Articles de association-astonrott

  • In veterinario veritas

    Il y avait une bonne nouvelle ... et nous n'en savions rien ! ... les fourrières non plus, d'ailleurs, selon toute apparence !!!

    (En fourrière), "l’euthanasie ne peut intervenir que si l’animal est considéré par un vétérinaire comme non adoptable, dangereux, ou trop malade.

    Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Ministère de l'Agriculture qui l'écrit !

    Ainsi, le surpeuplement d'une structure n'étant officiellement pas une cause d'euthanasie, reste à savoir pourquoi ça pique autant partout : est-ce l'éthique qui démange ou les vétérinaires qui s'en grattent ? 

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    source: http://agriculture.gouv.fr/animaux-errants

  • Propriétaires de chiens, présumés coupables !

    Une passante est mordue par un chien appartenant à une dame qui est déclarée coupable de blessures involontaires pour avoir laissé son chien sortir de sa propriété sans être contrôlé et tenu en laisse. Ce faisant, estiment les magistrats de la cour d’appel de Lyon, elle a commis une négligence caractérisant le délit.

    Au soutien de son pourvoi, elle fait valoir deux arguments.

    Premièrement, que les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage, ne sont responsables pénalement que s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer. Or, le chien labrador s’est échappé de sa propriété à son insu et les juges n’établissent pas l'existence d'une faute qualifiée au sens de l'article 121-3, alinéa 4, du Code pénal puisqu’ils se bornent à retenir à sa charge un comportement négligent et imprudent, sans caractériser ni la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement ni une faute caractérisée exposant autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elle ne pouvait ignorer.

    Secondement, qu’aucun lien de causalité direct n'a été établi entre la négligence qui lui est reprochée pour avoir laissé par inadvertance son chien sortir de la propriété sans être contrôlé et tenu en laisse et la blessure dont se plaint la passante, qui indique avoir été légèrement mordue à la main par le chien, dans des circonstances au demeurant mal définies.

    Arguments balayés en deux lignes par la chambre criminelle de la Cour de cassation pour qui il résulte des énonciations de la cour d’appel que la faute commise par la prévenue a directement causé le dommage.

     Cliquez ici : Arrêt

     Cass. crim., 29 mai 2013, n° 12-85427


    Source:http://www.gazettedupalais.com/services/actualites/actu_jur/e-docs/00/00/23/A7/document_actu_jur.phtml

  • Un Pit Bull sauve une mère et son enfant agressés par un faux livreur

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     L’habit ne fait pas le moine », c’est bien connu. Mais nous avons tous l’habitude de nous fier aveuglement à l’uniforme. Cette journée du 17 mai aurait pu se transformer en cauchemar pour Mme Bounds et son enfant de un an si leur Pit Bull ne les avait pas sauvé de l’agression d’un faux livreur.

    Vendredi dernier à Bethany dans l’Oklahoma aux Etats unis, un homme se faisant passer pour un livreur d’UPS se présente à la porte du domicile des Bounds pour livrer un colis. Mme Bounds est seule à la maison avec son fils de un an et son chien Louie, un Pit Bull.

    Ne se méfiant de rien, son enfant dans les bras, elle ouvre la porte au prétendu livreur. En une seconde tout bascule : l’homme asperge la mère et l’enfant avec du spray au poivre pour tenter d’entrer dans la maison. Mme Bounds, surprise et effrayée, se met à crier ce qui alerte aussitôt le Pit Bull de la famille. Le chien accourt immédiatement au secours de sa maîtresse et du jeune enfant.

    Devant l’intervention rapide et déterminée du Pit Bull, l’agresseur a pris ses jambes à son cou et perdu le colis dans sa fuite. Ryan Bounds, appelé par une voisine, quitte alors précipitamment son travail pour rejoindre sa famille sous le choc de cette terrible agression. La mère et l’enfant seront emmenés à l’hôpital pour être soignés et nettoyés du poivre très irritant. Il se dit chanceux que Louie ait été là pour sauver sa fiancée et son fils.

    Louie le pitbull hero 300x168 1

                                                            Louie, le Pitbull héroïque

    La police est à la recherche de l’agresseur en fuite. Le colis perdu par l’agresseur est un précieux indice qui leur permettra peut être de remonter sa trace.

    Sans l’intervention de ce héros canin et devant cet homme sans foi ni loi, les choses auraient pu très mal tourner. Bravo à Louie, le Pit Bull héros d’un jour mais qui restera célèbre dans le voisinage et dans la ville de Bethany.

    Source: http://www.guide-du-chien.com/un-pit-bull-sauve-une-mere-et-son-enfant-agresses-par-un-faux-livreur/

  • Un gros cœur sur pattes

    Un gros cœur sur pattes

    Hier, les résidants de l’Ehpad du Hameau de la Pelou recevaient les Visiteurs de bonheur, une association qui fait intervenir des chiens dressés dans diverses structures.


    Gaby le rottweiler

      

                   Gaby, le rottweiller, a donné de grands signes d’affection aux pensionnaires. (PHOTO C.B.)

     

    Il est avéré de longue date que les animaux peuvent constituer une véritable thérapie. Il est fréquent, de nos jours, de les rencontrer dans les maisons de retraite où leur contact favorise l’épanouissement des personnes âgées. Au Hameau de la Pelou, l’encadrement médical et la direction en sont persuadés depuis longtemps et quand Nadia Hervieu, l’animatrice de l’Ehpad, a eu contact avec les Visiteurs de bonheur , elle n’a pas eu de mal à convaincre Maryse Pichon, la directrice de l’établissement.

    « Nous recevons les chiens de Maïté Gendron depuis environ quatre ans, explique Nadia. Nos résidants ont pour la plupart d’entre eux eu des animaux. Il est bon de faire revivre leurs souvenirs en les mettant au contact des chiens. Ils réagissent très positivement à leur visite. »

    Douceur et gentillesse

    Hier après-midi, Maïté Gendron, adhérente et future présidente de l’association canine était venue avec son magnifique rottweiller, Gaby du temple d’Adrenos. Une bête impressionnante, monstre de douceur et de gentillesse. Avec elle, quatre autres adhérents étaient venus avec leur chien également.

    Durant une heure, deux rottweillers, un berger allemand, un border collie et un petit épagneul tibétain ont cherché des caresses et ont demandé à jouer. Le mauvais temps avait obligé les animatrices à rassembler les résidants dans le grand salon. Une grande couronne de sièges et tout l’espace au centre pour les chiens. De la douceur fragile de Miss, la petite épagneule tibétaine que les animatrices déplaçaient sur les genoux des résidants à l’insatiable joueuse qu’était Luna, la border collie, demandant sans cesse qu’on lui lance le freesbee pour aller le rechercher, les pensionnaires ont pu remarquer le comportement remarquable des deux rottweillers à la réputation pourtant peu flatteuse.

    « Gaby, c’est une crème, lâche Maïté Gendron. Ce chien est adorable avec tout le monde. Inutile de dire que c’est un très mauvais gardien ! » Pierre Goubil a 90 ans. Il a rejoint l’EHPAD il y a deux mois seulement. Il se régale visiblement de la présence des visiteurs canins. « J’adore les chiens et ils le sentent bien, confie-t-il. J’avais un berger allemand et c’est justement le berger allemand qui est venu vers moi... »

    Germaine Chaput est également une nouvelle résidente. Elle a dû donner son chien la mort dans l’âme pour pouvoir entrer à l’EHPAD. « J’aime trop les chiens, dit-elle. J’en ai toujours eu et le mien me manque. C’est super sympa de les voir ici. Leur présence me fait chaud au cœur. » Entre les jeux et les caresses, les chiens, notamment le berger allemand et le border collie font des démonstrations d’agility et d’obéissance. Les résidants de l’Ehpad applaudissent à chaque prouesse. Les maîtres ne cachent pas leur fierté.

    Fiers surtout du comportement amical et joueur de leur animal. Grâce à eux, les résidants de l’EHPAD ont passé un moment très agréable. Il suffisait de regarder leurs mines réjouies pour mesurer tout l’impact sur eux de ces visiteurs à quatre pattes.

    www.visiteurdebonheur.sitew.com

    Publié le 31/05/2013 Par CHRISTIAN BOISSON
    Source: http://www.sudouest.fr/2013/05/31/un-gros-coeur-sur-pattes-1069694-2849.php

     

  • Il est temps......

                          Il est temps......

    Vous saviez en me prenant chez vous que le temps m'était compté,et vous avez tout fait pour que ces derniers moments soient les meilleurs de ma vie.
    Mon corps de 11 ans ne me traîne plus, vous êtes obligés de me porter et moi en guise de remerciement, je vous montre les dents. 
    Pardonnez moi, j'ai tellement mal!
    Je reste dans ma panière toute la journée,avec l'odeur  sur moi du gilet de ma maîtresse.
    Je me sens si fatiguée!!
    Ce matin, les visages sont crispés,le moment des adieux est arrivé.
    On me dépose sur cette table froide, je tremble,ah, voilà tes bras,ma maîtresse,qui m'enveloppent pour me rassurer,et sur ma tête les douces caresses de mon maître.
    Je sens la piqûre, et toi qui me parle et qui me regarde.
    Je sais que tu ne vas pas pleurer pour le moment car tu veux que je partes paisiblement.
    La gorge est serrée,les yeux embués et pourtant tu continues de me répéter,
    combien tu m'as aimé, combien je vais te manquer,et que maintenant, je vais enfin pouvoir  me reposer.
    J'entends ta voix si loin, comme un murmure, enfin la mort vient me chercher.
    Il était temps, j'étais si épuisée....

     

    Texte d' ASTONROTT

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  • La condition animale, un enjeu sociétal et une révolution en marche

                                DROITS DES ANIMAUX - L'agro-business a réagi. Pour protéger son économie et anticiper les scandales qui ces dernières années touchent à la fois la condition animale et la santé publique, le lobby s'est organisé afin de proposer et faire adopter des lois dans une douzaine d'Etats américains. Objectif: criminaliser les dénonciations en images de la cruauté envers les animaux dans les élevages et les abattoirs.

    Les pratiques illégales de ces firmes vont donc pouvoir se perpétuer à l'abri des regards avec le soutien des pouvoirs publics. Pas vu pas pris. Améliorer les conditions de vie des animaux a toujours eu un coût pour les industries qui les exploitent, quels qu'elles soient. Chaque nouvelle loi en faveur des animaux est pour elles une contrainte et une menace pour leurs intérêts financiers.

