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  • un American Staff compagnon idéal dans un ephad

    Depuis un an, un EHPAD de Vitrolles accueille Ivory, une chienne American Staff, classée dans la catégorie 2, des chiens de garde et de défense. Loin de l'image de ces animaux considérés comme dangereux, Ivory apporte bien-être et soutien psychologique aux personnes âgées.

     

    La rencontre a de quoi surprendre. Un chien de garde et de défense, réputé pour sa dangerosité, mis en relation avec des personnes âgées.

    Depuis un an à l'EHPAD Korian de Vitrolles, Ivory vient à la rencontre des résidents pour une séance de zoothérapie. Avec sa maîtresse Gaëlle Olivares, cette chienne American Staff de 5 ans et demi, vient se faire cajoler par un public tout acquis. 

    Au cours de ces moments d'échanges, les retraités brossent, caressent et jouent avec l'animal. Une séance de zoothérapie canine qui apporte beaucoup aux résidents. "J'aime bien les bêtes, c'est plus affectueux que...", déclare malicieusement Susanne Roubieu, pensionnaire de l'EHPAD. 
     
    Educatrice spécialisée dans le comportement animal, Gaëlle Olivares intervient dans une quinzaine d'EHPAD.

    Pour elle, l'American Staff présente toutes les qualités requises pour être en contact avec des personnes âgées, bien loin du cliché "chien de combat". "Ma chienne adore interagir avec les résidents. Grâce à elle, ils sortent un peu de leur bulle". 
     

     

     

    Retrouver de l'estime de soi

     

    C'est l'occasion également pour les résidents d'entretenir leur dextérité au contact de l'animal et de retrouver de l'estime d'eux-mêmes, sans jugement.

    "Cela redonne le sourire à certaines personnes. Elles se rendent compte qu'elles arrivent encore à faire certains gestes comme brosser l'animal. Il ne les juge pas", explique Roxane Baron, psychomotricienne à la maison de retraite.

    Et à Gaëlle Olivares de conclure : "Il n'y a pas de mauvais chiens, il n'y a que des mauvais maîtres". 

     

    Source: Par Jean Poustis, GB / France 3 Provence-Alpes

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/zootherapie-vitrolles-chiens-dangereux-ehpad-1624087.html

  • Pitbull : 5 choses à savoir sur ce chien considéré comme dangereux

    Le Pitbull, de son vrai nom American Pit Bull Terrier, est victime d’une mauvaise réputation. Considéré comme le chien le plus dangereux au monde, sa possession a même été interdite dans plusieurs pays, notamment en France. En effet, il est interdit de vendre, d’importer ou d’acquérir un Pitbull. Pourtant, si le Pitbull n’est pas élevé entre de mauvaises mains, il n’est pas plus agressif qu’un autre ! La preuve en 5 points.

    1. Une origine qui lui fait défaut

    Apparu à la fin du 18e siècle, le Pitbull a tout de suite été utilisé pour combattre les taureaux et les chiens dans les arènes et divertir alors le public de l’époque. C’est de là que lui vient sa réputation de molosse agressif et féroce, de chien tueur attiré par l’odeur du sang.

    Le Pitbull n’est d’ailleurs pas considéré comme une race à part entière mais plutôt comme un type de chien. Il est généralement associé à l’American Staffordshire Terrier.

    chien pitbull

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    Crédits : iStock

    2. Il est équilibré

    Le Pitbull n’est pas le vilain petit canard que l’on pourrait croire. En réalité, il fait partie des chiens les plus équilibrés qui soient. En effet, le Pitbull possède un caractère aussi stable que le Golden Retriever ou le Terre-Neuve par exemple. On voit donc bien que l’étiquette de chien méchant qu’on lui associe est complètement fausse. En réalité, tout dépend de la façon dont il est éduqué, comme n’importe quel autre chien.

    Gentil, affectueux, joueur, doux et patient, notamment avec les enfants, le tempérament du Pitbull est complètement dépourvu d’agressivité envers les humains. En revanche, il peut parfois se montrer un peu querelleur avec les autres chiens.

    chien pitbull

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    Crédits : Hugo A. Quintero G/Flickr

    3. Il est très robuste

    Au-delà de sa musculature puissante (20 à 30 kilos de muscles tout de même), le Pitbull bénéficie d’une santé de fer. En effet, il n’a pas de problème de santé particulier, hormis des problèmes de peau. Et pour cause, la peau du Pitbull est plus fragile que celle des autres races de chiens. Il est donc plus susceptible de développer des allergies, des inflammations, voire même des maladies de peau.

    De plus, son poil étant très court, le Pitbull n’est pas protégé contre les grosses chaleurs ou le froid. Ainsi, il est nécessaire de raccourcir les promenades en été et en hiver, sous peine qu’il attrape un coup de soleil ou un coup de froid.

     

     

    4. Il est infatigable

    Véritable boule d’énergie, le Pitbull a un grand besoin de se dépenser. Il est indispensable de lui faire pratiquer une activité physique chaque jour afin qu’il puisse s’épanouir. Ainsi, même s’il a accès à un jardin, ce grand sportif doit sortir se balader au minimum 2 fois par jour afin qu’il puisse socialiser avec les autres chiens mais aussi explorer de nouveaux lieux et de nouvelles odeurs. En effet, le Pitbull déteste rester dans un espace clos plusieurs heures d’affilée. Il a donc besoin d’être constamment stimulé.

    Ce chien n’est donc pas adapté aux personnes qui n’ont pas suffisamment de temps libre pour pouvoir combler tous ses besoins énergétiques. D’autant plus que le Pitbull doit bénéficier d’une éducation stricte (mais sans violence !), ce qui demande une certaine implication de la part de son propriétaire.

    chiot heureux

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    Crédits : iStock

    5. Il n’est pas un bon chien de garde

    On pourrait penser que ce chien réputé pour faire peur grâce à son physique impressionnant est un excellent chien de garde. Que nenni ! En réalité, le Pitbull est beaucoup trop sociable avec les humains pour pouvoir assumer un tel rôle. En effet, il aura plutôt tendance à se diriger vers un étranger pour lui quémander une caresse et non pas pour le faire fuir…

    chien pitbull enfant fille câlin humain

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    Crédits : iStock

    Source : https://animalaxy.fr/pitbull-5-choses-a-savoir-sur-ce-chien-considere-comme-dangereux/

     

    par 

  • Des avocats travaillent sur un Code pour le droit des animaux

    Afin de mettre un terme au flou juridique qui règne depuis déjà trop longtemps, un groupe d’une vingtaine d’avocats s’est reconstitué. Son objectif : élaborer un code qui ferait enfin évoluer les droits des animaux.

    En 2015, une loi permettant d’aligner le Code civil sur le Code pénal a reconnu les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité. Majoritairement accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par l’opinion commune, cette mesure surtout symbolique n’a pas eu beaucoup d’impact concret, si ce n’est d’engendrer un flou et des contradictions au sein du droit. Mais cette loi a au moins eu un avantage : celui d’attirer l’attention et de susciter des interrogations éthiques et juridiques sur le traitement des animaux dans le droit français.

     

    Un nouveau Code et un nouveau statut pour les animaux

    C’est dans ce contexte qu’un groupe d’avocats sensibles à la cause animale est né. Le but : mettre fin aux incohérences juridiques, aux répétitions et aux contradictions réparties dans les différents codes, pour qu’enfin, une réglementation claire puisse voir le jour. Actuellement, les avocats procèdent à une analyse des différents textes pour pouvoir établir un état des lieux.

    Dans un second temps, un Code juridique de l’animal sera proposé. Il visera, entre autres, à conférer un nouveau statut juridique à l’animal. Espérons qu’à terme, ces initiatives seront entendues et permettront de faire appliquer la loi, notamment en cas de maltraitance animale.

    Source : https://wamiz.com/chats/actu/avocats-travaillent-code-droit-animaux-11792.html

    https://www.franceinter.fr/emissions/social-lab/social-lab-24-decembre-2017

  • Le nouveau statut juridique de l’animal : une idée audacieuse pour une réforme ineffective

    Gandhi disait « on reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux ». Il est certain que la perception de l’animal diffère d’un Etat à un autre, d’une personne à une autre. La France a longtemps fait pour sa part de l’animal une chose corporelle pouvant entrer dans le patrimoine d’une personne.

    Or, la société française a énormément évolué depuis l’adoption du Code civil de 1804 qui considérait l’animal comme un objet pratique. Aujourd’hui, elle attend et réclame une plus forte considération de l’animal. Ainsi, à travers l’exposé des motifs d’une proposition de loi du 29/04/2014, certains parlementaires ont admis que la comparaison avec d’autres systèmes juridiques relègue « notre droit qui se veut pourtant historiquement comme un modèle rayonnant, au rang des plus rétrogrades et inadaptés du point de vue de la prise en compte de l’animal ».

