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Bienvenue dans notre espace de discussion et de réflexion sur les chiens dits "dangereux".

Toutes les opinions peuvent s'y exprimer librement.

En présence de positions divergentes, les échanges peuvent être vifs et les débats devenir houleux.

Dans ces moments-là, chacun devra se souvenir que si la confrontation des idées nourrit la pensée et permet de faire évoluer utilement les mentalités, en revanche, l'insulte et la menace ne contribuent qu'à entretenir le désaccord et générer le ressentiment. Personne n'a jamais convaincu personne par l'injure.

Les idées et les comportements ne changent qu'à travers un processus de maturation et des prises

de conscience qui peuvent être longues à se déclencher.

"Patience" est donc le maître-mot !

  • Cachez ce chien que je ne saurais voir

    Etre propriétaire d’un chien catégorisé et citadin, ce n’est déjà pas une sinécure pendant les 358 premiers jours de l’année : chaque matin, il faut décider laquelle des obligations légales «oublier» pour pouvoir respecter les autres : muselière-laisse OU entretien de la sociabilité/humains et congénères ? En effet, dans la vraie vie, qui n'englobe pas l’univers mental du législateur français, ces exigences sont radicalement incompatibles : l’attache, couplée à l’entrave de la gueule, reste le moyen le plus efficace pour rendre un chien agressif, comme l'ignore royalement le législateur susdit.

    En tout état de cause, forts de la science et la sagesse qui manquent cruellement à d’autres, pendant les 358 premiers jours de l’année, nous sommes quelques centaines de milliers à déployer des trésors de patience, d’énergie, de détermination, de malice, d’humour et d’imagination, pour parvenir à composer avec une loi aberrante qui exige une chose et son contraire : un chien qui, sa vie durant, reste exemplairement sociable avec tout ce qui bouge, mais qui n’est autorisé à quitter la sphère privée que muselé et attaché. 

    S'accommoder d'une loi inepte. Toute l'affaire est là. 

    Ce challenge surréaliste, qu’il nous faut relever quotidiennement depuis 1999, nous l’affrontons avec courage et succès du 1er Janvier au 25 Décembre ; débute alors une série de sept longs jours qui nous laissent sans ressources, nous, pourtant capables de passer entre les gouttes quand il pleut des andouilles, nous, pourtant rompus à l’art de faire disparaître ensemble balle et molosse en moins de temps qu’il n’en faut à la maréchaussée pour apparaître au détour d’une allée.

    Mais à quoi diable devons-nous ce soudain accès d’impuissance qui nous terrasse du 25 au 31 Décembre ? A un phénomène bien particulier, engendré par l’angle obtus de Noël, et qui va s’amplifiant jusqu’au dernier jour de l’année : le moindre mètre carré d’espace vert est investi par un objet roulant. Sur une, deux, trois ou quatre roues, voire cinq, la France de demain s’exerce à pédaler, pousser, tirer, rouler en s’efforçant de garder le cap !

    L’enfant-roi occupe le terrain et trois générations veillent frileusement sur ses souveraines prérogatives, chacune prompte à voler dans les plumes de l'extravagant qui oserait grimacer en recevant une bicyclette dans les jambes ou une planche à roulettes dans les reins.

    La bien-pensance officiant, on célèbre l'idole en herbe. Mais entre bêtes à deux pattes uniquement. Une seule exception : les quadrupèdes de manchon ou de sac à main, réduits à contempler le sol en caressant l'espoir de sentir enfin la terre sous leurs pattes.

    Du côté des «gros» chiens, par contre, la voie de l'intégration aux lieux des réjouissances champêtres étant gravement embouteillée par les préjugés, on mord la poussière en respirant les miasmes de la pensée unique et en rêvant de dissidence.