    Voilà donc la dernière parade. Elle ne tiendra pas longtemps et pour cause: la question animale est devenue un défi sociétal, elle ne cesse de prendre de l'ampleur. Qu'on le veuille ou non, c'est un fait. Quand bien même le discours consensuel consiste à répéter qu'il s'agit d'une cause fantoche, d'un excès de sensiblerie, qu'il y a d'autres priorités et que les animaux sont là pour nous servir, la condition animale nous interpelle de plus en plus.

    Or ce n'est pas tourner le dos à l'homme que de s'en soucier, bien au contraire.

    Voilà quelques années encore, il était courant d'entendre dire que porter intérêt aux bêtes était le symptôme d'une civilisation en crise. C'était l'époque où utiliser un certain langage était proscrit. Par exemple, à l'"intelligence" animale, on préférait le terme de "cognition". Accorder des émotions aux bêtes était une aberration, s'intéresser à la conscience animale une pathologie.

    Or le vent a tourné. Les animaux ont changé, ils ne sont plus ces "machines" à produire, ces "outils" jetables, ces "nuisibles" à éradiquer. A la lumière de l'éthologie, nous avons découvert qu'ils sont, à des degrés divers, doués de comportements complexes. Ils se révèlent capables de souffrir, de fabriquer des outils, de faire preuve d'humour, de dissimulation, de folie, de colère, d'amitié et de sens moral. En définitive, ils possèdent bon nombre de ces caractéristiques qui auront, pendant longtemps, défini le fameux propre de l'homme.

    A tel point que les chercheurs proposent aujourd'hui une véritable réflexion sur l'altérité, l'individualité et la "personne animale". En modifiant les représentations que nous avions des animaux, la science nous invite à prendre en compte leurs intérêts, à redéfinir nos rapports avec eux et de fait à nous interroger sur nos obligations à leur égard.

    Une réalité qui, forcément, nous oblige à remettre en question nos comportements: si les animaux ne sont donc plus ces outils à notre service, que devient notre légitimité à les exploiter, à les mépriser? A présent qu'ils nous ressemblent tant, comment justifier leur infériorité -qui facilite l'exploitation- et toutes les souffrances que nous leur faisons subir? Le temps n'est-il pas venu, dans cette société qui revendique des droits pour tout (et tous), de leur en accorder?

    Après tout, ce questionnement s'inscrit dans une continuité logique, celle des grands mouvements de libération des opprimés. Une préoccupation millénaire. On oublie en effet trop souvent que la considération à apporter aux animaux est née aux mêmes sources des droits humains.

    De l'antiquité jusqu'au 19e siècle, les plus grands défenseurs des hommes ont eu à cœur de soutenir la condition animale au nom de la justice et de la dignité humaine. Peut-on attribuer des droits à des animaux alors que partout, ceux des humains sont si peu respectés? On ne posait pas le problème ainsi. Portée par des humanistes, la condition animale était une vraie question politique, elle l'est encore.

    Il n'y a pas de contradiction entre la justice sociale et le soutien de la cause animale. Mais les responsables politiques d'aujourd'hui préfèrent l'ignorer et se ranger du côté des intérêts des filières, corporations et lobbies plutôt qu'être à l'écoute des revendications et des révolutions de la société, de la diversité des réflexions et des approches autour de ces questions qui méritent d'être débattues.

    Ils ne se rendent pas compte que l'étude du statut moral des animaux (l'éthique animale) qui conduit à nos responsabilités les concernant s'est développée dans les pays anglo-saxons depuis plus de 40 ans, qu'elle est désormais enseignée dans les universités aux quatre coins de la planète (sauf en France), que la jeunesse, née avec l'écologie et ce constat d'un destin lié avec une nature fragilisée, intègre spontanément ces problématiques et orientera les lois et la société de demain.

    Nos responsables politiques négligent à tort cette question animale, ses enjeux et son impact à venir sur nos modes de vie, de consommation, sur l'économie, la recherche scientifique, l'enseignement, le droit, etc. A l'heure où nos sociétés industrielles ont opéré une rupture avec la nature et où partout, les animaux et les hommes en paient le prix, cette question animale constitue un enjeu éthique et politique majeur. L'ignorer est une erreur.

    Si certains pays européens ont reconnu une dignité intrinsèque à l'animal, ont inscrit leur protection dans leur Constitution, renforcé les réglementations, sanctionné l'élevage intensif et la sur pêche, contribué au développement des méthodes alternatives à l'expérimentation animale, la France, une fois encore, s'est distinguée par son retard, son ignorance et son refus obstiné de réfléchir à la création d'un secrétariat d'Etat à la condition animale.

    Pour l'heure, la question animale est enterrée dans un bureau dépendant du ministère de l'Agriculture et de la direction générale de l'alimentation. Conséquences: l'amélioration du sort des animaux comme la complexité et la variété des liens qui les unissent aux hommes n'est pas un sujet prioritaire alors qu'elle devrait être un devoir.

    Soumis à une évaluation marchande, telle est encore la catégorie sous laquelle sont tenus les animaux en France comme dans d'autres pays. Une qualification dépassée due avant tout à la dualité entre droit civil et droit pénal, le premier assimilant encore l'animal à un bien meuble ou immeuble, contrairement au second qui évolue en prise directe avec l'évolution et les demandes de la société sous l'impulsion de la science et de la protection animale. C'est cette qualification qui doit être repensée aujourd'hui.

    Ils n'ont pas de devoirs, certes mais faut-il pour autant les considérer comme des "choses"? Ne peut-on pas faire en sorte qu'ils soient protégés de la même façon que les enfants lesquels ne sont pas responsables de leurs actions mais n'en sont pas moins dotés de droits? En quels termes, dans quelles limites, pour quelles espèces? Autant de questions qu'il convient de mettre en débat à la fois en politique et aussi en philosophie puisque Kant inspire encore aujourd'hui le droit avec cette affirmation que les animaux ne possédant pas la capacité de réclamer quoi que ce soit faute de raison, il ne saurait être question de leur accorder des droits.

    Allons-nous d'ailleurs enseigner encore longtemps dans les lycées et les universités que les animaux sont dénués de pensée et de langage en se basant uniquement sur les concepts abstraits et obsolètes de penseurs du passé sans nuancer avec les réalités scientifiques d'aujourd'hui? N'est-il pas nécessaire d'enseigner la nature et les animaux autrement dès l'école, apprendre aux enfants que la première n'est pas corvéable à souhait et que les seconds ne sont pas des marchandises?

    Se soucier des bêtes sans oublier les hommes. Il serait de toute manière difficile de faire autrement tant nos vies sont intimement liées depuis les origines. Il y a longtemps que les animaux ont façonné la condition humaine et ce n'est pas en ignorant la souffrance animale qu'on soulage celle des hommes. En témoigne le calvaire actuel des éleveurs contraints à un modèle de développement basé sur la productivité, celui des petits paysans expropriés par les grandes firmes agro-industrielles ou encore ces études qui révèlent que la violence sur les animaux dans les foyers cache presque toujours une violence intra-familiale, que la cruauté sadique perpétrée sur les animaux dans l'enfance conduit à des parcours de criminels violents...

    Comment vivre avec eux? Le temps est venu d'écrire la suite de l'histoire entre les hommes et les animaux et de remettre la question en débat. Le respect envers les bêtes ne retire pas des droits aux hommes mais, en élargissant notre morale, il est clair qu'il nous engage à devenir plus humain.

    Karine LOU MATIGNON, Journaliste et écrivain

    Source:http://www.huffingtonpost.fr/karine-lou-matignon/droits-des-animaux_b_3184432.html?utm_hp_ref=france

  • Un nouveau marqueur de violence extrême: la maltraitance animale

    Un nouveau marqueur de violence extrême: la maltraitance animale

    Laurent Bégue, Professeur de psychologie sociale à l'université

    Pierre Mendès-France de Grenoble


     L'on assiste aujourd'hui à une forte intensification de la recherche criminologique internationale sur le lien entre les conduites violentes et les mauvais traitements réservés aux animaux.

    Depuis certains faits divers ayant eu d'importants échos, comme celui du massacre de Columbine, des études plus systématiques sont menées pour lier la violence envers l'animal et celle envers l'humain.

    Le 20 avril 1999, dans le lycée de Columbine, Eric Harris et Dylan Klebold tuaient 12 élèves et un enseignant et blessaient 20 personnes avant de se donner la mort. Tous deux s'étaient vantés dans leur passé d'avoir mutilé des animaux.

    Il ne s'agit pas d'un fait isolé. Stéphanie Verlinden et ses collègues de l'université du Pacifique ont étudié les comportements qu'avaient eus avec les animaux les adolescents impliqués dans neuf fusillades mortelles en contexte scolaire, constatant que 45% d'entre eux avaient été auteurs d'actes de cruauté.

    De nombreuses autres autopsies psychologiques menées pour comprendre les caractéristiques des tueurs de masse (auteurs d'au moins trois homicides le même jour) ou des tueurs en série (auteurs d'homicides planifiés faisant trois victimes ou plus sur un intervalle de temps plus long et dans des circonstances différente) dévoilent que la cruauté envers les animaux peut constituer un important marqueur de violence envers des êtres humains.

    Ainsi, dans une étude rétrospective menée en prison auprès de 36 auteurs de plusieurs meurtres, 36% d'entre eux disaient avoir tué et torturé des animaux durant leur enfance, et 46% avaient commis ces actes de cruauté durant l'adolescence. Dans une autre étude réalisée en milieu carcéral auprès de 180 prisonniers, Brandy Henderson, de l'université du Tennessee, constatait que les actes de violence envers les animaux que déclaraient les prisonniers étaient particulièrement fréquents.


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    La cruauté envers l'animal est définie par Frank Ascione, de l'université de Denver, comme un comportement socialement inacceptable qui cause intentionnellement une douleur, souffrance et détresse de l'animal et/ou sa mort. Il s'agit donc d'un ensemble de conduites nocives pour l'animal qui se distinguent de l'exploitation de l'animal pour sa viande ou sa peau, par exemple.

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    La littérature psychiatrique admet depuis de nombreuses années que la cruauté envers les animaux chez l'enfant est prédictive de futures conduites antisociales, incluant les violences contre les personnes.

    Linda Merz-Perez et ses collègues ont interrogé un échantillon de délinquants violents et non violents incarcérés dans une prison à sécurité renforcée en Floride. 56% des délinquants violents rapportaient avoir commis des actes de cruauté envers les animaux durant leur enfance, contre 20% des délinquants non violents. Les délinquants non violents exprimaient davantage de remords pour ces actes que les délinquants violents.