    Pressé par une opinion majoritairement en faveur d’une réforme du statut de l’animal, le législateur français avait déjà amorcé une certaine revalorisation par une loi du 06/01/1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux. Par le biais de cette loi, le législateur avait modifié les articles 524 et 528 du Code civil pour distinguer les animaux des choses inanimées. Toutefois, cette loi n’avait pas sorti l’animal de la catégorie juridique des biens et elle ne consacrait pas encore l’animal comme un être sensible. Pourtant, l’évolution du statut de l’animal signifierait la véritable reconnaissance de son caractère sensible et de la nécessité de recourir à des pratiques plus respectueuses à son égard. Pour ce faire, la loi pourrait extraire l’animal de la catégorie des biens ou l’y laisser mais en ajoutant une nouvelle catégorie de biens qui serait alors réservée aux seuls animaux afin d’accroitre leur protection.

    Le législateur français a choisi d’offrir à l’animal un nouveau statut juridique par la loi du 16/02/2015 relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans le domaine de la justice et des affaires intérieures. L’article 2 de cette loi dispose notamment que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens ». L’animal se trouve donc extrait de la catégorie des biens. Cette nouvelle attention au profit de l’animal se trouve codifiée dans le nouvel article 515-14 du Code civil. Dans un souci de cohérence, pour ne mentionner que cet exemple qui est le plus significatif, l’actuel article 528 du Code civil relatif aux biens meubles ne mentionne plus les animaux (« sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre »).

    Si les animaux ont acquis un statut juridique distinct des autres biens, la référence à leur soumission au régime des biens sous réserve des lois qui les protègent semble d’emblée contrarier la bonne intention de la réforme.

    Quels sont alors les apports de cette réforme sur la catégorie hybride que représentent les animaux ?

    Il est acquis que le statut juridique des animaux est spécifique (I) et c’est peut-être pour cette raison que la réforme n’a pas entrainé les changements tant attendus par les défenseurs de la cause animale (II).

    I- La spécificité du statut juridique des animaux

                    Les animaux ont toujours été mis à l’écart par le principe de la summa divisio présent dans le Code civil (A). La réforme du Code civil conduit plus à une harmonisation des législations françaises qu’à une réelle avancée pour les animaux (B) dans la mesure où le Code rural mais aussi le Code pénal avaient déjà une plus haute considération de l’animal.

    Les animaux mis à l’écart par le principe de la summa divisio présent dans le Code civil

    Philippe Malinveaud relevait que « l’immense majorité des animaux ne sont pas des biens et ne sont donc pas pris en compte par le Code civil ». En effet, le droit civil des biens français a pour objet d’étude les relations entre les personnes et les choses. Tout doit être classé dans une de ces deux catégories. Seulement, en ce qui concerne les animaux, la catégorisation n’est pas simple. En effet, il est clair que l’animal n’est pas une personne. Toutefois, l’animal rentre-t-il pour autant dans la catégorie des choses ?

    Dans la catégorie des choses, se trouvent les biens mais aussi les choses communes, les choses sans maître et les choses abandonnées. Les animaux ne semblent correspondre à aucune de ces dénominations. Pourtant, le Code civil les a longtemps apparentés d’une part à des biens meubles. En effet, l’ancien article 528 du Code civil disposait que « sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu’ils ne peuvent changer de place que par l’effet d’une force étrangère ».

    D’autre part, certains animaux étaient quant à eux classés dans la catégorie des immeubles par destination à l’ancien article 524 du Code civil : « les animaux et les objets que le propriétaire d’un fonds y a placés pour le service et l’exploitation de ce fonds sont immeubles par destination ». Il s’agissait des « animaux attachés à la culture », « les pigeons des colombiers », « les lapins des garennes », « les ruches à miel », « les poissons de certains eaux et plans d’eau ».

    Le Code civil avait donc choisi de comparer les animaux à des biens pour l’essentiel. Cela peut bien évidemment paraître surprenant. Toutefois, il est également évident que les animaux ne puissent être classés dans la catégorie des personnes. De ce fait, il ne restait qu’à placer les animaux dans la catégorie des choses.

    Le Code civil datant de 1804, il opérait alors une classification pouvant paraître poussiéreuse. En effet, il ne visait principalement que les animaux de ferme, primordiaux dans la France de cette époque.

    Cependant, les animaux ont toujours eu un commencement de régime juridique distinct au sein de la summa divisio, et ce même avant la réforme. A côté des personnes mais au sein des choses, l’animal a toujours présenté certaines spécificités propres. Le droit de propriété sur l’animal est plus limité que le droit de propriété sur les autres biens meubles. Pareillement, le propriétaire a toujours été responsable civilement du fait dommageable de son animal depuis 1804 (article 1385 du Code civil) dans la mesure où l’animal demeure dépourvu de la faculté de discernement. Les animaux font également partie intégrante de la jurisprudence bien établie relative aux troubles anormaux du voisinage qui devrait perdurer en dépit de la réforme du 16/02/2015.

    De ce fait, le statut juridique de l’animal ne semble pas adéquat à sa situation, ni même au reste de la législation française, d’où une réforme attendue.

    Une harmonisation des législations françaises plus qu’une réelle avancée pour les animaux

    Antérieurement à la réforme, si l’on se penchait sur les autres législations au sein de notre droit interne, il était possible d’observer l’existence d’un certain décalage entre le statut juridique de l’animal au sens civil et au sens pénal notamment. Ainsi, la loi prend désormais acte de l’évolution des connaissances scientifiques et du contexte social, tout en tenant compte de la différence entre un être vivant et une chose, objet inanimée. La définition juridique de l’animal est désormais donnée comme étant un « être vivant doué de sensibilité ».

    Toutefois, dès 1976, le législateur français avait reconnu que l’animal, alors bien meuble ou immeuble par destination, était un « être sensible » qui « doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce » (article L. 214-1 du Code rural et de la pêche maritime). Le législateur français n’avait donc pas totalement négligé l’animal depuis 1804, en évoquant sa particularité propre par rapport aux autres biens et en l’inscrivant dans le Code où il semblait avoir le plus sa place.

    Autre illustration, le Code pénal, également, à travers son article 521-1 (loi du 6 janvier 1999), réprime le fait « d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité » par une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Cette infraction est par ailleurs classée dans le Livre consacré aux « autres crimes et délits » et non dans le Livre consacré aux « crimes et délits contre les biens ». Ce texte avait déjà permis de prendre en compte la souffrance animale alors même que l’animal était encore un bien meuble ou immeuble par destination au moment de l’entrée en vigueur de la loi.

    Dès lors, le propriétaire d’une chaise et d’un chien pourra détruire la chaise mais ne pourra pas atteindre à la vie de l’animal sous peine de tomber sous le coup de la loi pénale. Ainsi, le droit de propriété sur un animal de compagnie par exemple, est limité par la protection et les bons soins que le propriétaire de l’animal a l’obligation d’assurer.

    La réforme entraînant le changement du statut juridique de l’animal met finalement en cohérence le Code civil avec le Code rural et le Code pénal qui avaient déjà distingué l’animal comme ayant une place à part au sein des biens corporels. Elle permet également d’enlever la contradiction qui existait quant à la limitation du droit de propriété sur l’animal alors même que les biens corporels étaient aliénables et modifiables par leur propriétaire. L’animal n’étant plus un bien, la limitation du droit de propriété n’en ressort que plus justifiée juridiquement.

    Il était donc logique que le Code civil revoit son appréciation quant au statut juridique de l’animal. En effet, en les considérant seulement comme des biens meubles ou immeubles, le Code civil n’était pas en adéquation avec le Code pénal et le Code rural. La mise en cohérence de la législation interne française était-elle vraiment nécessaire ?

    Outre ce nouveau statut juridique, il s’agit plus d’une harmonisation des législations internes voire d’un dépoussiérage du Code civil que d’une évolution majeure. En pratique, le Code rural et le Code pénal géraient déjà des situations impliquant les animaux, plus que ne le faisait le Code civil. En effet, les conditions de détention, de cession et d’usage des animaux sont réglementées par ces deux codes et ce sont ces situations qui posent le plus de problèmes, nécessitant alors le recours à la loi.

    Ainsi, cette loi insérant un nouvel article 515-14 du Code civil ne semble pas avoir tous les effets escomptés entre autres, par les protecteurs de la cause animale.

    II- Une réforme n’entraînant pas les changements attendus

                    Si depuis la loi du 16 février 2015 l’animal a changé de statut juridique, il n’en reste pas moins que le régime des biens leur est toujours applicable (A). Il semblerait que ce débat sur le statut juridique de l’animal ne soit finalement que très éloigné des considérations juridiques (B).

    Le régime des biens toujours applicable aux animaux

    La nouvelle qualification juridique de l’animal, du fait de la réforme, devrait lui permettre des meilleures conditions de vie dans la mesure où il n’est plus considéré comme un bien ordinaire. Toutefois, cette réforme se contente de donner une nouvelle qualification à l’animal sans y associer un régime de protection efficace. Au contraire, elle rattache l’animal au régime juridique des biens corporels sous réserve des lois protectrices des animaux.

