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Bienvenue dans notre espace de discussion et de réflexion sur les chiens dits "dangereux".

Toutes les opinions peuvent s'y exprimer librement.

En présence de positions divergentes, les échanges peuvent être vifs et les débats devenir houleux.

Dans ces moments-là, chacun devra se souvenir que si la confrontation des idées nourrit la pensée et permet de faire évoluer utilement les mentalités, en revanche, l'insulte et la menace ne contribuent qu'à entretenir le désaccord et générer le ressentiment. Personne n'a jamais convaincu personne par l'injure.

Les idées et les comportements ne changent qu'à travers un processus de maturation et des prises

de conscience qui peuvent être longues à se déclencher.

"Patience" est donc le maître-mot !

  • « Attention au chien » : cette mise en garde n’excuse pas le maitre en cas de morsure

    Des pancartes alertant les visiteurs de la présence d’un chien dans une propriété privée ne suffisent pas à exonérer le propriétaire de l’animal de sa responsabilité si quelqu’un pénètre dans les lieux et se fait mordre. La Cour de cassation vient de le rappeler dans une  affaire du  jeudi 27 mars 2014.

    Rappel des faits

    Une personne était entré  en dehors des heures d’ouverture dans un entrepôt fermé par une barrière et ce malgré la présence d’un panneau indiquant « je monte la garde » accompagné d’une image représentant un grand chien. Elle était ensuite entrée dans la cour privée de la maison jouxtant l’entrepôt alors qu’un écriteau sur le portail indiquait « attention au chien » et était accompagné d’un panonceau comportant un sens interdit et le mot « privé ». Ayant été mordue par le chien, elle réclamait la réparation de son préjudice.

    Le propriétaire du chien invoquait une faute imprévisible et irrésistible de la victime au motif qu’elle n’avait pas tenu compte des avertissements explicites des pancartes, et le fait que, le portail étant fermé, elle était entrée sans sonner. La cour d’appel lui avait donné raison.

    Ce n’est pas l’avis de la Cour de cassation qui a considéré que le comportement de la victime ne présentait pas, pour le propriétaire du chien, un caractère imprévisible et irrésistible pouvant l’exonérer de sa responsabilité.

    Selon le code civil, en effet, le propriétaire de l’animal est responsable du dommage qu’il cause. Pour la jurisprudence, cette responsabilité ne disparaît qu’en cas de faute de la victime présentant les caractères de la force majeure (c’est-à-dire l’imprévisibilité et l’irrésistibilité).

    Code civil - Article 1385: Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé.

    Source: http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028798528&fastReqId=1929049245&fastPos=1

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  • J'ai un enfant, un chien dit "dangereux" et ça va bien, merci !

    Avoir un molosse quand on a des enfants, c'est loin d'être incompatible. Il faut juste respecter certaines règles et se préparer à subir de nombreuses critiques. Je suis maman et j'ai un bull-terrier à la maison, alors pour répondre à ceux qui jugent souvent sans rien y connaître, voici quelques infos utiles...

    Tu veux un molosse ? Ah...euh...T'es sûr ?

    Mordue au visage par un chien étant petite, je n'arrivais pas à comprendre que cet animal puisse être aussi une compagnie sympa à la maison. Et puis, comme il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis et que je ne crois pas être de ceux-là, j'ai un peu (beaucoup) modifié mon jugement...

    Mon mari rêvait d'un bull-terrier. L'amour amène parfois à faire des concessions donc j'ai accepté d'accueillir Bountie, crevette de quelques grammes devenue aujourd'hui une belle mémère de 25 kilos. Étonnement, j'ai tout de suite trouvé beaucoup de classe à ce chien bizarre avec la tête en forme de ballon de rugby. Classe qu'une minorité de gens lui trouvent. Mais peu importe. Comme on dit : "les goûts et les couleurs..."

    Enfant et molosse : une compatibilité qui se construit

    Il y a presque 5 ans, la famille s'est agrandie avec la naissance de mon fils. Hors de question alors de virer Bountie de la maison. Je ne suis pas de ceux qui mettent une annonce sur Leboncoin pour "refourguer" leur chien dès qu'ils ont un changement dans leur vie. On a un chien, on l'assume et on l'aime jusqu'au bout. Sinon, on achète une peluche ou un Tamagotchi.

    Nous avons toujours été ferme sur l'éducation, allant jusqu'à suivre des cours d'éducation canine pour ne rien louper. Aujourd'hui Bountie est une mémère de 7 ans, tranquille et sociable, spécialiste des grosses siestes au soleil quand il fait beau et des grosses siestes sur son coussin, quand il fait gris et quand il fait nuit (en fait, tout le temps). Elle respecte son mini-maître de 4 ans et demi de la même façon qu'elle nous respecte, mon mari et moi.