    Dans une autre étude menée auprès de 152 hommes incarcérés ou non, des chercheurs ont comptabilisé que, tandis que 25% des délinquants agressifs rapportaient 5 actes de cruauté envers les animaux ou davantage, ce n'était le cas que de 6% des délinquants non agressifs. Aucun des participants non-délinquants à cette étude n'avait commis 5 actes de cruauté envers des animaux.

    Moins soumise à des biais liés à la mémoire des répondants, le suivi d'une cohorte d'enfants à risque a montré que ceux qui avaient eu des conduites cruelles envers les animaux entre 6 et 12 ans avaient une probabilité plus que doublée d'être en contact avec la justice par la suite.

    Dans une revue de la littérature, Flynn (2011) a identifié les principaux antécédents de la cruauté envers l'animal chez les enfants: être victime d'abus physique ou sexuel, être témoin de violences entre ses parents, voir ses parents ou des pairs faire du mal aux animaux.

    L'une des rares études européennes menées sur le sujet a été réalisée par Sonia Lucia, de l'université de Genève, et Martin Killias, de l'université de Zürich, auprès de plus de 3600 enfants et adolescents suisses de 13 à 16 ans. Les résultats ont montré que 12% d'entre eux (17% des garçons et 8% des filles) ont admis avoir maltraité intentionnellement un animal. 5% des garçons et 1,5% des filles l'avaient fait à plusieurs reprises. Les animaux maltraités étaient des chats ou chiens (29%), des poissons, lézards ou grenouilles (18%), des oiseaux (11%) et d'autres animaux (insectes, gastéropodes, 41%).

    Dans environ un cas sur deux, l'acte avait été réalisé en présence d'une ou plusieurs autres personnes. Lorsque les auteurs ont mis en relation les mauvais traitements d'animaux avec les conduites délinquantes et violentes des participants, un lien significatif est ressorti pour tous les types de conduites.

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    Les enfants qui avouaient avoir maltraité des animaux étaient trois fois plus enclins à avoir commis des actes de délinquance grave comme par exemple un cambriolage ou une agression conduisant à une blessure.

    Les raisons des mauvais traitements

    Les raisons qui motivent les mauvais traitements envers l'animal sont diverses. Selon Stephen Kellert, de l'université de Yale, et Alan Felthous, de l'université du Texas, la première motivation présente est le contrôle: l'animal est battu pour qu'il arrête un comportement indésirable (aboiements, par exemple).

    La deuxième motivation observée est le châtiment, qui consiste dans l'usage d'une punition extrême pour punir l'animal (par exemple, s'il a vomi ou fait ses besoins au mauvais endroit).

    La troisième motivation est l'absence de respect pur et simple pour la vie de l'animal. Du fait de préjugés, l'individu maltraite ou néglige les conditions de vie d'un animal parce qu'il considère qu'il ne mérite aucun égard, voire qu'il est mauvais.

    L'instrumentalisation (4e motivation) consiste dans l'usage de l'animal pour mettre en scène de la violence, comme dans le cas des combats de chiens.

    La cinquième motivation est appelée l'amplification: l'animal est utilisé pour impressionner, menacer ou blesser autrui, en prolongement de la violence de l'individu.

    La sixième motivation consiste dans la réalisation d'un mauvais traitement pour choquer les gens qui en sont témoins ou s'amuser.

    La septième motivation est la vengeance, et consiste dans l'agression d'un animal afin d'atteindre son propriétaire.

    Enfin, la dernière motivation est le déplacement de l'agression. Dans ce cas, l'animal est victime de coups parce que l'individu n'a pas la possibilité de les donner à une source de frustration qu'il craint ou ne peut atteindre. Par exemple, après une entrevue défavorable avec un supérieur hiérarchique, l'individu donne des coups de pieds à son chien suite à une contrariété mineure.

    Comme toute conduite agressive, les conduites cruelles envers les animaux sont déterminées par l'observation de modèles et par imitation. De plus, conformément à la théorie néo-associationniste de l'agression, toute expérience désagréable (frustration, provocation, odeurs, bruit, température inconfortables) génère un affect négatif, lequel mobilise des pensées, souvenirs, réponses motrices et physiologiques qui favorisent une réaction de fuite en cas de peur et d'attaque si la colère est stimulée. Ceci s'applique à certains types de violences réactives envers l'animal.

    Un marqueur de violences subie de la part des proches et commise envers les proches

    Selon Frank Ascione, de l'université de Denver, les enfants victimes de violences sexuelles ont une probabilité d'être auteurs d'actes de cruautés envers les animaux multipliées par 6. Chez l'adulte, la cruauté commise envers les animaux est liée aux violences perpétrées sur les enfants, les partenaires intimes, et les personnes âgées. Ces conduites se produisent souvent dans les mêmes maisons et sont perpétrées par la même personne: un homme adulte.

    La recherche en criminologie ne s'est que récemment intéressée significativement à cette question, mais les travaux sont aujourd'hui abondants et convergents. Frank Ascione et ses collègues ont comparé 100 femmes rencontrées dans des centres d'accueil pour femmes battues à 120 femmes issues de la population générale et n'ayant pas été victimes de violences. Il y avait une probabilité cinq fois supérieure pour une femme dont le partenaire avait menacé de violence un animal familier d'avoir été victime de violence intime.

    Dans une étude observationnelle, un chercheur s'est rendu au domicile de 53 familles qui remplissaient les critères d'abus d'enfant et de négligence et où se trouvait un animal de compagnie. L'observation des conduites durant l'entretien avec la famille a montré que dans 60% des cas les animaux familiers étaient maltraités ou négligés. Dans 88% des familles montrant un abus d'enfant, la cruauté envers les animaux était présente: 2/3 des animaux étaient victimes du père et 1/3 des enfants. Il a également été constaté que les femmes ayant un animal familier risquant d'être maltraité repoussent parfois leur décision de se séparer du conjoint violence pour protéger leur animal domestique.

    Selon les données d'Eleonora Gullone, de l'université Monash en Australie, de 18% à 45% des femmes battues indiquaient que la crainte que leur conjoint ne s'en prenne à leur animal familier les aura empêchées de le quitter plus tôt.

    Protéger humains et animaux

    Les liens entre les humains et les animaux de compagnie ne sont pas superficiels: lors de telle catastrophe naturelle, de nombreux exemples indiquent que les survivants se soucient de leur chien ou de leur chat. En effet, les animaux de compagnie sont souvent considérés comme des membres de la famille.

    Par exemple, après le passage de l'ouragan Katarina en 2006, certaines autorités de secours américaines ont mis en place des plans de sauvetage des animaux, ayant constaté que de personnes sinistrées refusaient de quitter le tôt de leur maison dévastée par l'inondation si l'on n'évacuait pas leur animal de compagnie avec elles.

    Tandis que les travaux attestant de l'intérêt de l'introduction des animaux dans certaines formes de psychothérapies se multiplient, les recherches liant le bien-être humain et celui de l'animal se développent.

    Au Royaume Uni, les travailleurs sociaux sont invités à s'interroger sur la manière dont les animaux familiers sont traités par les membres de la famille, tandis que l'on suggère aux vétérinaires témoins de mauvais traitements de se rapprocher des autorités. La manière dont sont traités les animaux et celle dont l'on traite les humains ne sont pas entièrement dissociables, au contraire.

    Selon Eleonora Gullone, il existerait un lien au plan international entre le niveau de mise en pratique par les Etats des droits de l'homme et le traitement réservé aux animaux.

    Pour aller plus loin:
    • Henderson, B. et al. (2013). Childhood animal cruelty methods and their link to adult interpersonal violence. Journal of Interpersonal Violence, sous presse.
    • Lucia, S. & Killias, M. (2011). Is animal cruelty a marker of interpersonal violence and delinquency ? Results of a swiss national self-report study. Psychology of Violence, 1, 93-105.

    Source:http://www.huffingtonpost.fr/laurent-begue/violence-extreme-animale_b_3154511.html 

  • Opération « protection animale vacances » et opération « protection animale de fin d'année » 2013.

    Opération « protection animale vacances » et opération « protection animale de fin d'année » 2013.


    NOTE DE SERVICE  DGAL/SDSPA/N2013-8073  Date: 16 avril 2013



    Résumé :
    Comme chaque année, les actions mises en œuvre par le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt dans le cadre général de l’opération interministérielle vacances (OIV) pilotée par le ministère de l’économie et des finance,comportent toujours un axe dans le domaine de la protection animale intitulé « opération protection animale vacances »(OPAV).
    Cette année, pour tenir compte des bilans régionaux des DRAAF réalisés à la suite des OPAV 2012, et éviter de concentrer les contrôles sur la période estivale, les contrôles pourront être répartis sur une seconde période supplémentaire, dans le cadre de « l'opération protection animale de fin d'année » (OPAFA).

    Les données relatives à ces deux opérations devront être saisies par les DD(CS)PP, DAAF dans le système générald'information de la DGAL (SIGAL) :
     au plus tard le 30 septembre 2013, pour la première période de contrôle (OPAV) ;
     au plus tard le 15 janvier 2014, pour la seconde période de contrôle (OPAFA).


    cir-36828.pdf cir-36828.pdf

  • Enquête auprès des vétérinaires sur les chiens dangereux

    Enquête auprès des vétérinaires à propos de la législation sur les chiens dits dangereux

    La Dépêche Vétérinaire n°1204 du 9au 15 mars 2013,  vient de publier les résultats d'une enquête menée le mois dernier auprès de 763 vétérinaires impliqués dans les soins aux chiens sur l'application de la législation "Chiens dangereux".

    Les résultats de l'enquête:

    Sur la législation :

    92% des vétérinaires interrogés s'estiment plutôt bien informés de la législation sur les chiens dits dangereux et ses implications dans le cadre de leur métier.

    36% d'entre eux seulement ont eu une formation complémentaire pour bien appliquer la réglementation.

    89% estiment que cette formation devrait être étendue au grand public par une communication adaptée.

    Sur les morsures:

    86% des vétérinaires estiment que  les médecins pourraient faire partie des gens à informer en priorité dans la mesure où il est constaté que trés peu d'entres eux déclarent les cas de mordures dont ils ont connaissances.

    50% des vétérinaires  interrogés disent ne jamais déclarer les chiens mordeurs amenés en consultation.
    Concernant la fréquence de ces visites, la moitié des confrères constate soit une stabilité soit une régression. Constat identique concernant les évaluations comportementales  qui sont stables (46%) ou en régression (48%) selon les praticiens.

    Sur les diagnoses morphologiques:

    40% des vétérinaires n'ont jamais été confrontés à la réalisation des diagnoses morphotypes.

    50%  des praticiens  en réalisent quelquefois

    6% des vétérinaires en font fréquemment.