    Les seules protections de l’animal existantes en France précèdent cette réforme. Outre les dispositions protectrices des animaux présentes dans le Code rural et le Code pénal, les animaux demeurent soumis au régime des biens. Ainsi, les animaux sont considérés de fait comme des biens corporels puisqu’ils sont soumis à leur ancien régime.

    Le Code pénal lui-même, qui avait placé l’infraction commise sur un animal dans le Livre « autres crimes et délits », continuait à traiter l’animal de bien puisque le vol (la « soustraction frauduleuse de la chose d’autrui » selon l’article L. 311-1 du Code pénal) d’un animal demeure répréhensible, alors que si l’animal n’était plus un bien, le vol d’un animal ne pourrait être condamnable.

    Cette réforme semble être plus un effet d’annonce qu’une réforme d’ampleur, celle-ci ne débouchant sur aucun changement concret. La portée de cette réforme est donc plus symbolique que pratique. Si le symbole était peut-être moins « fort » dans le Code rural, ce dernier n’en demeure pas moins normatif et qualifiait déjà l’animal comme un « être sensible ». Au contraire, la loi présente dans le Code civil est à ce jour dépourvue d’effet pratique voire normatif.

    L’évolution du statut de l’animal aurait dû signifier une reconnaissance de la nécessité de procéder à des pratiques respectueuses de son caractère sensible pourtant consacré par cette réforme. Si les animaux ne sont plus des biens corporels, ils n’en demeurent pas moins soumis à leur régime. Ainsi la distinction entre les meubles et les immeubles de l’article 516 du Code civil garde un sens pour les animaux, qui se verront appliquer par exemple le régime des immeubles par destination lorsque ceux-ci seront affectés à l’usage d’une exploitation, sans être eux-mêmes des immeubles par destination. Quant aux animaux soumis au régime des biens meubles, la célèbre règle selon laquelle « en fait de meubles, la possession vaut titre » de l’article 2276 du Code civil continuera à s’appliquer, si cette possession est de bonne foi. La loi conserve ainsi les animaux dans la sphère patrimoniale des personnes et ce malgré un statut juridique propre.

    Ce n’est que par exception que l’animal n’est plus soumis au régime des biens et ces exceptions étaient déjà connues du droit français. L’animal n’est donc plus un bien, mais un objet de propriété, ce qui, en soi, ne change rien à son régime. Dès lors, les animaux sont toujours la propriété de leurs maîtres, tout comme une chaise ou une table.

    Si l’existence d’un statut spécial pour l’animal est un point de départ, l’absence d’un régime juridique propre contribue à véhiculer l’idée que la modification apportée par le Code civil n’a aucune vraie utilité. La réforme présente également une incohérence dans la mesure où elle énonce que « les animaux » sont des êtres sensibles et ce, de manière générale. Pourtant, les « lois qui les protègent » ne concernent pas tous les animaux. La formule parait donc creuse car un animal n’étant pas protégé pas une loi spéciale, ne le sera pas du tout.

    Pour accroître la protection des animaux, en suivant la logique de la réforme, ce sont les lois spéciales qui protègent les animaux qu’il faudrait réformer car elles constituent l’exception à l’application du droit des biens, et non continuer à se baser sur le Code civil, où, semble-t-il, les animaux n’ont pas leur place. Pour l’heure le Code civil se contente de renvoyer aux dispositions déjà existantes pour protéger des animaux qui ont désormais un statut juridique propre auquel est rattaché un régime juridique déjà existant.

    Cette réforme, en trompe-l’œil, n’apporte aucune modification quant à la pratique de la chasse, la corrida ou encore les expériences scientifiques. Or, ce sont ces pratiques qui portent une atteinte à l’existence des animaux, et non la qualification que donne le Code civil. Le débat concernant la qualification du Code civil semble en effet purement théorique car en pratique, de nombreuses atteintes sont faites aux animaux.

    Le Code civil a donc décidé de doter les animaux d’un nouveau statut plus pour satisfaire l’opinion publique que pour faire évoluer la condition animale.

    Un débat éloigné des considérations juridiques

    La nouvelle qualification d’être doué de sensibilité ressemble plus à une définition d’un dictionnaire qu’à une définition juridique. Dans le Larousse en effet, la définition de l’animal est la suivante : « être organisé, doué de mouvement et de sensibilité, et capable d’ingérer des aliments solides à l’aide d’une bouche ». Celle définition est très proche de celle choisie par le législateur français.

    Il ressort de cette loi une contradiction évidente. Le législateur a voulu satisfaire les défenseurs de la cause animale et l’opinion publique, sans pour autant modifier le droit applicable aux animaux. L’ordre des animaux, entre les personnes et les choses, est loin d’avoir été institué par cette réforme.

    Les défenseurs des animaux ne pourront donc se raccrocher qu’à l’espoir que ce symbole fasse évoluer des mentalités et par la suite, la condition animale. Néanmoins, ceux-ci peuvent craindre qu’au niveau parlementaire cette réforme ferme le débat pour les prochaines années.

    Les avocats et les juges pourraient-ils eux se servir de cette loi pour créer une jurisprudence favorable aux animaux par le biais de décisions rendues sur le fondement de l’article 515-14 du Code civil ?

    Pour l’heure, cette réforme semble donc être plus un symbole qu’une avancée majeure. Aucun changement réel n’est à constater mais cette réforme montre que le législateur tente (ou est contraint ?) de trouver des solutions  face à cette catégorie « hybride » qui ne correspond ni à la définition des personnes ni à celle des choses.

    Une solution qui pourrait être adéquate serait de créer, à côté des choses et des personnes, une nouvelle catégorie juridique des animaux à part entière puisque ces derniers ne correspondent en rien à ces deux catégories, mais cela nécessiterait, outre l’adhésion parlementaire, vraisemblablement un immense travail législatif.

    Quant au fait de se demander si les animaux ne pourraient-ils pas être considérés comme des personnes, la question n’est pas évidente. De prime abord, cela semble improbable qu’un animal puisse être comparé à une personne et dispose des mêmes droits. Toutefois, la porte reste cependant ouverte si l’on compare l’obtention de la personnalité juridique à une personne morale. Cette personne est complètement abstraite, immatérielle, ne vit pas comme un être humain, et pourtant, elle dispose de la personnalité juridique. L’animal pourrait-il, un jour, disposer de cette personnalité juridique et donc faire son entrée dans la catégorie des personnes ?

     

    Nicolas ROUX – M2 Droit Notarial (Université Montpellier I)

    Source: https://www.lepetitjuriste.fr/droit-civil/le-nouveau-statut-juridique-de-lanimal-une-idee-audacieuse-pour-une-reforme-ineffective/

  • Ils forment une incroyable famille

    C’est certainement l’une des familles les plus touchantes et insolites du Web.

    Prenez deux Pitbulls, deux canards, deux Terriers et une chatte au passé difficile ; offrez-leur une nouvelle vie heureuse et sereine, apprenez-leur la confiance et le partage : vous obtenez l’incroyable troupe de Kasey et Blake, ce couple originaire du Missouri, aux États-Unis, qui sauve depuis 10 ans des animaux dans le besoin.

     

    Tout commence en 2005, lorsque Kasey Boggs, alors âgée de 19 ans, adopte Roxy. Ce tout jeune Terrier malade végétait dans un élevage insalubre, comme le rapportele site Barkpost.

    C’est le premier sauvetage de Kasey. La jeune femme offre un nouveau départ au petit chien et tous les soins nécessaires pour l’aider à remonter la pente.

     

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    Source : @88kncorbett

    Son petit ami de l’époque, Blake, qui deviendra son mari, est lui aussi un grand ami des animaux.Ensemble, ils vont rapidement élargir leur famille et accueillir deux Pitbulls, Jake et Rosie. Eux aussi ont connu un début de vie difficile.Jake a été maintenu enfermé dans une cage pendant les premiers mois de sa vie par son premier propriétaire. Traumatisé, le Pitbull a cependant vite retrouvé confiance en la vie au contact de ses sauveurs.

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    Source : @88kncorbett

      

    De son côté, Rosie a grandi dans un quartier sensible des États-Unis où les Pitbulls sont souvent utilisés pour des combats. La femelle avait ainsi été adoptée par une personne peu soucieuse qui voulait avant tout qu’elle assure sa sécurité mais n’avait pas les moyens de s’en occuper convenablement.

    Lorsque Blake et Kasey l’ont recueillie, elle avait une patte mutilée qui n’avait jamais été soignée. Elle aussi a su retrouver un nouvel élan grâce à cet entourage bienveillant.

    Quatrième acolyte canin de la bande : Edith. Cette femelle Terrier croisée a échappé au pire. Véritable miraculée, elle a en effet été retrouvée par la Humane Society (l’équivalent de la SPA aux États-Unis) dans une ruelle sombre, en hiver, couchée sur le cadavre de sa mère et des autres chiots de sa portée.