    Partout on parle de "chiens dangereux", comme si c'était une race à part. Pour ceux qui ne le savent pas encore, aucun chien ne naît "dangereux". Il n'existe pas de "gêne de la méchanceté". On a déjà vu des Pitbull adorables et des Yorkshire hargneux. S'il y a un caractère "méchant", c'est qu'il s'est construit au fil du temps, à cause de différents événements. Un chien enfermé 24h/24h dans le noir a des chances d'avoir des difficultés à aimer l'humain. C'est plutôt logique. Un chien qu'on laisse vivre sa vie à la maison et prendre la place du chef de famille (pour lui, du chef de meute), a toutes les chances de dominer l'humain avec les risques d'accidents que l'on connaît.

    Tous les comportementalistes et vétérinaires vous le diront :

    Tout est question d'éducation et de bon sens

    Pour l'éducation : Mon chien ne mange pas à table. Il ne dort pas dans mon lit. Il ne fait pas la loi chez moi, ni ailleurs. Il respecte ses maîtres et toutes les personnes qu'il croise. Et je ne tolère aucun grognement de colère ou de frustration. Il fait partie de la famille mais il a sa place, celle d'un animal et pas d'un humain.

    Pour le bon sens : Je ne laisse pas mon chien garder mon fils quand je pars faire du shopping. Ça parait bête et pourtant, des accidents prouvent chaque année que certains croient vraiment qu'un chien peut être une excellente babysitter. C'est vrai qu'avec une rémunération en seulement quelques croquettes, c'est tentant...

    Je suis un maître responsable. Soyez responsable aussi.

    A chaque fois que je sors avec mon chien, j'ai le droit aux regards méchants, aux chuchotements en me montrant du doigt, aux critiques. Alors que c'est juste un chien. Certes costaud. Certes bizarre. Peut-être moche. Mais c'est un chien que j'aime parce qu'il fait partie de notre famille.

    Chacun a le droit de ne pas aimer les chiens, d'en avoir peur, mais critiquer sans connaître, c'est franchement lourd. Ne vous arrêtez pas aux gros titres de tous ces journaux qui ne cherchent qu'à faire du sensationnel. Entre "un yorkshire mord un enfant" ou "Un molosse mord un enfant", l'article qui fera la Une est vite trouvé. Ca fait peur et les gens aiment. Rajoutez une photo de molosse ouvrant la gueule et le journal se vendra encore mieux. C'est comme ça.

    Informez-vous vraiment. Discutez avec des propriétaires de chiens. Après, vous pourrez vous faire une juste opinion.

    Ce n'est pas parce que j'ai un molosse à la maison que je suis une marginale ou une fille un peu dérangée du bocal. Je suis juste une femme et une maman normale :-)

    Quand je me balade avec Bountie, certaines mémés ramassent leurs mini-chiens avec hâte, en les serrant fort dans les bras, comme si j'avais un T-rex au bout de la laisse. Et parfois leurs chiens grognent en montrant les dents. Ma Bountie, elle, continue de profiter de sa balade, sans y prêter attention. Alors où se situe vraiment le danger ? Je laisse à chacun le soin d'en juger.

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    Quelques précisions :

    Je parle de "molosse" dans la définition classique qu'en ont les gens et qui est donnée dans le dictionnaire : "gros chien" ou encore "Chien de garde, sans acception de race, d'aspect particulièrement redoutable" (cf Larousse). Mais en fait le bull-terrier n'est pas classé dans le groupe des Molosses par la Fédération Cynologique Internationale, mais dans celui des Terriers. Pour tout savoir sur ce chien, rendez-vous sur le site du National Bull Terrier Club France : http://www.nbtc-france.com/

    De la même façon, je parle d'un chien dit "dangereux" parce qu'au vu de sa corpulence, le bull terrier est souvent associé à un chien catégorisé. En réalité, la loi distingue les chiens susceptibles d'être dangereux en 2 catégories : "chiens d'attaque", et "chiens de garde et de défense". Ces chiens doivent notamment être muselés. Ce n'est pas le cas du bull-terrier qui n'appartient à aucune de ces deux catégories. Voir le site du gouvernement à ce sujet.

    Source: http://beaucoupdetout.unpeuderien.over-blog.com/2014/03/j-ai-un-enfant-un-chien-dit-dangereux-et-ca-va-bien-merci.html

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  • Le milieu scientifique et les éducateurs canins professionnels

    L'éducation canine n'est pas une science mais c'est une activité qui demande beaucoup d'expérience !

    Etymologiquement l’éducation canine est une discipline qui consiste à conduire les chiens c’est pourquoi il existe de nombreux éducateurs canins qui n’ont pas de formation scientifique et qui peuvent pourtant faire un excellent travail au quotidien.

