fouillant dans les tréfonds de ma mémoire, le premier visage qui me revient, parmi tous ceux que j’ai aimé de tout mon cœur de chien, c’est celui de mon maître, ce parangon de la bonté et de la générosité humaines. A chaque fois que je pense à lui, des flots de tendre affection envahissent tout mon être et mes poils se hérissent tandis que mes yeux s’humectent de larmes nostalgiques. Ces caresses me manquent de même que sa douce voix de soprano qui me faisait japper de bonheur lorsque je l’entendais m’appeler par mon nom ou qu’il me sifflait mélodieusement pour me jeter un morceau de viande ou un jarret de boeuf charnu dont je raffolais plus que tout autre chose. Parfois aussi il le tenait au bout de bras au dessus de ma tête, m’obligeant à sautiller et courir autour de lui en aboyant pour qu’il me le jette enfin. Je me prêtais volontiers à ce jeu car je savais que mon maître s’en amusait beaucoup et j’éprouvais un énorme plaisir de le voir rire aux éclats et me donner des ordres avec des inflexions enfantines dans la voix. Jamais jusqu’à mon dernier aboiement je n’oublierai cet homme qui m’a offert les plus belles années de ma vie de chien et m’a appris tant de choses que l’on ne pourrait jamais soupçonner être emmagasinées dans ma tête de canidé.

    Je l’ai déjà dit : j’aimais beaucoup mon maître qui me le payait bien en retour. Tous les matins il m’achetait de délicieux pâtés pour chien, de savoureux biscuits de la meilleure marque, des friandises de toutes sortes et il veillait à ce que mes repas me soient régulièrement servis par les domestiques de la maison.

    Je n’avais droit qu’aux caresses et aux câlins et bien évidemment il ne serait jamais venu à l’idée de personne de lever la main sur moi, sous peine d’être sévèrement réprimandé. Plus d’une boniche s’était vue renvoyée manu militari tout simplement parce qu’elle avait négligé de me donner à manger ou pire, avait osé me donner un coup de pied sournois sous prétexte que j’avais menacé de la mordre ce qui, bien sûr, n’était que mensonge car je m’étais donné comme règle d’airain de ne jamais m’attaquer à un être humain. A l’une d’entre ces employées de maison qu’il venait de renvoyer et qui, voyant qu’elle n’avait plus rien à perdre, avait répondu avec insolence qu’après tout je n’étais qu’un chien, ce dernier avait rétorqué que cela était sans doute une vérité mais qu’il était tout aussi vrai que je valais certainement mieux qu’elle dans la mesure où c’est elle qui était obligée de faire ses valises. Piquée au vif, touchée dans son amour-propre, la bonne avait tenté une dernière pique assassine : « Le chien et son maître sont de la même espèce »…Mal lui en prit ! Une gifle retentissante avait accompagné la fin de son insultant adage et mon maître l’avait mise à la porte sans ménagement et sans même lui payer son dû. Partie de la maison en sanglots, elle était néanmoins revenue le lendemain, flanquée de sa vieille grand-mère à qui mon maître, respectueux des personnes âgées, avait expliqué ce qui l’avait opposé à sa petite-fille et rapporté les vilains propos qu’elle avait tenus à son endroit. Indignée par l’outrecuidance de sa petite-fille dégénérée, la vieille femme s’était mise à pleurer et mon maître, pris de pitié, lui avait remis la paie de la bonne en guise de consolation. La pauvre vieille toute confuse, s’était confondue en excuses et en remerciements. Puis toutes deux étaient reparties, la fille devant, honteuse et renfrognée, sa grand-mère derrière, bénissant mon maître de sa voix chevrotante et louant tout autant sa bonté. Ce jour là je compris combien mon maître m’estimait et tenait à moi. Mon affection pour lui, déjà très grande, redoubla d’intensité et je me jurai de lui rester fidèle jusqu’à ma mort. Dans mon for intérieur, je ne cessai de louer Anubis, le dieu de tous les chiens (même s’il a une tête de chacal) et la providence de m’avoir favorisé en me faisant tomber sur un être humain aussi exceptionnel.