    Edith avait contracté la gale et souffrait de parasites intestinaux. Là encore, grâce à l’amour et aux bons soins de ses sauveurs elle a su se remettre sur pattes rapidement.

    Mais la troupe ne serait pas équilibrée sans une présence féline. C’est là qu’intervient Mia, cette petite chatte rousse à la queue coupée dont personne ne connaît l’histoire.

    Recueillie dans un refuge, elle a très vite su se faire respecter du groupe de chiens et apprécie aujourd’hui par dessus les accompagner en excursions, avec son harnais.

    Et pour ajouter une touche de fantaisie à la troupe, Kasey et Blake ont récemment recueilli deux canetons retirés prématurément à leur mère, Gertrude et Donald.

    Mais qu’importe : ils ont immédiatement été adoptés par Jake, le Pitbull le plus tendre de la tribu.

    Pitbull terrier chat famille boggs 4

    Source : @88kncorbett

     

    Entre tout ce petit monde, les journées s’enchaînent au rythme des promenades et des sessions de câlins interminables…

    La petite famille profite ainsi de la vie, entre randonnées et séances photos pour ravir de bonheur les 40 000 personnes qui suivent leurs aventures sur Instagram.

    Et si le couple a manifesté l’envie de poursuivre le projet et d’offrir un nouveau départ à d’autres animaux, la naissance de leur premier enfant, prévue pour l’année prochaine, risque de les tenir bien occupés…

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    Source : @88kncorbett

     

    Voilà en tout cas un petit humain qui est certain de naître bien entouré et d’apprendre très tôt l’amour et le respect des animaux !

     

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    Source: http://www.metronews.fr/info/l-instant-meugnon-ce-couple-a-sauve-sept-animaux-qui-sont-devenus-une-famille/mpgz!hB3LZlji2ornI/
    https://www.instagram.com/88kncorbett/

     

  • Adoption d'un animal de la SPA

    Adoption d'un animal auprès de la SPA : il faut respecter les clauses du contrat

     

    La clause des contrats de la SPA interdisant la cession de l'animal sans l'accord écrit de celle-ci n'est pas une clause abusive. C'est ce que vient de juger la Cour de cassation le 1er  juin  2016.

    La Société protectrice des animaux (SPA) avait conclu, avec un couple, cinq conventions portant donation de cinq chiens, à charge, notamment, de ne pas céder les animaux sans accord écrit de la SPA. Le couple ayant vendu les chiens sans son accord, la SPA demandait la révocation des donations consenties.

    Le couple faisait valoir que la clause des contrats subordonnant la cession de l'animal à l'accord écrit de la donatrice était abusive.

    Ce n'est pas l'avis de la Cour de cassation.

    Pour celle-ci, cette clause n'est pas abusive. En effet, lorsqu'elle procède à un don d'animaux, la SPA agit à des fins qui n'entrent pas dans le cadre d'une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole, de sorte qu'elle n'a pas la qualité de professionnel au sens du code de la consommation.

    On rappellera par ailleurs qu'une donation peut être assortie d'une condition, par exemple ne pas vendre le bien donné.

  • Incendie d’une maison dans les Vosges : le Rottweiler avait donné l’alerte

    Tôt ce lundi matin, un incendie a ravagé une maison située dans le village d’Ortoncourt, dans les Vosges. C’est le Rottweiler du grand-père du propriétaire de l’habitation sinistrée qui a donné l’alerte et précipité l’arrivée des pompiers.

    Kevin Legendre, 22 ans, n’était pas chez lui lorsqu’un feu s’est déclaré dans sa maison d’Ortoncourt, un village situé entreRambervillers et Châtel-sur-Moselle dans le département des Vosges.

    Vers 4 heures du matin, le Rottweiler de son grand-père, qui habite juste en face, s’est mis à aboyer de manière insistante. Les aboiements de Braco, 3 ans, ont réveillé en sursaut son maître Jacques Legendre : « Ce n'est pas son habitude, je me suis donc bien dit qu'il se passait quelque chose », a-t-il confié aux journalistes de Vosges Matin. Le grand-père est ainsi sorti de chez lui pour voir ce qui n’allait pas, se rendant ainsi compte que le pavillon d’une centaine de mètres carrés de son petit-fils était en flammes. Il a immédiatement prévenu les secours et, vers 5 heures, une équipe d’une vingtaine de pompiers était sur les lieux, déployant 2 lances à incendie et un camion-citerne venu d’Epinal. Une demi-heure plus tard, l’incendie était totalement maîtrisé. Hélas, la maison était déjà en grande partie détruite.

    Jacques Legendre a expliqué que Kevin n’était pas chez lui, car il devait se rendre dans le sud de la France pour son travail pour le compte d’une entreprise de travaux publics.

    En fait, c’est la 3e fois qu’un incendie se déclare dans la maison des Legendre, qui a vu plusieurs générations y habiter. Pour le moment, l’origine du sinistre n’a pas été identifiée par les gendarmes.

    Source: https://www.chien.fr/actualite/incendie-d-une-maison-dans-les-vosges-le-rottweiler-du-grand-pere-avait-donne-l-alerte/

  • Ordonnance du 7/10/2015 applicable dès le 1/01/2016

    Dorénavant,  est considéré comme éleveur toute personne vendant au moins un chien ou chat issu d’une femelle reproductrice lui appartenant.

    Conséquence de ce changement de statut: le particulier devra se procurer un numéro Siren (Système Informatique du Répertoire des Entreprises) auprès de la chambre d'agriculture de son département pour le faire figurer sur ses petites annonces. Un oubli du numéro Siren sur une annonce sera passible à partir de janvier 2016,  d'une amende de 750 euros. Si la fraude est constatée (le vendeur ne détient pas de numéro de Siren), l’amende s’élèvera à 7500 euros.

    L'ordonnance prévoit, en revanche, une dérogation pour celles et ceux qui vendront une portée de chiens de race. Au lieu d'un numéro Siren, ils devront publier le numéro de portée attribué par les livres généalogiques (Livre des origines français. Lof). Au-delà d'une portée, le numéro Siren sera requis.En contrepartie, vous devrez, en tant qu’éleveur «amateur» (la loi désigne ainsi les particuliers faisant une portée par an), publier dans votre annonce le numéro de portée attribué par les livres généalogiques (LOF). Au-delà d'une portée par an, le numéro de Siren sera obligatoire.Le particulier voulant faire plus de deux portées par an devra se procurer un numéro Siren auprès de la chambre d'agriculture de son département pour le faire figurer sur les annonces de vente qu’il diffuse. Ce numéro permettra d'améliorer la traçabilité des vendeurs pour faciliter les contrôles. Sur le digital, ce numéro permettra de valider les annonces. Plusieurs accords ont ainsi été passés avec des sites de petites annonces relatives à la vente de chiots et de chatons comme Le Bon Coin, Vivastreet, Chiens-online, etc... ces accords obligeront les vendeurs à rentrer un numéro de Siren pour pouvoir publier leurs annonces.

    Toutefois, ne sont concernés ni les particuliers qui revendent un chien qu'ils ont acheté, ni ceux qui donnent leurs animaux de compagnie.

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    Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2015-1243 du 7 octobre 2015 relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie 

    NOR: AGRG1518009P JORF n°0233 du 8 octobre 2015 page 18283  texte n° 30 

     

    A propos de la formation:

    Au 1er janvier 2016, il ne sera plus nécessaire de demander un certificat de capacité auprès du Préfet, L'ATTESTATION DE CONNAISSANCES obtenue après les sessions de formation « CCAD », délivrée par la DRAAF, suffira. Les certificats de capacité délivrés avant janvier 2016 resteront valides.

     

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  • Dernier hommage ...

    Mardi 24 novembre 2015, journée funeste où Aston nous a quitté.

    Nous pleurons pas seulement un chien, mais un membre de notre famille.Il fût un merveilleux compagnon , sociable, équilibré, et nous a apporté tellement de joie et de bonheur.

    D'habitude si causante , aujourd'hui je suis incapable  d' aligner  les mots.Nous sommes dévastés par cette perte, et mon époux davantage.

    Christophe et Aston  avaient une relation fusionnelle et  exceptionnelle . Ensemble aussi bien dans la vie que dans le travail, l'un étant rarement loin de l'autre . On dit que les chiens n'ont qu'un maître et c'est vrai Aston vouait une adoration pour le sien et celui-ci  le lui  rendait bien.
    Jusqu'au dernièr moment Aston a voulu protéger son maître , et dans un dernier acte d'amour, et ce malgré la douleur , il s'est mis  sur le dos pour montrer qu'il était heureux, qu'il devait partir. Aston  a  léché le visage  en larmes de son patron, a posé sa tête dans son cou et  s'est éteint tranquillement et sereinement.