    Il faut du « savoir faire » pour éduquer les chiens mais cela ne fait pas pour autant de l’éducation canine une « science ». Pourtant, depuis une quinzaine d’années, on a vu certains éducateurs s’intituler « comportementalistes », « éthologues », « cynologues », « relatiologues » voire « étho-comportementalistes ». Comme si le besoin de reconnaissance poussait ces personnes à donner à leurs activités une connotation scientifique. Pourtant aucune de ces appellations n’a été validées par le ministère de l’agriculture. Seule le BP Educateur canin (quoique imparfait) est reconnu par l’état.

    Cela n’empêche pas certains formateurs privés en mal de clientèle de proposer des stages payants de "comportementalistes" ou de "consultants en psychologie canine ». Des formations qui ne sont pas sans intérêt, surtout pour ceux qui les organisent… Cette volonté de donner à l’éducation canine une tournure scientifique a conduit ces « spécialistes en comportement » à s’opposer aux vétérinaires "comportementalistes".

    L'éducation canine version vétérinaire

    Car quand on parle d’animaux, il faut toujours s’attendre à voir un vétérinaire pointer le bout de son nez. Pas un article de journal, pas une émission de télé ou de radio qui parle de chiens sans un vétérinaire. Depuis la création de ce métier sous Louis XV, le vétérinaire est la caution en matière d’animaux. Quoi de plus naturel ? Il est le seul acteur de la cynophilie à avoir une véritable formation scientifique. En revanche, certains vétérinaires « nouvelle génération » ont une façon très particulière de « soigner les animaux ». Fervents adeptes de la société de consommation, ils se sentent parfois très à l’étroit dans les habits que leur impose le code déontologique de leur profession. Il y a trente ans, les vétérinaires de l’ancienne école nous expliquaient qu’ils étaient là pour soigner pas pour être des marchands du temple ou des psy pour maîtres incohérents. Aujourd’hui, le vétérinaire peut soigner les animaux en vendant des croquettes, des jouets et des psychotropes pour chiens. Pas étonnant, donc, qu’il veuille contrôler le marché de l’éducation canine. L’exemple de la dernière loi sur les chiens dits « dangereux » est d’ailleurs particulièrement édifiant. Fortement influencée par nos amis vétérinaires, elle impose aux propriétaires de certaines races de chiens, une évaluation comportementale par un vétérinaire agréé par la préfecture. A noter qu’il suffit pour faire cette évaluation d’être membre de cette corporation sans obligation d’avoir fait pour autant une formation de comportementaliste (une spécialité qui existe depuis une vingtaine d’années dans les écoles vétérinaires). Cette disposition de la nouvelle loi dit de manière implicite que n’importe quel vétérinaire est de fait un spécialiste de l’éducation canine et du comportement canin. De là à considérer que l’éducation canine est une discipline qui doit être sous le contrôle vétérinaire, il n’y a qu’un pas que certains (pas tous heureusement) franchissent allégrement.

    En France, la plupart des livres sur l’éducation canine sont écrits par des vétérinaires. Pourtant, ils sont sensés être des spécialistes de la médecine animale pas des conducteurs de chiens. Sauf si l’on considère que le chien mal éduqué souffre d’une pathologie… Les vétérinaires comportementalistes cherchent, depuis quelque temps, à faire passer des réglementations qui font, par exemple, de l’agressivité n’ont pas un comportement naturel mais une maladie. Ce qui permettrait d’attaquer pour exercice illégal de la médecine vétérinaire tous les professionnels qui tenteraient de travailler sans passer par leurs officines. Car être vétérinaire « comportementaliste » ne nourrit pas son homme aujourd’hui. En cette période économique difficile prendre 150 euros pour une consultation de comportement ne se fait pas si facilement. Le fait que les éducateurs canins expérimentés comme nous vivent confortablement de leur activité a le don d’exaspérer les vétérinaires comportementalistes.

    Source: http://www.devenireducateurcanin.com/page_milieuScience

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  • Fourrière animale - Guide à l’attention des maires

    Ce guide à l’attention des maires a pour principal objectif de proposer une aide à la compréhension de la réglementation relative aux animaux errants et une aide pratique pour la mise en place et la gestion de fourrières destinées à l’accueil des chiens et chats errants sur les territoires communaux.

