Articles de association-astonrott

  • Documents annexes

    Documents visés dans notre article  "Petites annonces et grandes manoeuvres".

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    Sncp2

    bis

  • Cachez ce chien que je ne saurais voir

    Etre propriétaire d’un chien catégorisé et citadin, ce n’est déjà pas une sinécure pendant les 358 premiers jours de l’année : chaque matin, il faut décider laquelle des obligations légales «oublier» pour pouvoir respecter les autres : muselière-laisse OU entretien de la sociabilité/humains et congénères ? En effet, dans la vraie vie, qui n'englobe pas l’univers mental du législateur français, ces exigences sont radicalement incompatibles : l’attache, couplée à l’entrave de la gueule, reste le moyen le plus efficace pour rendre un chien agressif, comme l'ignore royalement le législateur susdit.

    En tout état de cause, forts de la science et la sagesse qui manquent cruellement à d’autres, pendant les 358 premiers jours de l’année, nous sommes quelques centaines de milliers à déployer des trésors de patience, d’énergie, de détermination, de malice, d’humour et d’imagination, pour parvenir à composer avec une loi aberrante qui exige une chose et son contraire : un chien qui, sa vie durant, reste exemplairement sociable avec tout ce qui bouge, mais qui n’est autorisé à quitter la sphère privée que muselé et attaché. 

    S'accommoder d'une loi inepte. Toute l'affaire est là. 

    Ce challenge surréaliste, qu’il nous faut relever quotidiennement depuis 1999, nous l’affrontons avec courage et succès du 1er Janvier au 25 Décembre ; débute alors une série de sept longs jours qui nous laissent sans ressources, nous, pourtant capables de passer entre les gouttes quand il pleut des andouilles, nous, pourtant rompus à l’art de faire disparaître ensemble balle et molosse en moins de temps qu’il n’en faut à la maréchaussée pour apparaître au détour d’une allée.

    Mais à quoi diable devons-nous ce soudain accès d’impuissance qui nous terrasse du 25 au 31 Décembre ? A un phénomène bien particulier, engendré par l’angle obtus de Noël, et qui va s’amplifiant jusqu’au dernier jour de l’année : le moindre mètre carré d’espace vert est investi par un objet roulant. Sur une, deux, trois ou quatre roues, voire cinq, la France de demain s’exerce à pédaler, pousser, tirer, rouler en s’efforçant de garder le cap !

    L’enfant-roi occupe le terrain et trois générations veillent frileusement sur ses souveraines prérogatives, chacune prompte à voler dans les plumes de l'extravagant qui oserait grimacer en recevant une bicyclette dans les jambes ou une planche à roulettes dans les reins.

    La bien-pensance officiant, on célèbre l'idole en herbe. Mais entre bêtes à deux pattes uniquement. Une seule exception : les quadrupèdes de manchon ou de sac à main, réduits à contempler le sol en caressant l'espoir de sentir enfin la terre sous leurs pattes.

    Du côté des «gros» chiens, par contre, la voie de l'intégration aux lieux des réjouissances champêtres étant gravement embouteillée par les préjugés, on mord la poussière en respirant les miasmes de la pensée unique et en rêvant de dissidence.

    Souvenons-nous qu'en temps ordinaire déjà, l’Hexagone n’est pas réputé pour badiner avec la «sécurité» des futurs héritiers de la dette publique.
    Mais du 359ème au 365ème jour de l’année, l’intolérance envers le premier compagnon de l’homme atteint son point culminant : là où l’enfant-roi est susceptible d’aller poser une roue, c’est-à-dire partout, la présence de tout« gros chien » (plus de 7 ou 8 kilos) est farouchement proscrite, comme en témoigne le regard assassin des grands-mères sur le moindre Médor aventuré dans leur champ de vision, et l’air ambiant est à ce point chargé d’électricité qu’une photographie de rottweiler ou d’amstaff suffirait à déclencher une crise d’hystérie collective dans les rangs des ascendants fascinés par leur marmaille pédalante.

    Ronger son frein et attendre patiemment que la France de demain, lasse de chuter, abandonne enfin la place.