    Maintenant nous allons devoir faire le deuil de cet être UNIQUE, qui restera dans nos coeurs et mémoires à jamais.
    Je terminerai  par les mots de son maître, Christophe :

    "Le temps s'est arrêté pour moi aujourd'hui.

    Mon ami, mon frère, mon compagnon de joie, de douleurs et de tristesse, celui qui a partagé mes 9 plus belles années de ma vie, s'en est allé aujourd'hui.

    Jamais je ne trouverai de mots assez forts pour vous dire qu'il était tout pour moi, car il était TOUT. Un être exceptionnel surtout.

    Je ne regrette rien de tout ce temps partagé ensemble, tout ce qu'il m'a donné et apporté.

    Ce fut juste trop court, beaucoup trop court.

    Mon ASTON,mon trésor,

    Tu resteras à jamais dans mon coeur"

     

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  • Pourquoi promener son chien en liberté? Controverse et Réalité

    Pourquoi promener son chien en liberté? Controverse et Réalité
     

     

     Pourquoi cet article? Il y’a quelques temps j’avais commenté un article paru sur Actu95 qui accusait les chiens en liberté d’être dangereux car ils agressaient les autres chiens. Je propose donc un article qui je l’espère, vous inspirera confiance et sérénité. Je tenterai d’expliquer pourquoi il est important de promener son chien en liberté.

    Habitant l’agglomération de Cergy et passionné par les chiens, je constate que beaucoup de gens ont une mauvaise vision du chien promené en liberté. Ils craignent que les chiens s’entre-tuent lorsqu’ils se croisent, qu’ils agressent leurs enfants, qu’ils poursuivent les joggeurs, les vélos etc…

    Il est vrai qu’un jeune chien est largement propice à des comportements inadaptés. Et pour cause, il est jeune, et il n’a pas encore tout appris et assimilé. C’est au propriétaire que revient la responsabilité des actes de son chien et d’équilibrer son comportement avec volonté.

    Cette peur est tout à fait compréhensible de la part de personnes ne connaissant pas ou peu le Chien. Cependant beaucoup de propriétaires de chiens sont touchés par ce phénomène et ne comprennent pas pourquoi les gens lâchent leurs chiens. L’idée même de croiser un autre chien génèrent chez eux stress, peur et parfois même ils paniquent.

    Le but de cet article n’est pas d’accuser ou brimer les personnes prônant : « les chiens en laisse! », mais simplement de donner quelques réponses simples sur quelques situations rencontrés régulièrement.

    Certains amis éducateurs canins me diront : « tu gaspilles ton énergie, les gens n’écoutent pas les conseils si il ne cherchent pas l’information eux-même « …  Peut-être mais je tente ma chance.

    Les besoins du Chien? quelque soit sa race!

     

    Le chien est un animal, un être vivant, avec des besoins physiologiques et psychiques nécessaires à son équilibre mental. Combler ses besoins influence grandement son comportement et son éducation.

    Le chien est un animal social qui a besoin de rencontrer ses congénères, d’autres humains, de flairer, courir, pister, poursuivre…

    Si nous privons notre toutou de cela, il développera certainement des troubles du comportement : peurs, agressivité, méfiance, hyperactivité, destructions, fugue etc…

    Vous êtes responsable de l’éducation de votre chien et de son comportement. Il ne doit pas forcément « OBEIR! » au doigt et à l’œil comme un robot écervelé . D’ailleurs avec certaines races primitives ou indépendantes, c’est quasiment impossible, sauf exception ou très grande connaissance des chiens de la part de l’éducateur.

    Mais y’a un minimum quand même! C’est votre responsabilité que votre chien soit un minimum « stable ».

    Que cela veut-il dire?:

    Votre toutou doit pouvoir faire face aux différents environnements habituels sans crainte, sans peur, sans agressivité envers qui que ce soit croisé dans la rue.

    Votre toutou doit pouvoir être sociable avec la majorité de ses congénères de toute taille confondue. Il doit respecter les codes de ses congénères, c’est pourquoi il faut le sociabiliser. Sans quoi il s’attirera des ennuis et provoquera des bagarres. Soit parce qu’il sera peureux fuyant , soit parce qu’il sera peureux agressif. Que votre chien soit en laisse ou non!!! Que le chien en face soit en laisse ou non!!! Vous devez parvenir à avoir un chien bien dans ses pattes. Il ne doit pas être forcément joueur, d’ailleurs certains chiens ignorent complètement leurs congénères de près ou de loin et d’autres y prennent plus de plaisir.

    Et oui! Avoir un chien est une lourde responsabilité, que l’on soit propriétaire d’un saint Bernard ou d’un chihuahua.

    Bien trop souvent, les propriétaires de petits chiens considère qu’il n’y a pas besoin de les éduquer comme les autres. Ne le sociabilise pas avec leurs congénères sous prétexte qu’il est de taille réduite.

    Ils achètent un chien, bien souvent pour de mauvaises raisons, une laisse à enrouleur, un harnais et c’est bon, le chien est éduqué pour la promenade. Ils dépensent des centaines d’euros dans du matériel inutile, jouets, manteaux mais pas un centime pour acheter un livre qui traite de : « comment éduquer mon chien ».

    Ils protègent leur chien de leur congénères plus grands, les prennent dans les bras, les mettent dans des sacs à mains, les déguisent avec des manteaux, des bijoux…Bref on a de tout et n’importe quoi jusqu’à la matérialisation et une maltraitance psychique du chien.

    D’autre phénomène : peur du maître de lâcher son chien car peur des bagarres, méconnaissance des besoins du chiens, achat d’un chien sur un coup de tête, race de caractère avec un maître peu informé…le cercle est vicieux puisque tout ce que craignent ces propriétaires finit par se produire.

    Pourquoi se baladez en liberté avec son chien? 

     

    Se balader avec son chien en liberté, c’est offrir au chien l’occasion d’être un chien. De ne pas être attaché en permanence à une laisse.

    La promenade permet au chien de flairer, de se dépenser physiquement, de rencontrer ses congénères ou des humains amis (pour un bonjour bref ou même une partie de jeu) et donc d’être sociable. Promener son chien en liberté est très plaisant également pour le maître, et permet de mieux éduqués son compagnon. Cela renforce le lien ! Je lui fais comprendre que je ne l’attendrai jamais, quand il vient vers moi je suis heureux, je lui fais confiance et ne l’appels pas  tout le temps.

    Cette dépense énergétique me permet d’avoir un chien fatigué et donc un BON CHIEN!

    je favorise les rencontres avec pleins de copains pour mieux lui demander de renoncer à une rencontre si nécessaire…

    Cela est indispensable pour tous les chiens! du chihuahua au dogue allemand. Cela devrait être obligatoire pour tous!

    Pour se faire, je me rends là où les gens lâchent leurs chiens, bois, forets, chemins de promenades etc… Je fais cela dès que mon chien est tout petit pour qu’il apprenne rapidement à communiquer avec ses congénères. je lui montre qu’il existe des chiens très joyeux, mais aussi des moins joueurs qui vont le gronder si il est trop turbulent. Je fais cela sans état d’âme, même si il est tout petit et à l’air fragile. Bien-entendu je lui fait rencontrer des congénères stables dépourvus de troubles du comportement (je ne présente pas mon chiot à des chiens craintifs, agressifs, hyper actif…).

    Sans ce travail j’aurai forcément des problèmes par la suite. JE NE PEUX PAS AVOIR UN CHIEN SOCIABLE SI JE NE LE SOCIABILISE PAS!!

    Votre chien doit pouvoir être lâché sans sauter sur tout le monde, courir après les joggeurs etc… Tout cela arrivera avec un jeune chien et il faudra lui apprendre que ce sont des comportements inacceptables et être constant. Même si cela prend du temps pour certains plus que pour d’autres. Ne fuyez pas les problèmes.

    Excusez vous facilement auprès des gens si votre chien vient les importunés et qu’ils ont l’air furieux et partez. Posez-vous la question : est-ce que mon chien à fait quelque chose de grave?: A-t-il mordu quelqu’un ou a -t-il blessé quelqu’un, traverser la route…? très souvent non. Seule la réaction des gens est démesurée. Bien évidement réfléchissez à un moyen de corriger ses mauvaises habitudes, il n’a juste pas encore appris que c’était interdit.

    J’éduque mon chien à bien se comporter avec ses congénères, il peut avoir un fort caractère et besoin d’être recadré verbalement et sèchement et félicité lorsqu’il adopte un bon comportement.

    Si vous aimez l’idée de promener votre chien en liberté mais que vous n’osez pas le lâcher, contactez un Éducateur canin compétent travaillant avec des méthodes amicales sans engin de torture… Votre chien vaut bien 50 euros.

    Les mauvaises expériences et leurs conséquences. 