     
     
     

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  • Monsieur et Madame ont un chien

    Monsieur et Madame ont un chien

    Publié le 4 Juillet 2013 par Philippe Roustant

    Avertissement: L'histoire ci dessous n'est pas sortie de mon imagination. Les faits relatés se sont exactement déroulés comme je le décris sans aucune exagération ni caricature. Seuls les noms des protagonistes ont été changés.
    Monsieur et Madame Bisounours ont un chien. Comment l'appellent ils? Calinou! 
    La famille Bisounours l'élève comme un de leurs enfants et, d'ailleurs, il dort dans leur chambre.
    Monsieur et Madame Bisounours sont convaincus que tous les chiens sont cools et gentils de nature et que ce sont les maîtres irresponsables qui en font des chiens dangereux en les maltraitant, en leur donnant de la viande crue et en leur faisant faire du mordant (sic!)
    Calinou grandit rapidement et se révèle espiègle et un tantinet cabochard. Il aurait tort de s'en priver car les règles de vie sont très simples chez les Bisounours: Il n'y en a pas! Calinou peut quémander à table, dormir sur les lits, manger quand il le désire, circuler dans toute la maison, squatter le canapé, courir après le chat, mordiller les enfants, détruire tout ce qui lui passe sous les dents...etc...Les bisounours ne s'alarment guère: C'est bien normal pour un chiot!
    Au fil des mois, les Bisounours commencent à se sentir dépassés par les facéties de Calinou et décident d'aller à la pêche aux solutions miracles sur un forum prônant "des méthodes d'éducation douces, positives et amicales dans le respect de la personnalité éthologique du chien". Ils font aussitôt l'acquisition d'un clicker, de dizaines de jouets et de friandises délicieuses et bio.
    Tout se passe bien. Le chien apprend le assis, le couché, le "donne la patte" pour obtenir ses délicieuses friandises....Enfin, quand il a faim, parce que, sinon, il fait un peu la sourde oreille! 
    Hélas, ils se trouvent fort dépourvus lorsqu'il s'agit d'interdire quelque chose à Calinou...comme d'aboyer dans le jardin , par exemple, ou de ne pas rentrer dans certaines pièces. Pourtant, ils cliquent à tout va ses bons comportements, au point que les voisins leurs demandent s'ils ont fait l'acquisition de castagnettes! 
    Lors des promenades, la situation s'aggrave. Au début, Calinou se jetait sur tous les chiens pour jouer, même ceux qui n'étaient pas d'accord et ça faisait beaucoup rire les Bisounours , mais aujourd'hui il commence à se montrer nettement moins joueur : Aboiements, grognements...le pauvre s'étrangle au bout de sa laisse quand il passe devant un autre chien et Madame Bisounours lit sur son forum préféré que le collier est un instrument traumatisant et qu'il faut utiliser un harnais. Donc maintenant, elle fait du ski nautique derrière Calinou et finit par se faire une tendinite au bras. Il n'est plus possible de lâcher Calinou en liberté, il ne revient plus dès qu'un chien, un promeneur ou un vélo apparaît et se jette sur eux malgré les appels désespérés de Madame Bisounours qui lui tend un plein sac de friandises super-extra appétentes, le doigt crispé sur son clicker dans l'attente de la moindre amorce de retour vers elle.
    Inquiet, le couple décide de faire appel à une comportementaliste qui consulte à son cabinet et qui fait le suivi par internet. Elle leur recommande de ne plus le sortir pour éviter les problèmes et de l'ignorer quand il se comporte mal. Les semaines suivantes voient donc la famille Bisounours se tenir immobile et muette devant les destructions massives du primo-délinquant et déborder de félicitations quand il ne commet aucun méfait. C'est à cette époque que leur voisin porte plainte contre les aboiements incessants. Ils achètent, sur les conseils du forum, un collier anti aboiements à la citronnelle que Calinou adore et vide en 24 heures!
    A plusieurs reprises, les filles de la maison ont voulu jouer avec Calinou mais celui-ci leur grogne après. Les parents pensent qu'elles ont dû tarabuster ce pauvre chien et elles reçoivent l'ordre de ne plus enquiquiner ce brave Calinou!
    Un soir, madame Bisounours se penche pour rajouter un déchet de table dans l'écuelle de Calinou, et celui ci grogne sourdement. Madame Bisounours lui caresse alors la tête en lui disant "Ben qu'est ce qui t'arrive, mon pépère?" Et le pépère en question lui envoie les dents en lui ouvrant la main!
    Monsieur Bisounours est effaré devant l'évènement et refuse de croire que sa femme n'ait pas frappé Calinou pour être ainsi mordue!
    Ces événements lui trottent dans la tête et, pendant la semaine suivante, il décide de tester Calinou;