    Sur la loi:

    13% des vétérinaires sont consultés par les propriétaires pour ce qui concerne l'application de la législation

    69%  des vétérinaires indiquent qu'ils sont consultés quelquefois par les propriétaires sur l'application de la loi.

    16% des vétérinaires indiquent ne jamais être consultés par les propriétaires sur l'application de la loi.

    Même si elle semble bien maitrisée par les praticiens , la loi sur les chiens dits dangereux et mordeurs ne fait pas l'unanimité auprès des organisations vétérinaires qui l'accusent d'avoir dégradé l'image du chien auprès du public. 

    Source: enquete-aupres-des-veterinaires.pdf enquete-aupres-des-veterinaires.pdf

  • Championnat du Monde des Chiens de Sauvetage 2012

    Cette année 2012, la République Tchèque organisait le troisième  championnat du monde des chiens de sauvetage à Žatec, une ville assez importante située dans la Bohème Nord Ouest réputée pour son patrimoine architectural ainsi que pour la qualité du houblon produit dans la région depuis près de sept siècles. Le championnat se déroulait du 23 au 26 août avec un temps particulièrement clément pour cette fin de mois d'aout. Effectivement, tout le monde craignait de trouver une température caniculaire, mais les Dieux des Boïens (les Celtes) nous ont entendus et chaque nuit, ils nous envoyaient un bel orage  qui nous rafraichissait l’atmosphère.

    A l'occasion de cet extraordinaire événement international, une dizaine de pays étaient représentés.

    Il y avait huit équipes inscrites pour les épreuves en décombres, neuf équipes pour les épreuvessurface, quatre équipes en pistage, et deux équipes inscrites pour les épreuves TOP, c'est-à-dire qui doivent effectuer l'ensemble des épreuves, à savoir pistage, surface, décombres et obéissance. Chaque de équipe était composée de 3 concurrents avec son chien et d’un capitaine qui  dirigeait le groupe durant les épreuves. La France a présenté une équipe en pistage, une en décombres et la dernière, en surface. Il y avait donc, durant cette compétition, 92 conducteurs extrêmement compétents dans les épreuves de chiens sauvetage.

    Entre mercredi et jeudi matin, 23 équipes se sont données rendez-vous dans cette superbe ville. Nos équipes Françaises étaient logées au cœur de Žatec, dans un hôtel agréable,  situé sur une très jolie place.

    Les épreuves d'obéissance et de dextérité auraient dû être organisées sur un stade moderne de la ville de Zatec, mais l'administration, très influente dans ces pays, a décidé de transférer cette épreuve sur un autre stade dès le mercredi 22 août. Les organisateurs ont su s'adapter puisque le nouveau stade a été aménagé dans la nuit du mercredi au jeudi matin pour que les épreuves puissent débuter le 23 à partir de 14 heures. Nous avons reçu un très bon accueil de la part de l'organisatrice, Helena Sabatova, et de toute son équipe, et un temps ensoleillé nous a accompagné lors de ce championnat.

    L'ensemble des épreuves s'est très bien déroulé et le planning a été respecté durant ces quatre jours.

    La première journée a été consacrée au contrôle des chiens par un vétérinaire, la vérification de toutes les pièces administratives et la cérémonie d'ouverture.. A cet occasion, nous avons assisté un très beau défilé , assez émouvant , sur ce terrain de foot d’un vert lumineux et sous les applaudissements des spectateurs et supporters.

    Le vendredi et le samedi ont été consacrés à l'ensemble des épreuves et le rythme a été relativement soutenu. Les différents lieux pour les épreuves de recherche étaient situés à une quinzaine de minutes du stade.

    L'équipe de France « Pistage » a exécuté une obéissance et dextérité à 146/200 et une piste de 3000 pas avec 3 heures de refroidissement à 190/260. Cette équipe, extrêmement jeune, a fait preuve d'un bel esprit de solidarité lors de l'épreuve de pistage au cours de laquelle elle s'est trouvée confrontée à des carcasses d'animaux, énormément de souris, deux passages de route, et trois types de terrain. Elle a terminé à la troisième place avec les honneurs du juge puisque celui-ci nous a confirmé que la piste des Français était particulièrement difficile. Ce groupe était constitué de trois conductrices expérimentées et d'un capitaine, Camille Vachet, qui avait terminé en 2010 sur un podium, à la 1ère place, dans l'épreuve de recherche en Décombres .

    Equipe pistage 2013

    L'équipe de France Pistage - Zatec 2012

     

    L'équipe « Surface » a obtenu 150/200 dans les épreuves d'obéissance et de dextérité et 180/260 avec une recherche particulièrement rapide, en moins de 10 minutes, sur un terrain boisé d'environ 40 000 m². Malheureusement, l'interruption momentanée des aboiements de l'un des chiens, lors de la découverte, les a pénalisés de 60 points. Cette équipe très unie a su s'adapter à des modifications de dernière minute et à un terrain venteux. Elle termine donc cinquième sur neuf équipes engagées mais reste une équipe très prometteuse pour l'avenir. Mais pour ce groupe, je suis certain que cette évènement restera un très bon souvenir. Serge Kluczny, le capitaine de cette équipe a su adapter sa stratégie à un terrain particulièrement en pente est très boisée.

    Quant à l'équipe « Décombres », elle termine huitième avec 145/200 en obéissance et dextérité et une recherche à 114/260. Le terrain de décombres était particulièrement important et cette recherche s'est effectuée sur 5000 m² de gravats. Nous avions un bon groupe mais, un vent violent s'étant levé lors de leur passage, la localisation des deux dernières victimes a été particulièrement difficile. Ils ont su toutefois rester très déterminés en insistant même si les conditions climatiques les ont fortement pénalisés. Le capitaine, Christian Capillier, nous a montré sa capacité à gérer cette équipe même si le résultat n'était pas au rendez-vous.

    La remise des récompenses s'est déroulée sur le stade, le dimanche 26 août, dans une ambiance tout à fait chaleureuse quoique solennelle. A l'issue de la remise des prix, le défilé de clôture a été très impressionnant et toujours accompagné par les applaudissements soutenus des spectateurs. Le président de la commission sauvetage à la FCIFrans Jansen, a remercié les responsables tchèques de s'être adaptés aux difficultés de dernière minute .

    Nos équipes sont reparties avec le sentiment d'avoir donné le maximum. Un grand merci à Gaëlle Bonato, notre traductrice, qui a su être disponible, discrète et efficace durant cette compétition. En ce qui me concerne, l'objectif était de faire concourir un certain nombre de conducteurs afin que nous puissions acquérir un maximum d'expérience pour l'avenir de cette très belle spécialité et compter sur des conducteurs aguerris à ce type d'événement. Je tiens aussi à saluer la sportivité de nos conducteurs de chien, des capitaines d'équipe puisque, durant toute cette compétition, ils ont su nous démontrer une détermination sans faille et qu'ils seront très certainement au rendez-vous au prochain championnat du monde en 2014 à Turin.

    Yannick DOUAUD

    Equipes championnat du monde sauvetage zatec 2013

    http://www.chiensdesauvetage.fr/?p=1008

    Cérémonie d'ouverture
    Plus d'infos et de photos sur le site du championnat du monde des chiens de sauvetage 2012 

    Pour les résultats cliquez ici

  • Protection animale et dérives sectaires

    Bienvenue dans la Charity-Business (.... qui n'aime pas du tout la concurrence)

    Marre et un peu fatiguée de cette guerre qui oppose la Protection Animale aux Éleveurs Canins, il serait bon d'en cerner les enjeux, les errements et l'illusion qu'on a trouvé LE coupable à cette misère animale.

    Je fais de la Protection Animale (en free-lance) depuis plus de 30 ans et je dois constater que rien n'a beaucoup évolué quant à cette vendetta, cet acharnement stupide, disproportionné qui oppose la Protection Animale et le monde de l'Élevage Canin.

    On sait tous qu'il y a des brebis galeuses qui évoluent dans l'élevage, pourquoi cela surprend-il autant ? C'est l'humain qui est en cause, qui est à critiquer, qui est condamnable, non l'activité qu'il pratique. Compassion ne rime pas obligatoirement avec Protection Animale. Les bonnes âmes ne sont pas d'un seul côté. Il est cependant évident qu'il y a trop d'animaux, beaucoup trop d'éleveurs ou se définissant à tort comme tels. Ces pseudo-éleveurs sont néanmoins encouragés par la SCC qui n'effectue aucun contrôle, par des sites tels que
     Chien de France, les nombreux annuaires canins. Qui se soucie que ces éleveurs respectent la Législation ? Aucun contrôle n'est effectué. On peut voir des élevages possédant plus de 9 chiens adultes sans précision n° de SIRET, sans n° d'inscription d'Installation Classée. On est dans l'anarchie la plus totale. On est dans l'animal business, moyen comme un autre d'arrondir les fins de mois.

    Cependant, les bons éleveurs existent et il serait bon de ne pas les oublier et de ne pas faire d'amalgame dangereux.

    Tout comme il y a des bénévoles de Protection Animale qui sont critiquables. Tout comme il y a des Associations dont il serait bon de diligenter des expertises comptables car tout n'est pas altruiste, transparent. (cf. encore un scandale de la SPA de Paris concernant les dons et legs et des plus values de plusieurs dizaines millions d'euros entre 2003 et 2007). Tout n'est pas toujours entrepris pour le bien des animaux, certains animaux vivent un véritable calvaire dans ces refuges quand ils ne sont pas maltraités, sous-alimentés ou empoisonnés (scandale d'une certaine fourrière en région Centre) . Mieux vaut alors éviter de critiquer les éleveurs ... Que chacun balaie "déjà" devant sa porte !!!

    Pourquoi en serait-il autrement d'ailleurs. Ce n'est pas l'activité pratiquée, son étiquette, aussi clinquante soit-elle qui fait d'un être humain quelqu'un d'honorable et emprunt de compassion, de bon, d'honnête, çà se saurait. Dans tout ce que l'humain entreprend il y aura toujours des êtres foncièrement bons, altruistes et il viendra se greffer des personnes qui s'engagent dans ces combats pour des raisons bien moins nobles et désintéressées. Il serait vain de cibler ces individus, ils font partie du paysage de la Protection Animale, tout comme ces éleveurs véreux qui font parfois la Une des médias (et qui devraient la faire plus souvent selon moi s'ils n'étaient pas si bien protégés).