    Systématiquement, les gens qui hurlent au scandale lorsqu’on parle de chien en liberté se réfèrent à leurs propres traumatismes comme arguments. Bien évidemment, ceci est compréhensible lorsqu’il s’agit de chose grave et inacceptable : Mordu par un chien par exemple.

    Mais souvent nous faisons fausse route. Voici quelques phrases entendues et réentendues au cours de mes longues promenades avec les chiens.

    1-« mon chien tenu en laisse est agressif ,  les autres chiens en liberté viennent vers lui… » 

    2-« Mon chien n’est pas sociable, donc je le promène là où il n’y a  pas de chien »

    Comment peut-on adopter un chien, passer 15 ans de sa vie avec lui et accepter l’inacceptable?

    Rééduquez votre chien! faites vous aider par un professionnel qui saura vous dire d’où vient le problème : mâle non castré, manque de confiance en soi du chien, mauvaise socialisation, mauvaise gestion de la laisse et des émotions de la part du maître, méthode d’éducation inadaptée à la race du chien…. et vous dira comment faire pour améliorer ses relations avec ses congénères.

    Les propriétaires des autres chiens ne sont pas responsables de l’instabilité de votre chien. Quand bien même un chien en liberté vienne vers vous, que cette fois-ci son maître ne vous ai pas vu ou que son chien fasse la sourde oreille car il est très attiré. Il n’est pas normal qu’il soit agressé par votre chien et il va forcément répliquer pour le corriger.

    Il ne s’agit pas de savoir qui est en tort par rapport à la loi, nous parlons des CHIENS. La frustration de cette situation fait que vous vous emportez et accusez le chien en liberté, mais finalement qui à le chien le mieux éduqué? celui qui est sociable et aime aller au contact de ses congénères et promené en liberté. Où, le votre qui n’est pas stable et en laisse?

    Cela peut s’arranger, mais sans contacter les bonnes personnes, cela est voué à l’échec. Ce type de comportement demande un éducateur canin compétent, ayant connaissances des méthodes respectueuses du chien, et surtout d’une lecture comportementale efficace.

    3-« Mon chien est sociable en liberté mais en laisse il y’a bagarre »

    Bah détachez votre chien…

    Si un chien inconnu vient vers votre chien et qu’il n’est pas rappelé ou ne répond pas au rappel de son maître, il ne faut pas en faire un événement pour ne pas crisper votre toutou.

    La plupart de ce type de rencontre se passent mal car les gens ont l’habitude de retenir leur chien avec la laisse et de tirer dessus, de crier même. En faisant cela, vous déclenchez vous même la bagarre car vous venez de parasité la bonne communication qui se fait par des postures. Vous dégagez du stress qui se communique aux chiens. Vous devez être capable de croiser d’autres chiens en liberté avec votre chien en laisse sans encombre.

    Détendez la laisse, ne touchez pas les chiens, et ne parlez pas en accompagnant les mouvements de votre chien. Soyez content de rencontrer d’autres chiens. Il faut se détendre intérieurement.

    Malheureusement, beaucoup de chien ont associé les rencontres en laisse à un danger  par habitude et cela peut prendre plus de temps à voir le résultat. C’est pour cela qu’il faut éduquer son chien a croiser des chiens en liberté, alors que lui est attaché lorsqu’il est tout petit. Cela implique forcément qu’il soit sociable en liberté, qu’il ne tire pas à la marche en laisse pour garantir son calme. N’UTILISEZ PAS DE LAISSE A ENROULEUR.

    4-« Mon chien se fait agressé, poursuivre, a peur des autres chiens… »

    Ce n’est pas Normal!! Un chien n’est pas sensé avoir peur de ses congénères. Il y’a souvent un problème d’éducation.  On peut observé ce phénomène chez les chiens surprotégé par leur maître ( pris dans les bras lors des rencontres avec un congénère). On transforme tranquillement notre chien en futur victime ou alors en petite teigne agressif car peureux.

    Il ne communique pas avec ses congénères et répond par des affronts au lieu de donner ce qu’on appel des « signaux d’apaisement ». les autres chiens, qui encore une fois sont des animaux, peuvent être amené à vouloir corriger ce comportement. Bien souvent, les gens accuse le gros chien car sa démonstration est plus impressionnante, mais le problème vient du Petit mal poli.

    Si un autre chien poursuit votre chien, c’est parce que votre chien court : soit il aime ça, soit vous ne l’avez pas sociabilisez correctement et n’a pas appris qu’il ne faut pas courir et que s’arrêter stop la poursuite, soit il a peur et là c’est pas normal.

     5-« mon chien vient de se faire agresser »

    N’en faites pas un événement! ne rassurez pas votre chien, montrez lui que vous gardez votre calme. Si vous lui prêter attention vous renforcer sa peur.  Attendez quelques minutes avant de vérifier qu’il n’est pas blessé. Essayez de savoir pourquoi il y’a eu bagarre, discuter calmement avec le propriétaire de l’autre chien (Personne n’aime voir son chien agresser un autre chien, c’est déjà bien la honte !).

    Renseignez vous sur le caractère habituel de son chien, et vous verrez que bien souvent la réponse est : « je ne comprend pas, d’habitude il est très sociable ». Parfois il arrive que deux êtres ne s’entende pas, comme chez nous. Mais très souvent un humain à déclenché la bagarre sans le vouloir car sans savoir.( et je tire sur la laisse, et je touche les chiens alors qu’ils sont en train de se présenter, et je donne une friandise à mon chien alors qu’un autre s’approche…). Si cela concerne deux mâles, sont ils castrés?

    Allez rapidement au contact d’autres chiens pour lui faire ou VOUS faire oublier tout ça.

    6- « Mon chien est trop petit pour jouer avec ses congénères… »

    Il n’en est rien. Votre bichon peut et doit jouer avec des congénères de grande taille, étant le plus faible physiquement, il se forgera un mental d’acier qui lui permettra de gérer toutes ces situations.

    J’ai déjà vu un chihuahua remettre en place un Akita inu(le mien) juste avec le regard les postures, cela n’a rien a voir avec la taille, c’est la force de caractère qui compte!

    Il apprendra de lui même à s’écarter lorsqu’il verra ses congénères jouer fort, voire même les gronder pour les calmer… et c’est Bien!

    7- « Mon chien a un grand jardin, je suis pas obligé de le promener en liberté »

    Perdu! Un chien enfermé dans un jardin n’apprend rien!

    De plus, si votre jardin donne sur une rue passante , le risque est qu’il développe de l’agressivité par protection du territoire, frustration de ne pas accéder à tous les chiens qui passent. Cette agressivité peut s’étendre à l’extérieur de la maison. On appel cela « l’effet grillage ». Les chiens vivant en appartement ont généralement moins de problèmes car leurs maîtres les baladent mieux.

    8- « je promène mon chien en liberté mais je rattache toujours mon chien lorsque j’en croise un, même en liberté, on ne sait jamais »

    Cette action est louable mais d’aucun intérêt. Les chiens sont en liberté! les meilleurs conditions pour qu’ils se rencontrent.

    En rattachant les chiens, on met de la tension dans l’air car en plus d’être rattaché, on les gronde à chaque fois qu’ils croisent un chien : NON, TU LAISSES! AU PIED!!!! Pour certains chiens au caractère peu sûre d’eux, à fortiori, cela peut engendrer à de l’agressivité par association CHIEN=Réprimande. Je vois déjà la tête de certains : « ha mais c’est peut être pour ça que… »

    Bien évidemment, faites signe à l’autre maître au loin et invitez-le à laisser son chien en liberté : levez le pouce. Une sorte de signal d’apaisement entre maîtres.Dans le cas où la personne vous dit : il est agressif, rappeler votre chien et passez votre chemin.

    -9 « un chien doit être toujours tenu en laisse, c’est la loi. »

     Si demain, tous les propriétaires de chiens gardaient leurs toutous en laisse en permanence : bah faut pas avoir fait « science po » pour connaitre les conséquences : les chiens ne seraient pas sociabilisés, pas dépensés y’aurait du sang plein les rues.

    Où promenez son chien en liberté? 

    Je dirai aux bons endroits. Là où les gens sont susceptibles de promener leurs chiens en liberté sans se stresser. Je promène mon Akita inu à Boulogne, Vincennes, Saint Germain, l’Isle Adam, les bois et forêts en général, les chemins semi urbains, les étangs et certains parcs. Il faut chercher par chez vous, ne pas hésiter à se faire pleins d’amis propriétaires de chiens et faire des promenades ensemble pour que la sociabilisation et l’équilibre mental de votre chien se maintienne.

    Bien sûre ne mettez pas la vie de votre chien et celle des autres en danger, préférez les espaces loin des routes.

    Je vous invite à vous promener au bois de Boulogne en semaine, vous pouvez vous offrir un balade autour du lac inferieur. Vous y croiserez les chiens de Paris se promenez avec leur maîtres et maîtresses librement, se rencontrant, jouant, grognant… promenez vous et constatez que « Tout va Bien ».