    Il choisit un moment où celui-ci squatte le canapé alors que lui même désire regarder la télévision et lui demande de descendre, d'abord gentiment puis en haussant le ton. Calinou grogne et montre les dents. Monsieur Bisounours tente alors de s'installer quand même sur le canapé mais Calinou se jette sur lui en montrant les crocs.
    A dater de ce jour, tout est fait dans la maison pour ne pas contrarier Calinou, ni le contraindre, ni lui déplaire d'une quelconque façon et, si on respecte ces consignes, Calinou se montre parfaitement vivable. 
    Hélas, les meilleures choses ont une fin : Le jour où un invité non prévenu a le malheur de vouloir repousser Calinou qui lui saute dessus en aboyant, il se fait mordre et finit aux urgences...
    La mort dans l'âme, la famille Bisounours décide de faire appel à un vétérinaire spécialisé dans les troubles du comportement. Celui-ci regarde Calinou depuis l'autre côté de son bureau et lui prescrit tout un tas de petites pilules qui devraient, sans aucun doute, lui améliorer l'humeur et conseille le port de la muselière, surtout quand on vient le voir!
    Effectivement, Calinou est plus tranquille. D'ailleurs il dort beaucoup! Quand il est réveillé, il ne grogne plus du tout....Car maintenant, il mord sans grogner, pour un oui ou pour un non! (généralement au moment de prendre ses médicaments ou quand on veut lui mettre la muselière).
    La vie au pays des Bisounours est devenue si dangereuse que la famille se résout peu à peu à l'euthanasie de ce tyran domestique.
    Heureusement, le vétérinaire chez qui ils l'amènent pour ce voyage sans retour (avec des précautions dignes de celles qu'on prendrait pour Hannibal Lecter) leur demande de voir un technicien cynophile de ses relations avant de prendre une décision définitive.
    Rendez vous est pris avec Monsieur Duralex, qui propose une période d'observation chez lui en sevrage social avant de rendre son avis définitif. 
    Trop heureux d'être débarrassés de cet encombrant colis, les Bisounours repartent le cœur léger.
    Ce qui se passe ensuite devrait rester confidentiel, mais, comme il se trouve que je l'ai vu, je vais vous en faire le descriptif sommaire.
    Calinou est enfermé pendant trois jours dans un chenil, avec de l'eau mais sans nourriture. Personne ne lui parle et personne ne vient le voir. Le troisième jour, Monsieur Duralex a ouvert la porte du chenil et a montré à Calinou qu'il avait des croquettes dans sa main. Au fil des jours, Calinou a appris à manger uniquement dans la main de ce monsieur et toujours en liberté.
    Puis monsieur Duralex l'a sorti avec une meute de chiens au sein de laquelle règne une hiérarchie stable et sécurisante. Dès que Calinou a vu les chiens, il s'est jeté sur le plus proche et il a pris l'ensemble de la meute sur le dos. Il a passé le reste de la promenade au pied de M.Duralex qui a continué a lui donner ses croquettes pendant qu'il évitait de croiser le regard noir de la femelle qui régissait le groupe. Calinou a appris à se faire tout petit!
    Pendant se temps, M.Duralex lui a appris à mettre la muselière avec plaisir pour lécher la confiture qui en tapissait le fond. Et quand il était muselé, il le manipulait longuement, avec douceur mais fermeté, en lui tenant les pattes ou en lui tripotant les oreilles. Quand on lui enlevait la muselière, il avait droit à une poignée de croquettes et à une encore plus grosse jetée dans son chenil au moment d'y rentrer.
    Puis, M et Mme Bisounours sont revenus le chercher et Calinou leur a fait la fête mais il est vite retourné s'asseoir près de M. Duralex qui le rassurait. Les Bisounours ont mis un an pour pouvoir exiger de Calinou les mêmes choses que M. Duralex mais avec des leçons hebdomadaires, ils y sont parvenus.
    Ils ont appris à dire "non" à Calinou et à le lui faire respecter. Ils s'opposent à lui en couple ou en famille, jamais seul.
    Ils ont réduit l'espace de vie de Calinou qui vit dans un chenil confortable et en sort sous surveillance.
    Ils appliquent les marqueurs hiérarchiques dont la comportementaliste leur avait assuré qu'ils n'existaient pas et n'étaient d'aucune utilité et ont été stupéfaits de leur efficacité.
    Ils ont appris à tenir une laisse et un collier d'éducation.
    Ils ont appris à le sortir dans des endroits isolés où ils ont progressivement repris le contrôle sur lui.
    Ils ont acheté un collier anti aboiements à signal sonore et stimulation électrique que leur chien a déclenché seulement 3 fois...il aboie encore une fois ou deux en voyant le voisin mais se tait dès qu'il entend le signal sonore.
    Ils ont appris comment donner des ordres qui ne souffrent aucune contradiction et ils s'en servent sans états d'âme chaque fois que c'est nécessaire.
    Et Calinou est toujours vivant....et ne semble pas plus malheureux qu'avant.