    Dans certaines Associations de Protection Animale, il y a des personnes qui ne veulent que le Pouvoir, leur ego gonflé à bloc, leur nombrilisme efface leur noble cause, tout comme certains élevages ne pensent qu'à écraser leurs confrères, toujours ramener la couverture à eux. Vouloir qu'on parle d'eux, qu'on les encense, qu'on leur déroule le tapis rouge !!! Ces êtres suffisants, arrogants sont les pires ennemis des animaux. Ces furies qui sévissent trop souvent dans la Protection Animale n'aident en rien les chiens, leur surpopulation et leur euthanasie en masse.

    Leur credo sur la stérilisation obligatoire comme seul salut ne sert à rien. Elles pourront manier le bistouri tant qu'elles veulent, à ne pas prendre le problème à sa source, réduit leur pseudo combat à néant ! La preuve, depuis que ces personnes stérilisent chiens et chiennes à tour de bras, les refuges ne désemplissent pas. Mieux, certaines Associations pour fournir à la demande, importent des chiots et des chiens adultes de l'étranger (Lévriers de type Galgos d'Espagne importés en masse par camions pleins à craquer par les Associations de Lévriers ou chiens croisés de Roumanie ou Slovaquie par de célèbres Associations etc....) comme si en France on manquait de chiens en détresse à adopter, à sauver !!!

    MARCHE PARALLÈLE

    Comme si nos refuges n'étaient pas assez remplis pour en plus, faire venir des chiens de l'étranger ! La Charity Business est un véritable marché parallèle qui engraisse au passage beaucoup de monde mais qui n'aide en rien les chiens français abandonnés. On se donne bonne conscience, on utilise un discours larmoyant avec photos chocs de certains chiens martyrisés pour attendrir, faire pleurer dans les chaumières dont les Associations de Défense des Lévriers d'Espagne en usent et abusent. Ne nous leurrons pas les 3/4 de ces Lévriers de type Galgos n'ont pas été martyrisés. Ils servent juste la plupart du temps de "vitrine et d'attrape-nigauds".

    Durant ce temps, le nombre de chiens provenant de l'étranger augmente chaque année, tout comme augmente le nombre de chiens français abandonnés (croisés pour les presque 4/4). Certaines associations importent même des chienscroisés d'Espagne, sisisi c'est hallucinant ... mais vrai. Un chien estampillé "made in Espagne" ou "made in Roumanie" est plus vendeur, le filon est bon, le marketing très efficace ! Et gaffe à vous si vous vous opposez à ce scandale ... Les retombées sont terribles, on vous reproche votre manque de compassion, votre froideur envers ces pauvres chiens. Il ne vient pas à l'idée de ces bonnes personnes, qu'on a en France les mêmes. Mais nos chiens franco-français maltraités EUX ne semblent pas les intéresser. On est là dans l'apitoiement facile mais qui rapporte gros, très gros. Et puis le gogo qui a craqué pour un gentil corniaud roumain ou espagnol est fier de claironner partout qu'il a sauvé un pauvre toutou qui vient de l'enfer. Celui qui pourrit dans sa SPA à 3 kms de chez lui n'est pas assez "exotique". La quasi totalité des soi-disant Galgos d'Espagne qu'on ramène par camions sont au 3/4 des croisés et pas tous maltraités. Certaines Associations importent même des chiots, oui oui des chiots de type Galgos arrivent chez nous. On est là dans le business pur et dur.

    Pour autant je suis extrêmement irritée par cette attitude récurrente de casser de l'éleveur, pratique quasi généralisée dans la Protection Animale. Tous des véreux, la messe est dite.

    Un Éleveur est mis au courant qu'un chien né chez lui se trouve en SPA ou en accueil dans une Association ? Il peut toujours courir pour récupérer le chien, celui-ci restera dans son box en béton jusqu'à ce qu'un "gentil" particulier ne vienne l'adopter. Pensez donc, cet éleveur ne veut le récupérer que pour son Élevage, il n'est intéressé que par le côté financier du chien. Il n'est pas digne vu "qu'il vend des chiens" ... Que dire de ces Associations dont la survie dépend de ces très nombreux chiens placés pour la modique somme de 250 à 300 € ? Chiens dont les Associations claironnent en chœur qu'ils resteront "à vie" sous la protection de l'Association. En clair cela veut dire que vous ne serez jamais propriétaire de votre chien. Et soyez sûr que ces Associations se livrent entre-elles une guerre sans merci pour récupérer ce marché juteux. C'est à celle qui importa en France le plus de chiens possible et pas tous en règle en plus. Alors après on vous ressort le couplet qu'elles luttent contre l'Animal marchandise .... c'est vraiment se foutre du monde.

    Lorsqu'on voit la rapacité et l'âpreté au gain de certaines Associations, je pense qu'elles feraient de se regarder dans un miroir avec d'accuser les éleveurs des pires bassesses et de faire "commerce" du chien.


    Les Associations de Protection Animale accusent les Éleveurs d'être la cause des abandons, que leurs chiens sont la cause directe du surpeuplement des refuges. On pourrait en rire si ce n'était aussi stupide, ridicule et faux. On sait tous que la quasi totalité des chiens en refuge sont des chiens croisés ou issus de portées NON-LOF qui inondent les sites de
     vente d'animaux en ligne (3 fois sur 4 ces annonces de vente de chiots sont illégales). On sait tous également que certains élevages véreux inondent leur ex-reproducteurs dans les SPA et que toutes les actions en justice engagées contre ces éleveurs véreux sont classées sans suite par les Procureurs de la République..

    Arrêtons cette hypocrisie, ce mensonge scandaleux. Non ce ne sont pas les chiens de race issus de particuliers qui engorgent les refuges. Non ce ne sont pas les Éleveurs sérieux qui sont à l'origine de ces milliers d'euthanasies chaque année. J'ai connu et je connais encore personnellement de très bons Éleveurs qui assurent "à vie" leur responsabilité, qui récupèrent les chiens qu'ils ont fait naître dès lors qu'ils sont prévenus par les maîtres. J'en connais qui font 800 kms pour aller chercher un chien que le maître, pour différentes raisons ne peut plus garder. J'en connais d'autres qui produisent et ne font aucun "service après-vente". Ils se contentent de vendre des "produits", à d'autres de s'investir pour les sauver.

    Arrêtons de combattre les bons Éleveurs, arrêtons de leur pourrir la vie, de les insulter. Arrêtons de les stigmatiser, de les accuser de n'être que de vulgaires commerçants sans éthique ni morale. Oui il y a trop d'éleveurs dont beaucoup ne sont pas en règle, oui il y a trop de chiots produits - mais que fait l'État ? Que fait la SCC, que font les Clubs de Race, RIEN. Chacun se contente d'encaisser, car c'est un marché juteux n'en doutons pas..

    Essayons plutôt de faire comprendre à ces milliers de particuliers que faire saillir leur adorable Mirza croisée caniche/ratier n'est pas nécessaire pour leur chienne. Essayons de leur faire comprendre que vouloir faire saillir ladite Mirza par le chien du voisin pour garder un chiot tant sa maman est adorable est une grossière erreur. Cette douce Mirza ne fera pas qu'un unique chiot et où finira le reste de la portée ? Où finiront les chiots invendus ? Que la DGCCRF fasse son travail et mette le nez dans ces site d'annonces où les chiens à vendre pullulent dans la plus parfaite illégalité et s'occupe de ces centaines d'éleveurs qui ne sont pas en règle et qui s'inscrivent sur
     Chiens de France en écoulant du "chien" en masse.

    Que ces Associations ne se trompent pas de cible, les refuges sont remplis à cause de ce type de comportement et/ou de la non-application des  Lois par ces soi-disant éleveurs qui poussent comme des champignons sans être le moins du monde inquiétés. Ces milliers d'euthanasies ne sont pas de la seule responsabilité des Éleveurs sauf de ces éleveurs indignes qui sont la honte de l'Élevage Canin ou Félin et trop souvent protégés tant par la SCC que par certainesDDSV/DDPP. Responsabilité également de ces gentils particuliers (ou pseudo éleveurs familiaux) qui produisent du NON LOF à tour de bras ... pour mettre du beurre dans les épinards !!!

    Qu'on fasse également comprendre aux propriétaires de chiens, que leur toutou n'est pas un bébé, il n'est pas et ne sera jamais l'enfant de la famille. Qu'il doit recevoir une éducation, une vraie, adaptée à son espèce. Il doit être et rester un chien, ami de la famille. Il doit être bien sociabilisé, sorti régulièrement et pas uniquement pour faire ses besoins, bien  nourri et protégé des différentes maladies. On doit l'intégrer à la meute humaine, le faire vivre avec elle (et non sur le balcon, dans le garage ou dans la cave) en gardant à l'esprit qu'il est UN CHIEN et doit être traité comme tel. Seul moyen pour avoir un super ami, bien dans ses pattounes et qui respecte chaque membre de la famille. Que les Associations informent leurs adoptants de ce qu'est vraiment un chien plutôt que de ne penser qu'à l'adoption. Que ces adoptions soient réfléchies, que les entretiens avec les nouveaux adoptants soient basés sur la vraie capacité de ceux-ci à pouvoir gérer un chien. Que ce chien de par son gabarit, son caractère, son passé soit compatible avec leur style de vie, la composition de leur famille et surtout leur capacité à le comprendre, à comprendre son langage, sa psychologie ...

    Ceci étant précisé, force est de constater que toute cette énergie à combattre l'Élevage Canin, se fait malheureusement au détriment des chiens. Tout comme il est stupide d'argumenter qu'un chien ne se vend pas, qu'il n'est pas une chose, un objet. Un chien adopté en SPA "se vend" également parfois assez cher sous prétexte qu'il ressemble vaguement à un chien de race. Pourquoi ne pas récupérer les frais qu'occasionnent l'entretien d'un chien sous prétexte qu'on est Éleveur ? et de l'autoriser dès lors qu'on a la casquette "Protection Animale" ? Un éleveur paie ses croquettes (les refuges rarement), paie les frais vétérinaires, paie les différents documents à la SCC, très souvent cotise à la MSA, passe du temps à s'occuper de ses chiens et chiots, de jour comme de nuit (lors des mises bas). Il est donc normal qu'un chiot se vende. Vendre un chiot de race (donc inscrit au LOF) dont les parents sont équilibrés, testés au niveau des différentes maladies inhérentes à sa race  a un coût. Un chiot bien sociabilisé, en bonne santé, qui fera le bonheur de son futur maître a un coût. Le temps que passe un Éleveur à produire des chiots sains et équilibrés n'est pas vain. Le propriétaire en sera heureux et ce chien ne risque pas de finir en refuge car l'Éleveur assure un suivi pour peu que l'acheteur le désire. Il saura qu'il peut au moindre problème compter sur son Éleveur. Ce que ne fera jamais une Animalerie ou un éleveur véreux.