    Julien ALBAR

    Source:
    http://www.actu95.net/2015/06/03/pourquoi-promener-son-chien-en-liberte-controverse-et-realite/

  • Pourquoi balader son chien dehors malgré le grand jardin à la maison ?

     

    pourquoi balader son chien à l'extérieur de la mainsonPourquoi balader son chien dehors malgré son grand jardin à la maison ? Voilà un sujet qui demande réflexion. Certaines personnes ignorantes vous diront qu’un chien est mille fois plus heureux en maison avec terrain qu’en appartement.

    D’après vous est-ce VRAI ou FAUX ? 

    Pour être honnête avec vous, il y a vingt ans j’aurais répondu avec certitude VRAI, mais aujourd’hui je pense le contraire !

    Pourquoi et bien c’est ce que nous allons détailler ensemble dans cet article.

    Tout au long de ma carrière professionnelle, j’ai pu analyser que la plupart des chiens qui possédaient le plus de troubles du comportement comme l’agressivité, destruction, aboiement… était ceux qui résidaient en maison avec jardin.

    Mais avant d’aller dans le vif du sujet, j’aimerais avant tout vous expliquer en détail pourquoi ?

     

    Pourquoi les chiens qui vivent en maison avec jardin présentent plus de troubles du comportement que ceux qui résident en appartement ?

     

    Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas la maison elle-même qui est à la source de ces faits gênant mais principalement le maître et les membres de la famille. Une grande majorité des propriétaires qui possède une maison avec jardin oublient les besoins fondamentaux que peut avoir le chien et c’est la cause de nombreuses perturbations.

     

    Quels sont les besoins du chien ? 

    N’oublions pas que le chien est un animal social, il a besoin de reconnaissance, il aime être caressé, récompensé…se balader avec son maître mais aussi jouer avec lui. Nos compagnons à 4 pattes ont également besoins d’appartenance, il aime faire partie d’un groupe (famille humaine) que ce soit en maison ou en appartement peu importe le lieu.

    Le problème majeur c’est que les propriétaires qui possèdent une maison avec jardin ont tendance à chercher la facilité comme par exemple : ne plus promener régulièrement le chien en dehors du jardin, ils sont persuadés qu’un jardin rend heureux le chien.

    Malheureusement cette logique humaine engendre rapidement des troubles comme la peur, l’agressivité territoriale…

    Si les chiens auraient la parole ils nous diront qu’ils connaissent chaque brin d’herbe du jardin à force de tourner en rond dans leurs maisons !

     

    Rendre son chien sociable

    Il est très important de mettre le chien avec un maximum d’éléments extérieurs (humains, chiens, objets, situations…), vous devez entretenir à vie la socialisation chez votre boule de poils. Ce n’est pas en le laissant vivre en ermite qu’il deviendra sociable avec le monde, bien au contraire, il y a très forte chance qu’il oublie tous ces repères et c’est bien souvent de cette manière que les chiens qui vivent en maison deviennent dangereux avec les personnes et les chiens extérieurs car ils sont devenus sauvages, solitaires, insociables…

     

    La solitude est l’ennemie n°1 du chien

    Un chien n’est pas fait pour vivre seul dans un jardin même s’il fait 50 000 hectares, le couper du monde extérieur est la pire des choses à faire. Tout comme l’être humain, il a besoin de contact, de plaisir, de stimulation, de distraction, de rencontre…, le jeu est primordial pour son équilibre psychologique car il permet de canaliser les tensions du chien.

    Prenons comme exemple le chien de chasse, il aime creuser, pister, renifler, chasser… pourquoi d’après vous certains d’entre eux manifestent des dégâts dans le jardin comme creuser des trous ou fuguer à l’extérieur en passant sous la clôture…? La réponse est presque toujours la même «il faut respecter les besoins vitaux de son chien».

     

    Que faire pour rendre son chien heureux en maison avec jardin ?

    Pour avoir une bonne conscience avec soi-même, il est impératif de passer du temps avec son chien. Pour son équilibre physique et mental vous devez effectuer un minimum de 3 promenades par jour à l’extérieur de la maison. Votre chien doit jouir d’une vie sociale équilibrée.

    Voici un exemple : vous allez chercher en voiture du pain à la boulangerie, rien ne vous empêche d’emmener votre fidèle compagnon avec vous et ensuite lui faire une petite balade de 10 minutes... Il y a des quantités d’exemples que je peux vous citer, c’est à vous de combler son ennuie avec de la distraction…

    Permettez-lui d’échanger et de se dépenser en jouant avec d’autres chiens, il y a un dicton qui dit «un chien fatigué est un chien heureux.»

     

    CONCLUSION

    Bref quand j’entend certaines personnes dire que le chien est malheureux en appartement, cela me faire rire car c’est purement un prétexte. Un chien est mille fois plus malheureux à rester enfermé 7j/7 et compter dans son jardin les brins d’herbes un par un qu’un chien qui vit en appartement et qui tisse des vrais liens de complicité avec son maître.

     

    © cynoclub – Fotolia.com
    Source:
    http://www.eduquersonchien.com/pourquoi-balader-son-chien-dehors/

  • LE ROTTWEILER AVAIT DISPARU IL Y A 8 ANS

    LES ÉMOUVANTES RETROUVAILLES DE DUKE ET JOSHUA

     

    Les emouvantes retrouvailles de duke et joshua article panoramic pm

     

     

     

    Huit ans après sa disparition, Duke le rottweiler a retrouvé son maître… et lui a fait la fête comme si de rien n’était. 

    Pendant six mois, Joshua Edwards a cherché Duke sans relâche. Âgé d’un an et demi, le rottweiler avait disparu soudainement le 7 avril 2007, volé dans le jardin de Joshua avec un autre chien à  Shanandoah (Floride). Joshua a frappé à la porte de tous ses voisins, en vain, gardant toujours sur lui une photo de ses chiens volés. Une disparition qui l’avait profondément marqué: «Je suis devenu comportementaliste pour chien afin que les gens ne perdent pas leur chien. Si vous travaillez avec eux, ils resteront avec vous», a-t-il expliqué à CBS Miami.

    Le mystère était entier jusqu’à la semaine dernière, lorsque Maria Elena Cartaya a découvert un gros chien de plus de 50 kilos errant dans les rues de Miami. Cette enseignante a alors conduit le rottweiler à la clinique vétérinaire Tamiami, où les spécialistes ont cherché si le chien était porteur d’une puce. Cette dernière, implantée dans le cou du molosse, a permis de remonter jusqu’à Joshua. Ce dernier a donc pu retrouver son chien en bonne santé, si ce n’est une infection à son œil droit.

    Mardi 15 mai, les retrouvailles ont eu lieu. Joshua était nerveux de savoir comment son chien, qui avait vraisemblablement été adopté entre temps, allait réagir. Après avoir reniflé pendant un moment les mains de Joshua, Duke s’est mis à lui lécher le visage et à lui faire la fête, s’installant même sur le dos pour que son maître lui caresse le ventre.

    Les émouvantes retrouvailles entre Joshua et son rottweiler Duke.© SIPANY/SIPA

    Un accueil chaleureux qui a bouleversé Joshua, en larmes. Il a immédiatement retrouvé en Duke les traits de caractère qu’il avait lorsqu’il n’était qu’un chiot. «Je n’aurais jamais pensé cela possible», a-t-il déclaré au «Miami Herald». «Je ne pensais pas le revoir un jour», a poursuivi le père de famille. Joshua l’a donc repris chez lui, où Duke a pu faire la connaissance de ses deux fils (Cooper, 3 ans, et Graham, 3 mois) et des trois autres chiens adoptés, dont le rottweiler Duke Jr, Minnie le teckel et Blackie le croisé berger allemand-rottweiler.  

    Melissa, la femme de Joshua, n’avait pas connu Duke. «Ce chien comptait tellement à ses yeux», a déclaré la jeune maman, qui n’aurait «jamais pensé» pouvoir un jour le rencontrer –ni encore moins l’adopter. «J’aimerais qu’il puisse parler et nous dire ce qu’il s’est passé», a conclu Joshua.

    Source: http://www.parismatch.com/Animal-Story/Articles/Les-emouvantes-retrouvailles-de-Duke-et-Joshua-767120

  • Le bouledogue américain est il catégorisé?