    Source: http://hulk-du-boxitan.overblog.com/monsieur-et-madame-ont-un-chien

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  • Fourrières: la petite bête qui monte......

    En France, il existe ce que l'on appelle des services fourrière. Chaque commune, y compris les plus petites, est légalement tenue d'en posséder un.
    Evidemment, il faut des infrastructures, ce qui représente un coût en locaux, en personnel et en fonctionnement. C'est pourquoi lesdites communes choisissent souvent de déléguer ce service à des prestataires qui peuvent être des associations de protection animale gestionnaires d'un refuge ou encore de vrais professionnels qui sont sur le pont sept jours sur sept et 24 heures sur 24, qui possèdent des véhicules grillagés, et tout un assortiment d'outils qui vont du lecteur de puce électronique à la seringue hypodermique en passant par la trappe à chats, et aussi des locaux agréés avec box, cages, système efficace d'écoulement des eaux usées, etc., du genre de la SACPA (Chenil Service). Une troisième solution existe également : les fourrières intercommunales, autonomes et gérées par une communauté de communes.

    Aïe ! La photo ci-dessus donne des fourrières une image plutôt défavorable... mais on ne sait rien du lieu, du pays où la photo a été prise, ni non plus de la date à laquelle elle a été prise. Pour ne vexer personne, on dira que c'est une photo d'archives

     

     

    Ce sont les contribuables qui paient le service fourrière, ce qui revient, selon les communes, à  une somme oscillant entre 0,50 euro et un euro par an et par habitant. Les communes qui paient plus d'un euro peuvent être considérées comme infiniment progressistes en matière de gestion des animaux dans la ville.

    Le rôle de ces services est de capturer tous les animaux errants qu'on lui indique, principalement les carnivores domestiques, chiens, chats, et quelques NAC (nouveaux animaux de compagnie), et de rechercher leur propriétaire s'il y a lieu. Après quoi, au-delà d'un délai légal d'une dizaine de jours, ils sont censés soit confier les animaux à une structure qui leur trouvera des adoptants, soit faire procéder à leur euthanasie. Comme nous l'avons dit, toute commune est tenue de posséder un service fourrière. Mais seulement 60 % satisfait à cette obligation. Quant au 40 % restant, on leslaisse tranquille. Après tout, il n'y a pas le feu. Il ne s'agit que d'animaux.

    Une fourrière n'est pas un refuge, puisque le but de ces structures n'est pas le sauvetage des animaux, mais la tranquillité et la sauvegarde des populations humaines. On n'y fait pas dans le sentimental, mais dans le sanitaire. On nettoie les espaces publics des parasites qui y traînent. Certaines fourrières cependant, sans être répertoriées dans la rubrique "amis des bêtes", font leur boulot correctement, sans brutalité, voire peut-être parfois avec bienveillance et tentent même, grâce à la mise en place d'un partenariat avec les associations, de placer le plus possible d'orphelins, leur permettant ainsi d'échapper à la piqûre létale.

    D'après les estimations de La Griffe, entre 250.000 et 300.000 chats, plusieurs milliers de chiens sont mis à mort chaque année sur le territoire français dans les fourrières et les refuges-fourrières qui n'arrivent plus à endiguer le flot des abandonnés.

    Tous ces animaux, s'ils n'étaient pas récupérés, traîneraient sur la voie publique et se reproduiraient sans le moindre scrupule, ils seraient probablement dégommés par des riverains excédés, au fusil de chasse, au poison, au collet (cela se rencontre tout de même de temps en temps) et grâce à tout autre moyen de destruction massive ou artisanale. Tout cela ferait désordre. Les fourrières, aujourd'hui, sont des structures absolument nécessaires si l'on veut avoir la paix, voilà pourquoi des professionnels un peu visionnaires se sont emparés du créneau, qui est florissant actuellement. Le métier d'agent de fourrière est en plein développement. Il y a, c'est sûr, des vrais débouchés. On y adore les mecs un peu machos, qui adorent tenir tête à des molosses agressifs et les choper au lasso, des filles qui aiment bien faire comme les mecs. Ne soyons pas médisants. Il existe aussi sans doute des gens qui font ce métier pour... rendre service, et parce qu'ils aiment les bêtes, un peu à la manière des toreros ou des chasseurs.

    Oui, les fourrières sont un mal nécessaire, parce qu'il y a de plus en plus d'abandons. Les politiques se sont-ils dit un jour que l'on pourrait faire économiser un peu d'argent au contribuable si l'on éduquait les populations à ne pas laisser se reproduire leurs animaux, à ne pas les abandonner et surtout à ne pas en prendre à la maison si c'est seulement pour satisfaire un caprice ? Manifestement, non. Ils ne se sont jamais dit ça. Les animaux se multiplient, les fourrières en font autant.