    Souvenons-nous qu'en temps ordinaire déjà, l’Hexagone n’est pas réputé pour badiner avec la «sécurité» des futurs héritiers de la dette publique.
    Mais du 359ème au 365ème jour de l’année, l’intolérance envers le premier compagnon de l’homme atteint son point culminant : là où l’enfant-roi est susceptible d’aller poser une roue, c’est-à-dire partout, la présence de tout« gros chien » (plus de 7 ou 8 kilos) est farouchement proscrite, comme en témoigne le regard assassin des grands-mères sur le moindre Médor aventuré dans leur champ de vision, et l’air ambiant est à ce point chargé d’électricité qu’une photographie de rottweiler ou d’amstaff suffirait à déclencher une crise d’hystérie collective dans les rangs des ascendants fascinés par leur marmaille pédalante.

    Ronger son frein et attendre patiemment que la France de demain, lasse de chuter, abandonne enfin la place.

    Alors seulement, la nuit tombant et la chance aidant, les chiens pourront prendre à la dérobée leur part de défoulement et de jeu.

    Toutefois, même à cette heure avancée, on n’est pas à l’abri d’une rencontre érudite, si bien qu'entre chien et loup, parfois se glisse un «aigle» revendeur de propagande, prêcheur de boniments médiatiques, mystique en mal d’odeur de souffre.

    Par exemple, au soir de Noël dernier, j'ai croisé un docte traînard flanqué de sa progéniture, un gamin d’une huitaine d’années. Arrivé à ma hauteur, le jeune regarde ma chienne avec curiosité puis s'enquiert posément : « Papa, c’est quoi comme race, ce chien ? » L’autre de laisser tomber péremptoirement : « un rottweiler et c’est très méchant. »

    Immédiatement, mes yeux s'emplirent de larmes car c’est toujours une grande émotion d’assister en direct à la transmission intergénérationnelle des connaissances.

    Mais à peine le temps de sortir un mouchoir et déjà un groupe d’habitués suivi d’une dizaine de chiens surgissait de l’ombre en plaisantant :

    - Alors ? Tu es encore tombée sur un Prix Nobel ?
    - Non ! sur le tournage d’un clip pour la promotion de la connerie « made in France » !
    - Eh oui, grosse production nationale ! Mais à quoi pensent nos énarques ? même pas encore eu l’idée d’exporter les excédents !
    - Ah oui, pour combler le trou de la Sécu, une vraie panacée !!!

    Puis de revenir au beauf et à sa pauvre sentence de café du commerce. Une énième occasion de renchérir gaiement sur l'urgence qui s’impose à nos gouvernants de créer un nouveau service à numéro vert pour l’enfance en danger : « SOS intoxication parentale ».

    Pendant ce temps-là, nos chiens s’en donnaient à cœur joie : minuscules, petits, moyens et grands, racés, corniauds et bâtards, chiens 
    « non dangereux » et chiens « dangereux », tous bienheureux car ignorants des lois que l’homme a dû inventer pour se protéger des effets de sa propre bêtise.
    Mais bon, «tout ça c’était avant» : avant que je relise le « cahier spécial chiens dangereux » paru dans le numéro de novembre 2014 du magazine « chiens sans laisse ».

    A SUIVRE …
    L 20131013190235

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  • Un Rottweiler sauve sa maîtresse enceinte

    Kasha Marie et son compagnon Aryan ont eu la peur de leur vie lorsque plusieurs hommes armés de couteaux se sont introduits chez eux, à Gravsend dans le Kent en Angleterre, en pleine nuit. Et cette agression aurait pu se terminer tragiquement si Rocky, le héros de la famille, n'était pas intervenu pour défendre sa maîtresse, alors enceinte de cinq mois.

    "J'entendais Rocky devenir fou"

    "Nous étions au lit et Rocky était profondément endormi sur le sol à nos côtés" raconte Kasha Marie au Mirror, près d'un an après cette terrible nuit. "Nous avons entendu un grand bruit contre la porte d’entrée. Rocky s’est précipité vers la porte en aboyant follement". Kasha et son compagnon ont alors mis le chien dans la salle de bains pour éviter qu'il ne réveille tout le quartier.