     La Cynophilie en France doit être défendue, les Races Canines protégées, c'est de notre patrimoine des races canines que nous parlons ! Arrêtons de fustiger les vrais Éleveurs canins et entreprenons sérieusement par la prévention de faire comprendre que la reproduction sauvage et généralement bien admise des chiens croisés est le vrai scandale de notre temps.


    Maintenant serait-il utopique, irréaliste, d'imaginer ne serait-ce qu'un instant que les bonnes volontés puissent s'unir pour défendre les chiens ? J'entends par bonnes volontés, les Éleveurs sérieux et responsables main dans la main avec les Associations de Protection Animale, celles qui œuvrent vraiment pour les animaux rejetés, les abandonnés, les chiens mis au ban de la Société pour délit de sale gueule (les chiens catégorisés).

    Pointer du doigt certains types de chiens, les accuser de tous les maux est un manque flagrant de connaissance. Un chien n'est pas agressif parce qu'il est de type molosse. Aucun chien n'est agressif ou alors tous les chiens le sont potentiellement. Un gentil Labrador ou Épagneul Breton peut faire de gros dégâts, il peut mutiler ou tuer de la même façon qu'un Am'Staff ou Dogue de Bordeaux ou Rottweiler ... La raison s'explique par son manque d'éducation, son origine plus que douteuse ou manque de socialisation. La faute n'est pas chez le chien mais chez son naisseur et/ou son propriétaire. Un chien maltraité ou mal éduqué voire les deux en même temps peut péter un plomb à tout moment quelque soit sa race ou non race. Des teckels ont déjà tués des enfants, des chiens de petites tailles ont déjà tués des bébés en France et en Europe.


    Certaines Associations honorables et très impliquées se sentent bien seules, démunies face à tout ce qu'il y a à entreprendre pour que le chien soit réhabilité sans discrimination aucune. Que cessent toutes les querelles de chapelle qui sévissent entre les Associations, que toute cette énergie soit dirigée uniquement vers les chiens. Qu'on cherche plus ce qui nous rapproche que ce qui nous divise. Cessons le "diviser pour mieux régner" ! Les chiens sont maltraités, sont torturés, sont sacrifiés et ce dans l'indifférence quasi générale.

    L'animal n'a droit à aucune Justice, on peut tout lui faire. Oh bien sûr quand on entend parler d'actes de barbarie, beaucoup d'entre nous sont horrifiés mais que fait-on à part blablater sur les forums ? Quels actes suivent notre révolte, notre indignation ? Aucun acte, on reprend nos petites affaires, son petit train train voire on se défausse sur certaines Associations de Protection Animale, à elles d'agir, c'est soi-disant leur job !!!

    Déjà que certaines (souvent les plus connues) à part discourir sur certains médias n'agissent que très rarement, je le sais pour en avoir contacté plusieurs pour des actes avérés de maltraitance. A vous en tant que simple amoureux des animaux de faire l'enquête à leur place, d'y passer plusieurs mois, ensuite quand le dossier est bien bouclé, finalisé, elles poursuivent en justice et se vantent ensuite sur leur Site d'avoir dénoncé tel individu, tel élevage, d'être les Meilleures, les plus Efficaces. Ces personnes de l'ombre qui s'épuisent à enquêter en ont marre. Marre de voir la Protection Animale être plus intéressée par sa notoriété que pour la cause qu'elle prétend défendre. Si une "affaire" n'est pas médiatisable, personne ne bouge pas, on s'oriente volontairement vers les affaires qui vont faire du bruit et pas grave si cette inertie coûte la vie à de nombreux animaux.

    Bon sang unissons-nous, simples propriétaires ou éleveurs de chiens (ou chats) auprès des Associations qui ont vraiment comme unique but le respect des animaux. Œuvrons avec elles main dans ma main pour que la Législation soit vraiment appliquée. Les Lois censées protéger les animaux existent mais ne sont quasi jamais appliquées par la Justice, pas plus que les autorités cynophiles réduites à n'être que des tiroirs caisses.

    Peu de Procureurs de la République poursuivent les actes de maltraitance animale, souvent, trop souvent les dossiers sont classés sans suite. Par contre si ces chiens maltraités commettent  un jour l'irréparable, tous les médias nous inondent, jusqu'à l'écœurement sur ces chiens-tueurs qu'il faut éradiquer. On pardonne aux coupables et on tue les victimes, toutes les victimes, qu'il s'agisse du chien comme de la personne agressée. Cette personne mutilée ou tuée ne l'aurait jamais été si la Justice avait fait SON TRAVAIL ! Pas de prévention, juste la répression une fois l'horreur perpétrée.

    Les animaux ont besoin d'une révolution de nos consciences, de notre mobilisation active pour que plus jamais on ne lise sur Internet ou dans le Journal qu'un charnier a été découvert dans tel chenil, que tel chien est mort de faim ou sous les coups de son maître barbare. On ne doit plus apprendre qu'un enfant ou une personne adulte a été dévoré par son chien ou par un chien errant.

    On ne doit plus également, stigmatiser certaines Races Canines (donc au LOF) dès lors qu'un chien "ressemblant vaguement" par temps de brouillard à un Rottweiler, Dogue ou American Staffordshire Bull Terrier attaque un être humain. Soutenons ces Races et leurs défenseurs avant que d'autres chiens ne soient mis à l'index et n'entrent dans le collimateur de nos élites bureaucrates qui n'y connaissent rien et qui ne veulent surtout pas s'informer !

    Aidons les Associations qui font un vrai travail de fond, qui alertent les pouvoirs publics (en vain car insuffisamment soutenues), aidons-les par notre présence et notre engagement concret à faire qu'un jour ENSEMBLE, MAIN DANS LA MAIN, on donne à l'animal de compagnie la vraie place qu'il mérite en tant qu'Être Vivant.

    En clair, soyons comme nos chiens, fidèles, aimants et protecteurs ! Nos chiens ne souffrent pas de surdimensionnement d'ego et si on tentait pour une fois, de leur ressembler un tout petit peu !!! Si on essayait de s'investir sans arrière pensée, uniquement pour le bien de ceux que nous prétendons aimer. Si on essayait de moins parler ou de parler "vrai" sans recherche de gloire ou de notoriété. Si on essayait de nous rapprocher des structures qui œuvrent réellement sur le terrain, qui contactent notre Gouvernement, que nos "pétitions" ne soient pas mises à la poubelle sitôt lues par nos Élites. On a besoin d'un vrai Mouvement solide, unifié qui porterait un vrai projet de l'animal dans notre Société. Apprendre à vivre ensemble, dans le respect de chaque espèce et de ses besoins.

    Quand je vois des Associations de Protection Animale très connues s'investir activement pour des chiens d'Espagne, de Roumanie ou de Slovaquie alors qu'en France on constate les mêmes atrocités sans que cela ne les pousse à agir, là j'enrage !!! Quand je vois la Fondation Brigitte Bardot qui se refuse à intervenir sur un dossier concernant un éleveur indigne qui bafoue la Législation sur la Protection Animale, oui j'ai les nerfs. Quand je vois cet "exotisme" cher aux Associations de Protection Animale qui consiste à agir pour les chiens à l'étranger et qui ferme les yeux sur ce qui se passe en France, je suis désespérée, désespérée par ces appels aux dons dont le profit ne servira qu'aux chiens résidant hors de France. Avons-nous le droit et la légitimité de faire la morale aux autres pays sur leur façon de traiter leurs chiens, alors que chez nous il y a tant à faire pour donner un vrai statut à l'animal de compagnie, à faire respecter la Loi dès lors qu'un animal est maltraité. La Justice en France pour la défense des animaux n'existe pas. Les lois pourtant nombreuses ne sont pas respectées et les actions en justice contre les barbares sont classées sans suite par les Procureurs de la République.

    Copyright ©
     
    http://www.best.of.ghostdance.jed.st/union.htm

    Merci à Dominique Truteau-Fouet  de nous avoir autorisés à publier son article.

  • Lettre ouverte à la Direction de la SPA : les masques doivent tomber !

                                                                                      Maitre Lebossé, Monsieur le directeur général, 

    Nous sommes des adhérents, bénévoles, adoptants et sympathisants de la SPA et nous avons fait nos preuves depuis de nombreuses années en matière de protection animale, fidèles au poste en dépit des aléas de gouvernance nationale ou locale déficiente que nous subissons depuis une bonne quinzaine d’années. 

    La toute nouvelle direction SPA aux compétences de gestion discutables, voire nulles en protection animale, mise en place par vos soins depuis moins de 18 mois, serait bienvenue de prendre en compte l’énorme volume de travail gratuit que nous lui procurons par amour des animaux et sans la moindre contrepartie, fut-elle honorifique ou morale.

    Ce travail purement désintéressé est notre fierté et nous estimons qu’il mérite, sinon votre reconnaissance, du moins un minimum de respect de la part des dirigeants très confortablement rémunérés par la SPA, c'est-à-dire grâce à l’argent des donateurs. Nos adhérents et donateurs doivent savoir que ce sont 20 millions d’euros qui partent en charges salariales au bénéfice de 649 salariés, avant même que le premier centime d’euros profite à nos petits protégés… Combien parmi ces salariés, sont réellement motivés par la cause animale ? Une majorité d’entre eux est sous-qualifiée, sans profils de postes définis, sans évaluation ni obligation de résultat, ni objectif fixé pour chacun… Navigation à vue et improbable bricolage continuent à COMPROMETTRE le fonctionnement et l’objet social de notre association qui consiste à recueillir, soigner et faire adopter les animaux de compagnie en détresse.

    Or que constatons-nous depuis plus de trois ans d’administration provisoire supportée par notre association, suite aux sévères réprimandes de la Cour des comptes dans son rapport de septembre 2009 ?

    Après avoir subi tous les désordres scandaleux dus à la lutte des clans et à l’incompétence de 24 administrateurs non professionnels, nous souffrons aujourd’hui de décisions arbitraires et d’un cynisme plus choquant encore. De la part cette fois ci, de professionnels grassement rémunérés ! En effet l’orientation imposée et revendiquée par la très coûteuse administration provisoire, visant à gérer notre association 1901 comme une entreprise commerciale –soit une animalerie à bon marché- exclusivement pilotée par des salariés, nous apparaît comme antynomique et compromettant gravement l’objet social de la SPA, qui est de SAUVER PROTEGER AIMER. Une belle devise que vous avez réduit à l’état d’un slogan publicitaire pour alimenter la pompe à fric. Nous disons STOP à l’exploitation animale sous couvert de « protection » et STOP à l’imposture.