    Ce qui est important c'est de savoir comment, alors que les fourrières ont de plus en plus de boulot, elles pourraient coûter moins cher. On a trouvé la solution. On met en place ce que l'on appelle un groupement de commande. Un certain nombre de communes choisissent un prestataire de service et lui confient la tâche de récupérer les animaux errants sur leur territoire. Il faut toutefois signaler que la stérilisation des chats errants est en option, ce qui signifie que les communes doivent débourser davantage d'argent pour y avoir accès, ce que, bien entendu, très peu font. Que les chats se démerdent ! Ils n'ont qu'à essayer la méthode Ogino qui dans le temps, a fait ses preuves. Mais les chats sont moins intelligents que nous, ils n'ont pas encore très bien lu le mode d'emploi de la méthode Ogino, alors ils continuent de faire des petits. Et le pire, c'est que, eux, ils n'ont pas besoin de traitements hormonaux pour avoir des triplés, des quadruplés et autres séries multiples de deux. Ils sont partis pour repeupler le monde des chats et ils sont plutôt efficaces.

    Seulement voilà, eux non plus ils n'ont pas compris qu'à partir d'un certain moment, ça coince. Plus assez de bouffe, plus assez de place. Ils se retrouvent au chômage, sans domicile, à faire les poubelles pour trouver de quoi survivre, à s'abriter de la bise polaire, l'hiver, dans de vieux cartons oubliés sur un coin de trottoir, dans es hangars délabrés, des garages collectifs (à cause de la chaleur dispensée par les moteurs des voitures). Et c'est là que la fourrière arrive... Finis les soucis quotidiens, adieu la vie, adieu l'amour ! Quand ce n'est pas la fourrière (nous avons écrit plus haut que seules 60 % des communes y avaient recours), c'est carrément l'entreprise de dératisation qui se charge du boulot. Eux aussi, ce sont de vrais pros.

    Les politiques ont une gestion désastreuse des animaux qui vivent dans leurs villes ou leurs villages, c'est bien connu. Entre l'éradication des pigeons, sous des prétextes fallacieux (ils seraient censés véhiculer des tas de maladies encore plus horribles que la peste), les tentatives de massacre des corbeaux, qui font partie des intelligences remarquables de cette planète (c'est pourquoi ils donnent à leurs ennemis du fil à retordre), des chiens maltraités que l'on feint de ne pas voir, des chats que l'on oublie un temps, les laissant se reproduire librement, pour ensuite procéder à des razzia massives, ils voudraient nous faire croire que les agents de fourrière sont des chevaliers blancs juste destinés à mettre un peu d'ordre dans le chaos bestial.

    Sauf que ce n'est pas tout à fait vrai. C'est une vison rassurante, certes, mais elle ne correspond pas tout à fait à la réalité (notez que nous disons "pas tout à fait"). La réalité c'est que 99 politiques sur cent n'ont rien compris. Que toutes les fourrières du monde ne règleront jamais le problème de la surpopulation des animaux dits de "compagnie", mais elles règleront en revanche le problème de leur chiffre d'affaires. Qu'il y aura toujours des gens, et de plus en plus, pour faire contrepoids à tous les abrutis qui abandonnent, maltraitent et s'en fichent, pour être choqués par la gestion expéditive des animaux qui pourraient être pour de bon nos compagnons, si tout à coup on ne faisait en sorte de les présenter comme nos ennemis : funeste vermine qui pisse et fait caca, qui héberge des puces et autres cancers de l'imagination.

    Non, les politiques n'ont rien compris. Il va falloir leur expliquer. Les municipales arrivent, cela devrait pouvoir faciliter le dialogue...

    Josée Barnérias

    Source: http://lagriffe.over-blog.net/article-fourrieres-la-petite-bete-qui-monte-118852535.html

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  • Circulaire sur les informations relatives aux évaluations comportementales.

    Résumé : La présente note précise le " mode d'emploi " de la saisie et de la transmission des informations relatives aux évaluations comportementales canines à communiquer au fichier national d'identification des carnivores domestiques (FNICD). Elle prévoit également l'information relative à ce mode d'emploi par les DDecPP des vétérinaires inscrits sur la liste départementale définie par l'arrêté du 28/08/2009 sus visé.

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    • Domaine(s) : Agriculture et pêche
    • Ministère(s) déposant(s) : AGR - Agriculture et agroalimentaire
    • Autre(s) Ministère(s) concerné(s) :
    • Date de signature : 22/10/2013 | Date de mise en ligne : 30/10/2013

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  • Estaimpuis: son Rottweiler lui sauve la vie lors d'un cambriolage

    Un cambriolage aurait pu très mal finir ce week-end à Estaimpuis. La victime, Vincent Libbrecht, a poursuivi les cambrioleurs alors qu’il faisait nuit. Il s’est bagarré avec un des deux cambrioleurs. Ce dernier, visiblement très déterminé, voulait en finir avec son opposant. Sans l’intervention de son Rottweiler, Vincent aurait pu recevoir un mauvais coup.