    "Nous avons ouvert la porte en douceur et quatre hommes se sont mis à crier "ou est l’argent" ? On ne comprenait pas" explique la jeune femme.

    Tandis que trois hommes ont commencé à rouer son compagnon de coups, un autre a traîné la jeune femme dans le salon où il lui a mis un couteau sous  la gorge. "J'entendais Rocky devenir fou" confie Kasha Marie.

    C'est alors que le Rottweiler a surgi de la salle de bain pour bondir sur les agresseurs. Les quatre hommes ont tenté de prendre la fuite mais Rocky a réussi à arrêter l'un d'entre eux, qui a été jugé quelques mois plus tard et a écopé de 10 ans de prison. Hélas, ses trois compères, eux, continuent de courir.

    Un ange gardien

    "Qui sait ce qu'il se serait passé si Rocky n'avait pas été là ?" se demande encore Kasha un an plus tard. "Je pensais qu'ils allaient tous nous tuer".

    Et le chien ne s'est pas contenté de sauver ses humains. Il a veillé sur sa maîtresse pendant des jours. "Il ne m'a pas quittée. Il frottait même son nez tendrement contre mon ventre. C'était comme s'il disait au bébé de ne pas s'inquiéter non plus" raconte-t-elle.

    Adopté dans un refuge par Kasha et Aryan, Rocky est devenu bien plus qu'un simple compagnon à 4 pattes, il est leur ange gardien. Il continue aujourd'hui de veiller sur eux et leur petit d'homme, baptisé Aryan comme son papa.

    Main kasha marie weston

    Source: http://wamiz.com/chiens/actu/un-rottweiler-sauve-sa-maitresse-enceinte-d-une-agression-et-devient-un-heros-6006.html

                 http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/hero-dog-saves-pregnant-woman-5116164

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  • Brutus pleure la mort de son compagnon

    "Voici la preuve que les animaux ont vraiment des émotions et ressentent le chagrin comme nous" écrit Brett Bennett, le maître du chien Brutus qui a ému des centaines de milliers d'internautes depuis la mise en ligne de cette vidéo en début de semaine.

    Quand le Rottweiler s'est réveillé ce triste matin, son frère et meilleur ami Hank, avec lequel il avait été adopté deux ans plus tôt, ne respirait plus. Brutus s'est alors blotti contre lui, les yeux emplis de larmes, et a refusé de quitter le corps sans vie de celui auprès duquel il a grandi et vieilli.

    "Brutus n'a jamais pleurniché ou éclater en sanglots pendant les deux ans que j'ai passés avec lui... Maisvous pouvez voir dans ses yeux qu'il pleure pour son frère" écrit Brett Bennett.

    Et d'ajouter que si réaliser cette vidéo fut très difficile, il ressentait le besoin de le faire pour "envoyer un message au monde et montrer combien (son) chien était malheureux et combien il aimait son frère".

    Fou de ses deux inséparables et adorables chiens, Brett Bennett leur a créé une page Facebook et une chaîne Youtube sur lesquelles il publie photos et vidéos de leurs aventures.

    Source: http://wamiz.com/chiens/actu/les-images-bouleversantes-d-un-chien-pleurant-son-frere-5975.html

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  • Les députés reconnaissent que les animaux sont des êtres «doués de sensibilité»

    L'Assemblée nationale a voté mercredi un amendement permettant de clarifier le statut de l'animal domestique.

    Les députés ont eu le dernier mot. Alors que l'amendement Glavany, qui accorde le statut «d'êtres vivants doués de sensibilité» aux animaux domestiques, avait été rejeté jeudi par le Sénat, l'Assemblée nationale l'a définitivement adopté mercredi, dans le cadre du vote du projet de loi sur la modernisation et la simplification du droit. Tous les groupes ont voté pour, à l'exception de l'UMP qui s'est prononcé contre et du Front de gauche qui s'est abstenu.