    MR Jean Paul Fournier, sénateur du Gard a  interrogé le gourvernement concernant l'éventuelle la catégorisation du bouledogue américian.
    En date du 9 avril 2015, le ministère de l'agriculture a répondu  de la manière suivante:


    "Le bouledogue américain n'est pas un chien visé par la réglementation fixant la liste des chiens dangereux de catégorie 1 ou 2. Bien que cette race ne soit pas reconnue par la fédération cynégétique internationale et donc par le LOF, il existe des institutions américaines qui délivrent des pedigree reconnus par l'american bulldog national association. Les animaux bénéficiant de ces pedigree présentent une morphologie originale qui, considérée globalement, les distingue sans ambiguïté des standards décrits dans l'arrêté du 27 avril 1999 et définissant les chiens de catégorie 1. Néanmoins, certains bouledogues américains inscrits peuvent présenter cette ressemblance et ce risque est plus important pour les chiens de ce type racial non inscrits à ces registres américains. Il ne peut donc pas y avoir d'attitude générale vis-à-vis de cette race, mais des appréciations au cas par cas. Dans ce contexte, il est préférable que les propriétaires soumettent leur animal à une diagnose par un vétérinaire ou un juge de la société centrale canine. Dans la mesure où cet examen le permet, le vétérinaire ou le juge consulté peut délivrer une attestation en langue française, précisant que le chien n'appartient pas aux catégories de chiens susceptibles d'être dangereux définies par l'article L. 211-12 code rural et de la pêche maritime. Cette attestation pourra dès lors être présentée à toute réquisition des forces de l'ordre."

    Source:  Classement du bouledogue américain dans la catégorie des chiens dangereux

     

  • Petites annonces et grandes manoeuvres

    Dans un premier temps, ce dossier titré "chiens dits dangereux … 15 ans déjà, 15 ans après ", je m’étais contentée de le survoler tout en m'étonnant de n'y trouver aucune information sur :

    - les chiffres du « carnage » (« éradication » en langage politiquement correct), je veux parler du nombre des chiens ayant gracieusement « offert » leur vie à l’immonde plaisanterie que constitue la loi de catégorisation de 1999 et ses suites ;

    - les perspectives d’évolution du dispositif légal en vigueur avec, notamment, l’indication des préconisations faites aux rapporteurs chargés d'étude et autres commissions interministérielles de travail, par chacun des représentants de la «filière canine» consultés (présidents de clubs de race, et plus particulièrement du rott et de l’amstaff, 4C, syndicat des professionnels du chien et du chat, ordre national des vétérinaires, grandes enseignes de la protection animale etc …).

    Finalement, j’avais remisé le magazine dans un tiroir tout en me promettant d'approfondir ultérieurement la lecture du fameux dossier.

    C'est désormais chose faite.

    A mon sens, l'exploit le plus remarquable de cette étude "15 ans déjà, 15 ans après" est d’avoir dressé le bilan d’un dispositif notoirement mortifère en faisant l'impasse totale sur son aspect le plus prégnant, à savoir l’élimination massive des chiens de catégorie.

    Certes, les chiens NON LOF représentant l'immense majorité des chiens catégorisés, ce sont eux qui ont payé (et paient encore) le plus lourd tribut.

    J'en déduis qu'il faudrait songer à créer le magazine «Chiens sans lof».

    Mais à ce dossier de la revue «Chiens sans laisse», je reconnais sans difficulté d’autres mérites, comme celui d’avoir déterré des questions d’arrière-garde que, prétendument, « se posent encore les passionnés et acteurs du monde canin sans en trouver de réelles justifications ».

    J’ai retenu deux de ces interrogations objectivement «capitales» pour l'avenir des chiens catégorisés :

    « Etait-il légitime de stigmatiser certaines races de chiens ? »
    « Pourquoi d’autres y ont échappé ? »

    D’emblée, mon optimisme naturel m’a porté à conclure qu’il s’agissait là d’un simple effet de style car si, par malheur, lesdits « passionnés et acteurs du monde canin » trouvent encore, "15 ans après", un quelconque intérêt à ces purs anachronismes, les propriétaires de chiens catégorisés doivent se poser une autre question : « faut-il désespérer ? ».

    Heureusement, le dossier délivre aussi son lot de bonnes nouvelles.

    Notamment, on y apprend que le Club de race du rottweiler est satisfait : le produit se vend bien. Il a juste fallu ajouter un peu d'édulcorant à sa composition, vraisemblablement pour le rendre plus doux au palais de l'enfant-roi afin qu'il puisse à l'envie s'en servir de trône ou de monture. C'est ce que j'ai compris en lisant : "le travail du Club tout comme celui de tout éleveur logique et raisonnable a été de faire un énorme travail de sélection sur le tempérament des chiens produits. Ceci a quelques fois été fait un peu en dépit du standard qui veut qu'un rott reste un chien de travail, c'est-à-dire un chien avec du tempérament et avec une disposition naturelle à la garde. Mais comment leur en vouloir ? Il y avait urgence et il fallait sauver cette race tant décriée et que nous voulons continuer à élever et à détenir". … Et à vendre. Diable !

    S'agissant toujours du rott LOF, on peut lire : «Aujourd'hui, les choses retrouvent un certain équilibre avec une réelle politique de sélection sur le tempérament. On a ainsi réussi à avoir un cheptel de chiens équilibrés, mais ayant cependant conservé toutes leurs aptitudes à l'utilisation, déplore tout de même la responsable de l'information (….)»
    «Déplore» ? Exclus le lapsus et la faute de frappe, seule subsiste l'épouvantable hypothèse des réels regrets du Club.

    Les voies de l'élevage professionnel «oeuvrant pour l'amélioration de la race» sont décidément impénétrables.

    Pour le reste : à qui l'article aura-t-il encore bien pu apprendre que les chiens catégorisés ne sont pas plus mordeurs que les autres et que leur évaluation comportementale les place en très grande majorité au niveau de dangerosité le plus bas ? Autant de «nouvelles» passablement éculées à force d'avoir servi à tout, sauf à exiger massivement l'abrogation pure et simple de la loi de catégorisation, les 
    « passionnés et acteurs du monde canin » n'y ayant visiblement pas trouvé motif suffisant à ce faire.

    Alors que les lieux communs commençaient à menacer mon état de veille, le titre d'un encart a soudainement revigoré mes neurones : «Des pays d'Europe révisent leurs lois». Là encore, pas de «scoop», on connaît par coeur l'histoire de ce recul législatif où l'Italie fait figure de référence pour avoir listé en 2003 pas moins de 92 races «dangereuses» puis réduit sa liste à 12 dès l'année suivante avant de la supprimer totalement en 2009.

    Quinze années n'ont-elles pas suffi à la France pour comprendre ce que l'Italie a commencé à réaliser en seulement un an ?

    On peine à imaginer que pareil retard ne soit pas en passe d'être dûment rattrapé .

    Que nenni, à s'en tenir aux conclusions de l'étude : « (l'abrogation) ne semble pas pour l'heure être d'actualité. Le chemin qui conduirait à l'abrogation de la loi est bien loin d'être tracé. Peut-être les maîtres pourront-ils au mieux bénéficier de certains assouplissements?»

    Mais au fait QUI, des «passionnés et acteurs du monde canin», la demande, cette abrogation ?

    Le syndicat national des professions du chat et du chien (SNPCC) ?

    Le Club de race du rottweiler ?

    Le Club de race de l'Amstaff ?

    Le Collectif Contre la Catégorisation des Chiens (4C) ?

    On regrette que l'auteur du dossier ne se soit pas intéressé à la question car c'est peut-être là que réside le défaut de révision de la loi dans notre pays.

    En effet, en France, dans les négociations, discussions, tractations, et autres échanges entre pouvoirs publics et «acteurs du monde canin», la chaise de l'abrogation de la loi de catégorisation est vide.

    En tout cas, ce n'est pas le SNPCC qui l'occupe : s'adressant le 11 Octobre 2007 au rapporteur du projet de loi de 2008, il le suppliait «ne touchez plus aux chiens , il y a d'autres solutions …» avant d'oser préconiser quelques lignes plus loin le «passage du rottweiler NON LOF en première catégorie», revendication d'ailleurs demeurée son cheval de bataille en 2013 comme en témoigne son avis écrit du 18 Juin au Groupe d'Etudes sur la Protection des Animaux.

    De toute évidence, ce ne sont pas non plus le Club de race de l'Amstaff et le Collectif 4 C qui l'usent, cette chaise : dans son avis du 14 Mai 2013 au Groupe d'Etudes susvisé, le Président du Club et Fondateur en son temps dudit Collectif Contre la Catégorisation demande, au nom de l'un et l'autre, le remplacement des catégories actuelles par une autre catégorie, et certaine de ses observations sur le dispositif légal en vigueur mérite d'être relevée : «Si acquisition et cession de chien de 1ère catégorie est interdite, la détention quant à elle ne l'est pas. Cette incohérence de la loi, construite dans la précipitation, suscite de nombreux problème sur le terrain.» Une personne malintentionnée pourrait y voir une invitation à interdire aussi la détention des chiens de catégorie 1.

    (pour consulter les avis des CNPCC, Club de race de l'Amstaff et Collectif 4C), cliquez sur ce lien : http://association-astonrott.e-monsite.com/blog/tartuffade-de-glands-et-salades-d-escobar/tartuffade.html

    Si la loi de catégorisation est une insulte à l'intelligence, l'enfumage mondain auquel elle donne lieu a des odeurs d'imposture.

    2 tignous p17 1 2