    Estaimpuis 1

    Il est un peu plus de minuit dans la nuit de samedi à dimanche dans la rue des Liserons. Vincent Libbrecht, un Estaimpuisien de 28 ans, dort à l’étage. Sa femme et sa fille sont endormies également. Tout à coup, il entend un de ses deux chiens aboyer et trouve cela un peu suspect. Mais très vite, son Rottweiler va lui aussi aboyer très fort et avec insistance. Les deux chiens se trouvent dans le garage. « Je suis alors descendu. Je me suis mis derrière la porte de la salle à manger mais je n’entendais rien. J’ai ouvert la porte et j’ai vu un individu prendre la fuite avec mon ordinateur portable sous le bras », tient à raconter cet Estaimpuisien.

    L’homme, qui était entré par effraction par l’arrière de la maison, avait le teint d’un Rom selon la victime. « Il portait une écharpe rouge et avait les cheveux mi-longs et gras. Un autre l’attendait chez ma voisine, derrière le grillage. Il était petit, environ 1m65, et gros. Il portait une cagoule de motard où on ne distinguait que ses yeux. » Dans la précipitation, le voleur a laissé glisser l’ordinateur portable dans le jardin de sa victime. Le Rottweiler voulait poursuivre les malfrats. « J’ai alors ouvert la porte d’entrée et ma chienne a poursuivi les voleurs. J’ai réussi à attraper celui qui était entré dans la maison mais il m’a porté un coup à la nuque avec le pied d’un meuble. J’ai un peu perdu l’équilibre et il a réussi à prendre la fuite. Ma chienne a alors couru après. »

    Mais le deuxième individu (le petit gros) n’est sorti qu’à ce moment-là du jardin de la voisine. « Je l’ai attrapé au niveau du ventre et j’ai commencé à réussir à le maîtriser. Il a alors sorti un objet artisanal. C’était une sorte de lame avec une pointe. Il m’a porté un premier coup. Comme j’ai senti la lame, je l’ai relâché. » C’est à ce moment-là que les choses auraient pu très mal finir. La scène se passe au niveau des arbres (notre photo) à quelques mètres de la maison de Vincent. « J’ai crié à l’aide une première fois mais personne n’a entendu. Dès cet instant, j’ai vu les yeux du voleur venir rouges sang. » Vincent Libbrecht aurait pu y passer. Son opposant commençait à prendre le dessus. « Il était comme dans un état de folie. Il voulait me planter son objet artisanal au niveau du cœur. J’ai eu plusieurs entailles au niveau du bras et à l’abdomen », explique-t-il en montrant ses blessures. Au total, il en a plus ou moins une dizaine. Heureusement que la victime avait déjà fait du sport de combat. « Je me suis défendu. J’ai mis un coup pour le repousser mais il est revenu à l’assaut, au corps à corps. Je sentais qu’il voulait en finir. Il me poussait vers la clôture et j’étais coincé. Je me voyais partir et je ne voyais pas d’issue. » Comme un cri de désespoir, il a alors hurlé une deuxième fois. C’est seulement à ce moment-là que son épouse l’a entendu. Son Rottweiler est venu à la rescousse, juste à temps. « Ma chienne, qui était partie à la poursuite du premier voleur, a fait demi-tour et est revenue à toute vitesse pour me secourir. Elle a sauté au niveau de l’épaule du voleur. Cela a duré une vingtaine de secondes. Le sang a coulé directement. Il a réussi à se dépêtrer et a pris la fuite à toute vitesse. Il n’avait pas la carrure d’un sportif mais il courrait très vite et il était très habile dans le combat au couteau. C’était vraiment des professionnels. » Les deux individus ont pris la fuite par un petit chemin. Après avoir mordu le voleur, le Rottweiler a poursuivi le malfrat. « Je l’ai rappelé de peur que le voleur ne la plante. Je conseille aux gens de ne jamais résister. La prochaine fois, je m’enferme à l’étage avec ma femme et ma fille. » Les voleurs ont pris la fuite en direction de la rue l’Yser et de la rue des Frontaliers.

    C'est déjà la deuxième fois que cette famille est victime d'un cambriolage alors qu'elle y habite que depuis 4 ans. « La dernière fois, c’était une tentative. Mais on ne se sent plus en sécurité ici. Trop peu de policiers sont présents la nuit dans la zone du Val d’Escaut. Je ne comprends pas pourquoi les autorités concernées ne tapent pas davantage du point sur la table pour avoir plus de patrouilles. En tout cas, nous allons déménager. » Sa femme a été très choquée lorsqu’elle a vu son mari en sang. « On critique souvent la police mais ils ont très bien fait leur boulot et ils nous ont soutenu. Une psychologue est restée avec mon épouse jusqu’à 7h du matin pendant que j’étais auditionné. En trois minutes, la police était là ainsi qu’une ambulance. Même la police de Mouscron et la police française sont venues », conclut-il.

    Source: http://www.lameuse.be/824268/article/regions/mouscron/actualite/2013-10-02/estaimpuis-son-rottweiler-lui-sauve-la-vie-lors-d-un-cambriolage

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