    Jusqu'à aujourd'hui, seul le Code civil accordait aux animaux domestiques le statut de «bien meuble» alors que le Code pénal, le Code rural et le droit européen leur donnaient déjà le statut «d'être sensible». Il était donc logique, pour les défenseurs de l'amendement, que les textes juridiques soient harmonisés. Ce changement de statut dans le Code civil était depuis longtemps l'objet d'une bataille. L'amendement du député PS Jean Glavany faisait notamment suite à une pétition lancée il y a deux ans par la Fondation 30 millions d'amis, qui a récolté plus de 800.000 signatures.

    Lors de la lecture de l'amendement par la Chambre haute jeudi, le sénateur socialiste, Thani Mohamed Soilihi, rapporteur de la commission des lois, avait exprimé son désaccord: «Les promoteurs du texte prétendent qu'il faut assurer une reconnaissance symbolique de la spécificité des animaux dans le Code civil. Mais cela pose une grave question de principe […] le Code civil doit-il être un code civil de symboles?». L'élu avait ajouté que «si le code civil devait évoluer pour prévoir un nouveau statut de l'animal, cela ne pourrait se faire sans une réflexion globale sur le droit des biens».

    «Un tournant historique»

    L'institution 30 millions d'amis, qui se battait pour le changement du statut, espérait mardi après-midi, avant le vote, un avis favorable pour pouvoir mieux protéger les animaux. «On espère de tout cœur que l'amendement va passer, c'est un tournant historique du droit français. Depuis 1804, on considère l'animal comme un bien meuble, ce serait une avancée majeure. On s'est battu pour ça pendant dix ans», confiait au Figaro Reha Hutin, présidente de la Fondation.

    Ce changement de statut devrait permettre de punir plus sévèrement la cruauté et la maltraitance envers les animaux. «Jusqu'à présent la Fondation s'est portée partie civile sur plus de 1000 cas en France. Dans 80% des cas, l'affaire est classée sans suite. Ce nouveau statut devrait changer la vision des juges, ainsi que les mentalités. Nous pourrons aller plus loin dans les peines appliquées. Grâce à cet amendement, on peut vraiment protéger l'animal», expliquait Reha Hutin.

    Concernant le vote du Sénat il y a quelques jours, la présidente de 30 Millions d'Amis ne se disait pas surprise. «Ça fait dix ans que les sénateurs retoquent tout. Je crois aussi qu'il y a de la part des lobbies une fin de non-recevoir. C'est une méconnaissance des lois puisque la chasse est régie par le code de l'environnement et l'élevage par le code rural. Or, ces deux codes reconnaissent déjà l'animal comme un être sensible», soulignait-elle.

    Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/28/01016-20150128ARTFIG00329-le-statut-des-animaux-entre-les-mains-des-deputes.php

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  • L’incidence de la présence de l'animal en publicité

    Enquête très instrutive sur l'utilisation des animaux  comme objet marketing dans le milieu publicitaire.
    RESUME 
    Cette recherche s’intéresse à une expression particulière du message publicitaire, imagée par la présence d’un animal.
    Une enquête empirique de nature qualitative, testée sur trois annonces publicitaires, nous a permis d’étudier la nature des réactions de l’individu face à ce type de publicité. Les réponses sont liées aux représentations de l’animal nourries par l’expérience et par l’imaginaire. Ces représentations ont pu être synthétisées dans un carré sémiotique. Les résultats permettent une meilleure compréhension des représentations associées à l’animal et contribuent à comprendre l’acceptation ou le refus de ce type de publicité.
    L’INCIDENCE DE LA PRESENCE DE L’ANIMAL EN PUBLICITE :APPROCHE PAR LE CARRE SEMIOTIQUE - IDENTIFICATION / DISCRIMINATION - (cliquez ici)

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  • Animaux sensibles, le sénat fait marche arrière

    Le Sénat a supprimé jeudi la qualité «d'êtres vivants doués de sensibilité» accordée par l'Assemblée nationale aux animaux, lors de la nouvelle lecture d'un texte de simplification du droit et des procédures. Il revient à l'Assemblée de se prononcer en dernier ressort sur l'ensemble du texte.