    En fait, mon maître n’était pas le premier propriétaire que j’avais eu. Il n’était même pas le second ni le troisième, mais bien le quatrième entre les mains duquel je passai et lorsque j’avais atterri chez lui presque miraculeusement (de cela je reparlerai plus tard), j’étais déjà un chien adulte et j’avais déjà vécu un certain nombre d’expériences au cours de mon existence ou plutôt, de mes trois vies antérieures car à nous autres, chiens, le bon Dieu a accordé le privilège de vivre sept vies. Eh oui ! La vie de chien n’est pas toujours drôle ni facile et l’humanité ne nous fait pas de cadeaux, pour ne pas dire qu’elle nous en fait voir de toutes les couleurs. Partout nous sommes battus, traqués, torturés, mangés même et dans l’histoire des hommes nous avons toujours été les victimes toutes désignées des pires holocaustes. Sacrifiés sans pitié sur des autels de pierre, on nous a dépecés, émasculés, arraché le cœur, les viscères et tous les organes pour en faire je ne sais quels maléfiques talismans. Noyés ou tués à coups de bâton, notre chair est servie dans des feuilles de bananier encore aujourd’hui dans certains pays du monde dont les populations raffolent de notre viande.

    Non content de tout cela, on nous accuse d’être les porteurs de toutes sortes de malheurs et maléfices et nous sommes l’objet d’une méfiance viscérale chez de nombreux peuples du monde comme par exemple ces tocards de Bouriates qui racontent que le bon Dieu avait jeté sur notre ancêtre à tous, le premier chien de la création, l’anathème suivant : « Tu souffriras toujours de la faim, tu rongeras des os, et tu mangeras les restes de la nourriture des hommes qui te roueront de coups ». Et pourtant, malgré toutes les atrocités commises sur notre espèce au fil des siècles, nous sommes restés les plus fidèles amis de ces barbares d’êtres humains…

    Par Louis Camara

     

     

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  • Les perles des petites annonces : le rott dans tous ses états

     

    Incroyable mais vrai !

    Pour vous, les amoureux du rott, ces quelques perles que nous vous livrons à l'état brut, dans toute leur authenticité, y compris orthographique ...

     

    " Vends rott Royal" 

     

    "Donne contre bons soins type rott de 5 ans, test de comportement réalisé par un véto, ok, appartient pas aux catégories 1 ou 2 (ne nécessite pas de permis)"

     

    "Rottweiler de 8 mois, mal non lof, pucelé et vacciné , tatoué , non"

     

    "Rottweiler mâle, pour saillie, non lof (par choix)"

     

    "Chien de tipe rottweiler , chien pas encore inscrit au loft , je le vends 300 € acheté il y a 4 ans 1500 €"

     

    "Vends femelle, test comportementale reussi avec succès classée dans la catégorie1 (chiens plus mignons)"

     

    "Donne adorable rott de 4 ans robe noir et blanc"

     

    "Rott adulte pour maître chien, rott de 10 ans ,60 kg , gros mordant et formé à la muselière de frappe. Vends uniquement maitre chien expérimenté et diplomé"

     

    "Chiot de race non lofté ou chiot non lof mais pure race"

     

    Enfin, découverte parmi les "rott veiler" , "rootweiler", "rotweiler" , et autres fantaisies scripturales, voici la "perle noire" : "ROTTVEILLEUR"

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  • Bon sang, voilà qui est bien dit !

    Coup de Gueule du Président de la SDA de Nice (01/08/11) :

    Suite aux déclarations de Mme Gaëlle Moreau du refuge Bois Rulaud à Saintes sur  France 3 National (le 19/20) du 01 août 2011.

    Qui dit que : «chaque chien qui mord, il faut l’euthanasier. Qui a gouté au sang, remordra.»

    Ces déclarations sont indignes d’une professionnelle du chien et d’une incompétence totale.

    Je ne sais pas où Mme Gaëlle Moreau a fait sa formation, elle devrait revoir sa copie.

    Un chien mord par réflexe, par peur, par agression, par douleur, ou par méconnaissance du maître qui n’a pas fait ce qu’il fallait faire la première année du chiot. Le sortir, lui faire voir du monde, le laisser caresser par tout le monde, jouer avec lui, le mettre en contact régulièrement avec ses congénères et ne jamais laisser un animal seul avec un enfant.

    Le risque zéro n’existe pas.

    Un chien n’a pas le facteur temps, il doit être corrigé ou récompensé dans l’instantané, après ça ne sert plus à rien.

    Un chien qui goute au sang où non cela n’a aucun effet sur lui. Ni en positif ni en négatif.