    Notre association doit rester une œuvre de bienfaisance animale et continuer à faire face à toute détresse signalée, dans la mesure de ses nombreuses capacités d’accueil.

    Hélas, force est de constater que le soi-disant « renouveau de la SPA » n’est qu’un discours creux s’arqueboutant sur des opérations marketing coûteuses et contestables (Trocadéro 160 000 €, Kidexpo 48 000 €, Chalet Champs-elysées 15 000 € etc…), et sur une véritable manipulation par l’image, ainsi que des appels aux dons de plus en plus agressifs et aussi peu respectueux du public adulte que des enfants et des animaux qui sont tous pris pour des demeurés voire des imbéciles ! Chantage affectif, culpabilisation maximum du donateur pour les fêtes de Noël et la ringardise en prime.

    Les dirigeants de la SPA doivent abandonner la course à l’abîme d’une gestion mercantile, tandis qu’une communication SAINE doit s’appuyer sur la réalité et les difficultés des refuges et dispensaires SPA. Un minimum de « parler vrai » et un vrai travail d’éducation du public nous sembleraient être plus efficaces et conforme aux attentes de la population, que ce très maladroit triomphalisme (« on est les meilleurs !!! ») assorti d’un bluff de communication qui, de mailings en mensonges ou effets d’annonce, réduit la SPA à n’être plus qu’une « belle idée trahie »…

    Par ailleurs, nous prions la préposée à la « communication SPA » de cesser de harceler nos amis allemands à propos de la zoophilie, sachant qu’une loi est en instance d’être adoptée, au cas où elle l’ignorerait… Très fâcheuse également cette ancienne manie SPA de s’approprier le travail des autres associations spécialisées et des autres causes dans un but de publicité tapageuse en vue d’impressionner le DONATEUR. Corrida, vivisection, fourrure, phoques, zoophilie et autres pigeons… tout y passe sur un site internet transformé en véritable miroir aux alouettes donatrices ! Et surtout STOP A LA CENSURE des adhérents trop curieux - pourtant invités à s’exprimer par leurs commentaires- par la « chargée de com’ » embauchée il y a tout juste cinq mois sans profil de poste clairement défini.

    Compte tenu de ce qui précède, nous bénévoles fidèles et expérimentés de la SPA, adoptants, donateurs et sympathisants demandons à l’administration provisoire et au Directeur général de l’association de : 

    - 1) revenir d’urgence aux fondamentaux de la protection des animaux, sans oublier que la SPA est investie d’une mission de service public et qu’elle bénéficie à ce titre de conventions de fourrières et subventions diverses.

    - 2) de faire cesser toutes pratiques qui aggravent incompréhension ou rivalités entre bénévoles et salariés. Les attributions des uns et des autres doivent être clairement définies et consignées une fois pour toutes. 

    - 3) de cesser toutes pratiques de menaces de procès, chantage, manipulation ou harcèlement moral (nombreux dossiers aux RH), qui placent bénévoles et salariés dans une insécurité psychologique et morale préjudiciable à une bonne atmosphère et donc, aux animaux des refuges et dispensaires, ainsi qu’aux adoptants.

    - 4) de renoncer aux dépenses somptuaires telles que salon Kidexpo à 48 000 € , amphis à 6 000 €/jour, honoraires faramineux d’avocats, d’architectes, de contentieux et cabinets divers et ruineux, qui ont pour conséquence une CURE D’AUSTERITE INTOLERABLE imposée aux animaux. Non aux restrictions des soins, des stérilisations et NON aux milliers d’euthanasies perpétrées dans les refuges et fourrières SPA !

    - 5) de parer enfin avec équité à la grande misère de trop nombreux refuges poubelles SPA. Un refuge flambant neuf à 3,5 millions d’euros ne doit pas servir de vitrine ou d’arbre qui cache la forêt de tant de prisons vétustes pour animaux, comme à Genneviliers, Cherbourg, Albi, Clion ou Yvré l’Evèque pour ne citer que ceux-la…

    - 6) rendre compte en toute transparence des actes de gestion, rapports de mission de l’administratrice « provisoire », projets et politique d’avenir de la SPA qui demeurent largement illisibles en l’état actuel des choses.

    - 7) de respecter enfin les droits de la défense et le principe du débat contradictoire dans toutes les procédures judiciaires ou mesures de rétorsion prises de façon arbitraires -voire en catimini- à l’égard de certains adhérents. STOP à la judiciarisation ruineuse du DEBAT et du militantisme contestataire, qui relèvent des libertés publiques fondamentales dans une démocratie. Ces libertés sont garanties par les droits français et européens : nous n’en voulons pour preuve que les très nombreux « procès en diffamation » PERDUS par la direction SPA contre des adhérents ! 

    Nous adhérents bénévoles fidèles et expérimentés de la SPA, demandons également à la toute nouvelle direction de l’association de renoncer enfin au temps du mépris qui consiste à nous ignorer sans JAMAIS répondre à nos innombrables courriers et demandes d’explications auprès du dégé, de l’administratrice, ou de son ami le juge Kurz qui ne cesse de proroger sa mission juteuse, depuis plus de trois ans… Et ça va durer encore longtemps ???

    Nous adhérents bénévoles de la SPA exigeons enfin des réponses à des questions aussi fondamentales que le refus des nouveaux statuts par les autorités de Tutelle, un an après leur vote en AG extraordinaire (obtenu à l’arraché) ! Des statuts confiés au brillant Stéphane Dumaine-Martin avocat personnel et ami de Michèle Lebossé : pourquoi LUI ? Et surtout, COMBIEN CA COÛTE ? Charcutés depuis dix ans par quatre cabinets d’avocats gourmands, nous aurons sans conteste LES STATUTS LES PLUS CHERS de la République associative !

    Nous exigeons également le restauration d’une lettre d’information (sans langue de bois,svp !) des ADHERENTS et non plus des SEULS DONATEURS ! 

    Nous attendons toujours par ailleurs, des explications précises sur le mode de calcul des honoraires exorbitants de l’administrateur provisoire Maître Lebossé, soit près de 570 000 euros en 2010 !!!

    Enfin, last but not least, nous exigeons une mise au point officielle de la SPA sur l’ambiguité insupportable qui consiste à faire croire à une campagne permanente de recherche de bénévoles, tandis que les plus anciens et les plus actifs de ces bénévoles sont méprisés, accusés, culpabilisés ou purement et simplement CHASSES DE LEUR BENEVOLAT sur de trop nombreux sites et refuges de l’association… avec des conséquences extrêmement pénalisantes et INJUSTES pour nos pauvres animaux encagés et ainsi privés du réconfort de quelques ballades ou caresses indispensables à leur équilibre…

    LE ROTTWEILER EN COLERE

    A suivre…

    Chers adhérents, bénévoles, adoptants et donateurs de la SPA qui comprenez notre indignation et qui croyez en la valeur de notre engagement pour la cause animale, SIGNEZ notre Lettre ouverte à une DIRECTION INDIFFERENTE à la souffrance des gens comme des animaux de trop nombreux refuges-poubelles et dispensaires SPA. 
    Exigeons de vraies réponses à nos questions et attentes légitimes !

    Ecrit par: Cochon Napoléon, le 13 décembre 2012.

  • Le collectionneur d'animaux

    L’amassement compulsif est largement connu, mais ce n’est pas le cas de l’ « animal hoarding ». Les personnes qui en sont atteintes détiennent une grande variété d’animaux dans un espace confiné et ne peuvent souvent pas satisfaire aux normes sanitaires.

    En Allemagne, un cabinet vétérinaire sur deux a déjà été confronté à au moins un cas d’ « animal hoarding ». La prise en charge dure en moyenne trois ans. La moitié des 500 associations de protection des animaux ayant un refuge fermé a déjà dû prendre en charge des animaux trouvés dans des cas d’ « animal hoarding ».
    Accapareurs d’animaux ou disciples de Diogène ?

    Dans les publications scientifiques le terme de « compulsive hoarding » est utilisé. Cette désignation, « amassement compulsif », décrit ainsi le mieux ce dysfonctionnement. Certaines personnes concernées collectionnent les squames de peau, la cire des oreilles, les ongles coupés, et d’autres choses encore. Elles les mettent soigneusement dans des sacs et les cataloguent comme des timbres. Dans la littérature allemande, le terme d’amassement compulsif n’est pas souvent utilisé. Au lieu de cela, le terme le plus utilisé est celui de « Messie-Syndrom » (mess en anglais : désordre, pagaille).

    Dans les pays anglophones, cependant, ce terme est inconnu. Le syndrome d’amassement est très similaire au syndrome de Diogène, pour lequel on observe de manière typique une négligence corporelle présentée sans honte et un âge avancé des victimes. La description du syndrome de Diogène, aussi appelé syllogomanie, nous ramène au philosophe Diogène de Sinope (391-323 avant J.-C.). Il était connu pour son peu de besoins primaires et son opposition aux innovations. Il aurait vécu comme un ascète dans une niche pour chien.

    Profil : femme dans la cinquantaine

    Le hoarder (« personne qui amasse ») - ou mieux la hoarderine - typique est une femme, âgée en moyenne 50 ans et qui rassemble principalement des chats et des chiens. Les lapins et les oiseaux sont aussi sur la liste d’achats réguliers. Ce profil ressort, entre autres, des recherches du groupe de travail scientifique interdisciplinaire Hoarding of Animals Research Consortium (HARC) ; en 1999, la première étude systématique sur le sujet fut publiée aux États-Unis. Le nombre moyen d’animaux possédés était de 39, dans 69% des cas, le sol de l’habitation était couvert d’excréments d’animaux, dans un quart des cas, même le lit des hoarders l’était. Il n’est pas encore très clair si ces données peuvent s’appliquer aux hoarders allemands. Les études menées en Allemagne sont très rares.

    Sauveur de chiens ou exploiteur d’animaux ?

    La motivation pour avoir de nombreux animaux peut être variée. Certains se considèrent comme des soignants, certains comme de nobles libérateurs des animaux. Et puis, il y a aussi les éleveurs chaotiques et les exploiteurs égoïstes.