    «Pourquoi avoir légiféré à la va-vite sur un tel sujet, d'autant que la rédaction retenue, loin d'être parfaite, soulève de réelles interrogations?» a demandé le rapporteur Thani Mohamed Soilihi (PS). «Ses promoteurs estiment qu'il faut assurer une reconnaissance symbolique de la spécificité des animaux dans le code civil en affirmant qu'ils sont des êtres doués de sensibilité». Mais pour le sénateur de Mayotte, «la loi n'a pas à dire ce qui est vrai ou faux, elle doit dire ce qui est juste ou injuste, autorisé ou interdit».

    «Tout cela est bien sympathique»

    «Tout cela est bien sympathique», a estimé Jean-Jacques Hyest (UMP). L'animal est considéré comme un bien par le code civil «parce qu'on peut le louer ou l'acheter», a-t-il argumenté. «D'autres textes dans d'autres codes ont déjà établi que l'animal est un être sensible.» «Réfléchir au droit de l'animal aurait nécessité un autre débat», a-t-il estimé.

    Source: http://www.20minutes.fr/planete/1523531-20150122-animaux-doues-sensibilite-senat-fait-machine-arriere

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  • Les dangers de l’anthropomorphisme dans la relation homme/chien

    L’anthropomorphisme est une attitude qui est aussi bien inappropriée à l’égard de l’animal (qui a bien le droit d’en être un) que dangereuse pour son bon développement.

    « L’anthropomorphisme est l’attribution de caractéristiques comportementales ou morphologiques humaines à d’autres entités comme des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées. » Source Wikipedia.

    Certains maitres nourrissent en effet à l’égard de leur animal tellement d’amour qu’ils finissent par prêter à leur chien des comportement et des sensibilités que les chiens n’ont pas, ce qui revient en réalité à oublier que le chien est avant tout … un animal, certes domestiqué, mais un animal tout de même.

    De ce fait il est absurde et nocif pour l’animal d’être pouponné et choyé comme le serait un jeune enfant ou un nouveau né. Et cette attitude peut être la responsable de bon nombre de troubles chez le chien.

    On ne vous juge pas, c’est bien naturel d’aimer son chien (j’adore énormément mon chien). Mais chacun doit rester à sa place pour le bien de tout le monde.

    Voici les erreurs que vous ne devez pas commettre avec votre chien :

    – Lui donner un nom que vous auriez donné à un enfant. Ou le surnommer comme vous auriez pu surnommer votre époux ou votre enfant (« trésor », « petit cœur”..).

    – Lui raconter vos journées. Qu’un enfant le fasse passe encore. Mais vous en tant qu’adulte, vous devez savoir qu’autant un chien et sensible au son et à la tonalité de votre voix, autant il ne comprend pas les mots que vous employez.

    – Lui préparer de bons petits plats, lui donner trop à manger. La nourriture pour chiens leur est parfaitement adaptée et donner trop à manger à son chien peut le rendre gravement malade.

    – Laisser votre chien dormir dans votre chambre ou pire dans votre lit. Ce n’est pas hygiénique car votre chien se promène un peu partout et ce n’est pas sa place.

    – Pas la peine non plus de célébrer son anniversaire, pâques, halloween ou le jour de l’an avec lui. Vous aussi vous avez une vie sociale et le chien doit passer après votre famille.

    – Ne lui faites pas non plus embraser votre religion avec des funérailles… Personnellement je trouve ça étrange… Même si le chien mérite tout votre respect après ça mort.