    Un chien n’a pas de goût, il a seulement un odorat très fort.

    Je n’ai pas de conseil à donner à Mme Gaëlle Moreau, mais comme disait notre ami Coluche :

    « quand on a rien à dire on ferme sa gueule. »

    Patrick Villardry

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  • « La dangerosité d’un chien n’est pas liée à sa catégorisation génétique »

    Ancien sénateur du Haut-Rhin ayant été en charge du suivi de la loi sur les chiens dits « dangereux », Jacques Muller, à l’origine de la création d’un Observatoire national du comportement canin, votée par le Sénat mais supprimée par le gouvernement, réagit après des accidents graves causés par des chiens.

     

    Pour Jacques Muller, il faut une politique active de prévention des risques.

    « En une dizaine de jours de juillet, les morsures de chien ont fait deux victimes, grièvement blessées. Comme d’habitude, il ne s’agit pas de chiens catégorisés « dangereux », les accidents ont eu lieu dans le milieu familial ; ce sont des enfants qui sont concernés. A quand le prochain ?

    En effet la loi promulguée le 21 juin 2008 relève du cautère sur une jambe de bois. Une fois de plus, selon le principe bien connu posé par le président de la République Nicolas Sarkozy « un fait-divers/une loi », le gouvernement avait déposé un « projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux » : la morsure d’un enfant par un pit-bull appartenant à un jeune adulte zonant au pied d’un immeuble devenait le prétexte d’un projet législatif reposant sur une double stigmatisation : celle — classique — des jeunes des cités, et celle – plus originale — des chiens et de leur propriétaires via la génétique.

    La quasi-totalité des accidents surviennent dans le milieu familial.

    Si la première est aussi insupportable politiquement que contre-productive sociétalement, la seconde ne repose sur aucune considération scientifique. Toutes les études disponibles en montrent que la dangerosité d’un chien n’est pas liée à sa catégorisation génétique : 93 % des agressions et 75 des morsures mortelles sont le fait d’animaux n’appartenant pas aux catégories génétiques visées par la loi et la quasi-totalité des accidents surviennent non pas sur la place publique mais dans le milieu familial.

    Tous les experts auditionnés dans le cadre de la préparation du débat en séance convergent pour dire que la dangerosité d’un chien n’a rien à voir avec la génétique… même si cette vision est intellectuellement rassurante.

    Tout chien est susceptible de mordre. Il n’est ni un jouet en peluche, ni un succédané d’enfant ou de conjoint. C’est un animal, mal connu du grand public, et qui vit en meute… dans la famille.

    En ciblant les catégories de chien 1 et 2 – et leurs propriétaires – le projet de loi déposé par le gouvernement était tout simplement hors sujet, rigoureusement incapable d’apporter une réponse crédible aux morsures de chiens dont les conséquences peuvent être dramatiques.

    Pourtant reconnu par les professionnels

    Une fois n’est pas coutume, lors de la discussion en séance publique, j’ai eu la satisfaction de bénéficier du soutien unanime du Sénat pour imposer au gouvernement représenté par la Ministre de l’Intérieur de l’époque Alliot-Marie la création d’un « Observatoire national du comportement canin », pilier d’une politique active de prévention des risques.

    Il visait à rassembler et traiter l’ensemble des données pour l’instant éparses portant sur les circonstances précises des accidents, dans le but de coordonner des campagnes nationales de sensibilisation/éducation des enfants et de leurs familles via les écoles et de formation des maîtres à la problématique du chien.

    Tous les pays qui ont su faire baisser le nombre de victimes de morsures de chien, notamment l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la Suisse ont fait ainsi de la prévention à grande échelle.

    Trois ans après la promulgation de la loi le 21 juin 2008, le décret d’application visant à créer l’Observatoire n’était toujours pas sorti…

    Pire, un décret du 28 juin 2011 est venu abroger l’article 1 instituant la création de « l’Observatoire du comportement canin » pourtant reconnu par les professionnels comme la seule véritable avancée sur le sujet !

    En matière d’accidents graves par morsures de chiens pouvant entraîner des séquelles à vie, voire la mort, le plus souvent d’enfants, la détestable politique d’affichage qui prévaut dans bien des domaines laisse perdurer le carnage. »

    J.M.

    (*)ancien sénateur Europe Ecologie Les Verts,

    Article de presse  du  09/08/2011 , dernières nouvelles d' Alsace

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