    Soigneur exagéré :
    • essaie de s’occuper des animaux
    • ne peut pas régler efficacement les problèmes
    • est débordé
    • les animaux se reproduisent (de manière passive, pas de collection active)
    • introverti, isolé socialement
    • amoindrit le problème (mais en général ne le nie pas totalement)
    • les animaux ont pour lui une haute priorité (met les animaux au même niveau que les humains)
    Sauveur / libérateur :
    • accueillir des animaux est pour lui une mission
    • a peur de la mort et rejette strictement l’euthanasie pour les animaux
    • pense qu’il est le seul à pouvoir apporter des bienfaits aux animaux
    • forte tendance à la collection active, même si le nombre d’animaux dépasse les possibilités de soins
    • ne peut refuser aucun animal
    • évite les autorités, les instructions données ne sont pas suivies
    • n’est pas nécessairement isolé socialement
    Éleveur :
    • achète des animaux dans le but de les reproduire, les exposer et les vendre
    • au cours du temps, perd de plus en plus la vue d’ensemble sur son élevage qu’il augmente uniquement dans un but d’exposition et de vente
    • les animaux se multiplient, les ventes ne se font pas ou sont en nombre trop faible, l’élevage augmente
    Exploiteur :
    • les animaux sont achetés à des fins égoïstes
    • l’homme est égoïste, souvent narcissique, n’a aucun sentiment de culpabilité ou d’empathie
    • il apparaît confiant en lui-même
    • peut impressionner les autorités et d’autres personnes et tromper les gens pendant longtemps (bon comédien)
    Selon Deininger, E, Akademie für Tierschutz, Neubiberg, kleintier konkret 2010; 13(2): 26-31
    Hoarder en fuite

    Pour éviter les poursuites, les concernés déménagent dans un autre district pour dépendre d’un autre service vétérinaire. La personne n’est généralement pas consciente du fait que son comportement est anormal. Ce comportement est typique dans de nombreux cas d’addiction et d’obsession. « Dans près de deux tiers des cas, les animaux sont blessés, dans un tiers des cas, ils manquent de nourriture et / ou d’eau », déclara Dr. med vet. Tina Susan Sperling, qui fit sa thèse à l’école vétérinaire de Hanovre sur l’Animal Hoarding. L’amassement compulsif produit chez les personnes concernées et leurs parents une détresse considérable et une altération du fonctionnement social. Le symptôme le plus notable de l’amassement compulsif est le désordre flagrant qui est causé par l’accumulation d’objets.

    Selon Frost et Hartl, l’amassement compulsif a les caractéristiques suivantes :
    • acquisition compulsive de choses qui sont inutiles et sans valeur ou de peu de valeur, accompagnée de l’incapacité de jeter/se débarrasser des choses inutiles, inintéressantes
    • l’espace de vie est recouvert, de sorte qu’il ne peut pas être utilisé de façon adéquate
    • les symptômes causent une détresse sévère et un problème social
    Causes:

    Les troubles addictifs, les troubles obsessionnels compulsifs et la gamme complète des névroses peuvent être la cause de l’amassement d’animaux. C’est aussi le cas de troubles de la personnalité comme par exemple les troubles borderline et les psychoses, la schizophrénie ainsi que les troubles maniaco-dépressifs. Il est relativement fréquent de trouver, conjointement à la collection animale, des maladies liées à l’âge telles que la démence et la maladie d’Alzheimer ou même le TDAH.

    Dans la plupart des cas, cependant, les symptômes furent décrits et étudiés chez des personnes souffrant de TOC. La proportion de patients atteints de trouble obsessionnel compulsif qui souffrent en même temps d’amassement compulsif est, selon l’étude, comprise entre 18 et 40 pour cent. Saxena et al. publièrent les résultats d’une étude par PET. Dans le cortex cingulaire postérieur du hoarder, une diminution du métabolisme du glucose fut découverte. Par rapport aux patients atteints de TOC sans amassement compulsif (n = 33), les patients avec amassement compulsif ont un métabolisme du glucose plus faible dans le cortex préfrontal dorsolatéral.


    Thérapie : la désintoxication (animale):

    En utilisant la discussion, les amendes et à travers la limitation du nombre d’animaux ou la confiscation des animaux élevés, les services vétérinaires tentent de persuader les propriétaires d’animaux concernés de réfléchir. Aux États-Unis, Steketee et Frost développèrent un programme de traitement de 26 séances basé sur le modèle cognitivo-comportemental d’amassement compulsif par Frost and Hartl. Le traitement dure environ six mois. Par ailleurs, en plus des rendez-vous de prise en charge en cabinet ou en clinique, la thérapie a aussi lieu dans l’environnement habituel du patient. D’un point de vue pharmacologique, des antidépresseurs du groupe des ISRS n’ont pas été particulièrement efficaces. Dans une étude sur le citalopram, contrôlée par placebo, réalisée durant 12 semaines, comprenant 401 hoarders, le traitement a été peu efficace. Lors d’une étude ouverte sur le traitement par la paroxétine chez 97 patients, il a été observé que la thérapie fut une réussite chez un tiers des patients.

    L’Académie allemande de protection des animaux a reconnu le problème et donne les conseils suivant :

    • Les informations sur l’animal hoarding doivent être diffusées de manière plus large parmi les experts (vétérinaires, responsables des services vétérinaires, avocats, psychologues, travailleurs sociaux).
    • Le vétérinaire des services vétérinaires officiels doit, en cas de soupçon d’un cas d’animal hoarding, avoir un droit d’accès aux sites.
    • Un registre central est nécessaire pour tous les cabinets vétérinaires et, dans les informations sur les propriétaires d’animaux, il peut être indiqué si des violations de la loi sur la protection des animaux ont été constatées.
    • L’approfondissement de la recherche en psychologie et en médecine, notamment en termes de traitement et de prévention, est nécessaire.
    • Afin d’aider les personnes et les animaux, des opportunités doivent être mises en place pour traiter les malades de manière professionnelle grâce à des thérapeutes formés.

    Dans sa thèse, le Dr Sperling estima à 52 569 le nombre d’animaux amassés en Allemagne. Ceux-ci sont détenus par seulement 501 hoarders. Comme cela fut publié dans le journal Westdeutsche Zeitung : « Celui qui a plus de 100 animaux a vraisemblablement un problème »


    Texte écrit par :Matthias Bastigkeit,Journaliste médical,Geschendorf le 31/10/2012.

    Source:http://news.doccheck.com/fr/article/211647-animal-hoarding-un-de-plus/

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  • Nouveautés réglementaires

    Nouveautés réglementaires dans le domaine de la protection des animaux de compagnie d’espèces domestiques

    • Arrêté du 31 juillet 2012 relatif au contenu du certificat de bonne santé délivré pour les chats mentionné au IV de l’article L. 214-8 du code rural et de la pêche maritime
    • Arrêté du 31 juillet 2012 relatif aux mentions essentielles devant figurer sur les équipements utilisés pour la présentation des animaux de compagnie d’espèces domestiques en vue de leur cession ainsi qu’au contenu du document d’information et de l’attestation de cession mentionnés au I de l’article L. 214-8 du code rural et de la pêche maritime
    • Arrêté du 31 juillet 2012 relatif aux modalités de demande et de délivrance du certificat de capacité destiné à l’exercice des activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques ainsi qu’aux modalités d’actualisation des connaissances du titulaire de ce certificat

    Ces trois arrêtés visent, notamment à :

     Mieux informer et responsabiliser les acquéreurs d’animaux de compagnie d’espèces domestiques (chiens, chats, petits mammifères de compagnie, oiseaux et poissons) , afin d’ éviter les achats irraisonnés et prévenir la reproduction incontrôlée d’animaux et les abandons. Des mentions sont ainsi dorénavant obligatoires pour informer plus précisément l’acquéreur d’un animal de compagnie sur les caractéristiques de l’animal vendu (exemple pour un chien : lieu de naissance, existence ou non d’un pedigree, longévité, taille à l’âge adulte etc.), les besoins biologiques et comportementaux de l’animal, mais aussi le le coût moyen estimé de son entretien. Les acquéreur de chiens et chats sont également encouragés à faire stériliser leur animal.

     Préciser les règles d’actualisation des connaissances auquel sont dorénavant soumis les titulaires du certificat de capacité pour l’entretien d’espèces domestiques (au maximum tous les 10 ans) et harmoniser, pour les nouveaux certificats délivrés à compter du 1er janvier, l’acte administratif selon la typologie suivante : « chien », « chat » ou « animaux de compagnie d’espèces domestiques autres que chien et chat » ;

     Préciser les mentions obligatoires devant figurer sur le certificat de bonne santé santé qui doit être établi par un vétérinaire lors de la cession à titre onéreux d’un chat par un particulier.

    A noter, que les principales organisations professionnelles et associations de protection animale concernées qui ont été consultées pour l’élaboration de ces textes ont d’ores et déjà anticipé leur parution et mettent à disposition de leurs adhérents des modèles d’attestation de cession, des documents d’information ou une offre de formation tenant compte des nouvelles prescriptions réglementaires.

  • Le démon canin entre à l'école

    Rencontrer des écoliers

    Une educatrice canine lecole sainte marie

    « Minicrocs » est une entreprise de Belz, créée par Rosemary Brami, 30 ans, éducatrice canine comportementaliste et hydrothérapeute canin.

    Son centre d'hydrothérapie pour la rééducation des chiens blessés ou ayant des problèmes d'arthrose ouvre en mars. Passionnée par les animaux depuis l'enfance, elle exerce son activité avec une grande curiosité et beaucoup de douceur, jusqu'à donner de son temps comme bénévole auprès des enfants des écoles qui lui en font la demande.

    Un déclic

    « J'étais en congé maternité lorsque j'ai vu à la télévision plusieurs cas d'enfants mordus, avec de grosses séquelles, raconte Rosemary. Je ne voulais pas que cela arrive à mes enfants et j'ai pensé que c'était important d'informer les jeunes sur les attitudes à adopter. »

    Ce vendredi 11 janvier, c'est ce qu'elle est venue faire à l'école privée Sainte-Marie en rencontrant les classes les unes après les autres. Avec attention, Rosemary se prête alors au jeu des questions-réponses, après avoir posé quelques règles de base à respecter pour éviter les ennuis.

    Mieux connaître

    « Certaines races ont été utilisées à mauvais escient et ont acquis une mauvaise réputation », explique-t-elle.

    Sa mascotte, Faither, un américan staffordshire terrier de 8 ans et 30 kg de muscles, surnommée Mini-crocs, a beau devoir porter la muselière dans les lieux publics, elle n'en est pas moins un amour de chien. Les enfants l'auront remarqué en la caressant et sauront aussi que l'on ne fait pas n'importe quoi lorsque l'on rencontre un chien, peu importe sa race.

    Renseignements : Rosemary Brami au 06 29 46 31 43, www.minicrocs.com

    Source: http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-educatrice-canine-a-l-ecole-Sainte-Marie-_56097-avd-20130114-64372745_actuLocale.Htm