    – Pas la peine de lui acheter des gadgets inutiles : rubans, cds, parfums …

    Si vous n’êtes toujours pas convaincu(e), nous allons maintenant vous expliquer pourquoi il ne faut pas appeler votre chien « Emmanuelle » ou encore le faire dormir entre votre mari et vous. Si vous aimez gâter votre chien, investissez plutôt dans un sport pour chien comme l’Agility. Vous êtes sûr alors de lui faire plaisir, tout en l’éduquant comme doit raisonnablement l’être un chien.

     

    Les conséquences possibles de l’anthropomorphisme : 

    – Manque de compréhension entre l’animal et le maitre puisque vous lui prêtez des sentiments qu’il n’a pas, vous pouvez passer à côté de besoins qu’il a vraiment !

     – Le chien ne trouve plus sa place dans une famille qui pour lui représente, rappelons-le,  une meute avec un fonctionnement hiérarchique précis. Si vous lui passez tous « ses caprices » (ou les vôtres!),  votre chien peut devenir agressif (dans la majorité des cas) ou anxieux (quand vous sortez de la maison, développer des phobies…), selon le degrés d’anthropomorphisme.

     – Une suralimentation du chien peut entrainer l’obésité et/ou des maladies mortelles.

     – Un excès d’hygiène peut entrainer des maladies de peau et des lésions cutanées chez le chien.

     – Les chiens de petite taille, s’ils sont perpétuellement portés par leurs maitres n’ont donc pas de contacts avec d’autres chiens. En habillant ou en parfumant votre chien, vous l’empêchez également d’aller vers les autres chiens qui ne le reconnaitront pas comme étant l’un des leurs.

     

    Sans parler de ces maitres qui refusent de prodiguer un soin vétérinaire à leur chien parce que celui-ci « n’aime pas ça ». Ou qui refusent d’euthanasier le chien alors que celui-ci souffre d’une manière irrémédiable…

     

    Pour conclure : l’anthropomorphisme est un comportement qui peut réellement gâcher votre relation avec votre chien et qui ne le rendra ni heureux, ni équilibré.

    Source: http://nosamisleschiens.fr/dangers-anthropomorphisme-relation-homme-chien/

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  • Merci, Monsieur Cavanna

    Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c'est pas très bien vu chez les hommes. C'est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d'infirmité mentale. Mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j'aime bien comprendre le monde. Et c'est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l'homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C'est parce que j'essaie d'être vraiment, pleinement homme, c'est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d'égalité ce qui est homme et ce qui ne l'est pas.

    M'emmerdez pas avec votre St François d'Assise, j'ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu'un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu'une lamentation devant les espèces, j'm'en fous, je ne suis pas collectionneur d'espèces, des millions d'espèces ont disparu depuis que la première lave s'est figée. Seuls m'intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète ? L'homme n'a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S'aime-t-il le bougre ! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l'art, la publicité, la science même n'intéressent les hommes que lorsqu'ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu'exaltation de l'homme, incitations à aimer l'homme, déification de l'homme. Les bêtes n'ont pas, si j'ose dire, la parole. Elles n'ont pas d'avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». Utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu'ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois.

    De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu'il n'y a plus de place pour les oiseaux ? Du droit du plus fort, hé oui ! Voilà qui est net ! Ne venez plus m'emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l'image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l'humanité en route, il n'existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». Le travail est déjà bien avancé et le mouvement s'accélère. La mécanisation libèrera -peut-être - l'homme du travail « servile ». Elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n'a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n'existe quasiment plus à l'état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L'insémination artificielle a déjà réduit l'espèce « boeuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s'en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d'une « bouleversante grandeur » où l'homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux ... oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs ... pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d'affaires. Pourquoi je m'énerve comme ça ? Parce que je les voudrais semblables à ce qu'ils se vantent d'être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu'ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu'est la bête et ce que devrait être l'homme, il y a le con. Et le con s'octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l'univers entier, tant qu'une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l'aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur » « inférieur ». Rien que ce mot ! Il y a même toute une hiérarchie..."

    François Cavanna

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