    Alors seulement, la nuit tombant et la chance aidant, les chiens pourront prendre à la dérobée leur part de défoulement et de jeu.

    Toutefois, même à cette heure avancée, on n’est pas à l’abri d’une rencontre érudite, si bien qu'entre chien et loup, parfois se glisse un «aigle» revendeur de propagande, prêcheur de boniments médiatiques, mystique en mal d’odeur de souffre.

    Par exemple, au soir de Noël dernier, j'ai croisé un docte traînard flanqué de sa progéniture, un gamin d’une huitaine d’années. Arrivé à ma hauteur, le jeune regarde ma chienne avec curiosité puis s'enquiert posément : « Papa, c’est quoi comme race, ce chien ? » L’autre de laisser tomber péremptoirement : « un rottweiler et c’est très méchant. »

    Immédiatement, mes yeux s'emplirent de larmes car c’est toujours une grande émotion d’assister en direct à la transmission intergénérationnelle des connaissances.

    Mais à peine le temps de sortir un mouchoir et déjà un groupe d’habitués suivi d’une dizaine de chiens surgissait de l’ombre en plaisantant :

    - Alors ? Tu es encore tombée sur un Prix Nobel ?
    - Non ! sur le tournage d’un clip pour la promotion de la connerie « made in France » !
    - Eh oui, grosse production nationale ! Mais à quoi pensent nos énarques ? même pas encore eu l’idée d’exporter les excédents !
    - Ah oui, pour combler le trou de la Sécu, une vraie panacée !!!

    Puis de revenir au beauf et à sa pauvre sentence de café du commerce. Une énième occasion de renchérir gaiement sur l'urgence qui s’impose à nos gouvernants de créer un nouveau service à numéro vert pour l’enfance en danger : « SOS intoxication parentale ».

    Pendant ce temps-là, nos chiens s’en donnaient à cœur joie : minuscules, petits, moyens et grands, racés, corniauds et bâtards, chiens 
    « non dangereux » et chiens « dangereux », tous bienheureux car ignorants des lois que l’homme a dû inventer pour se protéger des effets de sa propre bêtise.
    Mais bon, «tout ça c’était avant» : avant que je relise le « cahier spécial chiens dangereux » paru dans le numéro de novembre 2014 du magazine « chiens sans laisse ».

    A SUIVRE …
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  • Un Rottweiler sauve sa maîtresse enceinte

    Kasha Marie et son compagnon Aryan ont eu la peur de leur vie lorsque plusieurs hommes armés de couteaux se sont introduits chez eux, à Gravsend dans le Kent en Angleterre, en pleine nuit. Et cette agression aurait pu se terminer tragiquement si Rocky, le héros de la famille, n'était pas intervenu pour défendre sa maîtresse, alors enceinte de cinq mois.

    "J'entendais Rocky devenir fou"

    "Nous étions au lit et Rocky était profondément endormi sur le sol à nos côtés" raconte Kasha Marie au Mirror, près d'un an après cette terrible nuit. "Nous avons entendu un grand bruit contre la porte d’entrée. Rocky s’est précipité vers la porte en aboyant follement". Kasha et son compagnon ont alors mis le chien dans la salle de bains pour éviter qu'il ne réveille tout le quartier.

    "Nous avons ouvert la porte en douceur et quatre hommes se sont mis à crier "ou est l’argent" ? On ne comprenait pas" explique la jeune femme.

    Tandis que trois hommes ont commencé à rouer son compagnon de coups, un autre a traîné la jeune femme dans le salon où il lui a mis un couteau sous  la gorge. "J'entendais Rocky devenir fou" confie Kasha Marie.

    C'est alors que le Rottweiler a surgi de la salle de bain pour bondir sur les agresseurs. Les quatre hommes ont tenté de prendre la fuite mais Rocky a réussi à arrêter l'un d'entre eux, qui a été jugé quelques mois plus tard et a écopé de 10 ans de prison. Hélas, ses trois compères, eux, continuent de courir.

    Un ange gardien

    "Qui sait ce qu'il se serait passé si Rocky n'avait pas été là ?" se demande encore Kasha un an plus tard. "Je pensais qu'ils allaient tous nous tuer".

    Et le chien ne s'est pas contenté de sauver ses humains. Il a veillé sur sa maîtresse pendant des jours. "Il ne m'a pas quittée. Il frottait même son nez tendrement contre mon ventre. C'était comme s'il disait au bébé de ne pas s'inquiéter non plus" raconte-t-elle.

    Adopté dans un refuge par Kasha et Aryan, Rocky est devenu bien plus qu'un simple compagnon à 4 pattes, il est leur ange gardien. Il continue aujourd'hui de veiller sur eux et leur petit d'homme, baptisé Aryan comme son papa.

    Main kasha marie weston

    Source: http://wamiz.com/chiens/actu/un-rottweiler-sauve-sa-maitresse-enceinte-d-une-agression-et-devient-un-heros-6006.html

                 http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/hero-dog-saves-pregnant-woman-5116164

  • Brutus pleure la mort de son compagnon

    "Voici la preuve que les animaux ont vraiment des émotions et ressentent le chagrin comme nous" écrit Brett Bennett, le maître du chien Brutus qui a ému des centaines de milliers d'internautes depuis la mise en ligne de cette vidéo en début de semaine.

    Quand le Rottweiler s'est réveillé ce triste matin, son frère et meilleur ami Hank, avec lequel il avait été adopté deux ans plus tôt, ne respirait plus. Brutus s'est alors blotti contre lui, les yeux emplis de larmes, et a refusé de quitter le corps sans vie de celui auprès duquel il a grandi et vieilli.

    "Brutus n'a jamais pleurniché ou éclater en sanglots pendant les deux ans que j'ai passés avec lui... Maisvous pouvez voir dans ses yeux qu'il pleure pour son frère" écrit Brett Bennett.

    Et d'ajouter que si réaliser cette vidéo fut très difficile, il ressentait le besoin de le faire pour "envoyer un message au monde et montrer combien (son) chien était malheureux et combien il aimait son frère".

    Fou de ses deux inséparables et adorables chiens, Brett Bennett leur a créé une page Facebook et une chaîne Youtube sur lesquelles il publie photos et vidéos de leurs aventures.

    Source: http://wamiz.com/chiens/actu/les-images-bouleversantes-d-un-chien-pleurant-son-frere-5975.html

  • Les députés reconnaissent que les animaux sont des êtres «doués de sensibilité»

    L'Assemblée nationale a voté mercredi un amendement permettant de clarifier le statut de l'animal domestique.

    Les députés ont eu le dernier mot. Alors que l'amendement Glavany, qui accorde le statut «d'êtres vivants doués de sensibilité» aux animaux domestiques, avait été rejeté jeudi par le Sénat, l'Assemblée nationale l'a définitivement adopté mercredi, dans le cadre du vote du projet de loi sur la modernisation et la simplification du droit. Tous les groupes ont voté pour, à l'exception de l'UMP qui s'est prononcé contre et du Front de gauche qui s'est abstenu.

    Jusqu'à aujourd'hui, seul le Code civil accordait aux animaux domestiques le statut de «bien meuble» alors que le Code pénal, le Code rural et le droit européen leur donnaient déjà le statut «d'être sensible». Il était donc logique, pour les défenseurs de l'amendement, que les textes juridiques soient harmonisés. Ce changement de statut dans le Code civil était depuis longtemps l'objet d'une bataille. L'amendement du député PS Jean Glavany faisait notamment suite à une pétition lancée il y a deux ans par la Fondation 30 millions d'amis, qui a récolté plus de 800.000 signatures.

    Lors de la lecture de l'amendement par la Chambre haute jeudi, le sénateur socialiste, Thani Mohamed Soilihi, rapporteur de la commission des lois, avait exprimé son désaccord: «Les promoteurs du texte prétendent qu'il faut assurer une reconnaissance symbolique de la spécificité des animaux dans le Code civil. Mais cela pose une grave question de principe […] le Code civil doit-il être un code civil de symboles?». L'élu avait ajouté que «si le code civil devait évoluer pour prévoir un nouveau statut de l'animal, cela ne pourrait se faire sans une réflexion globale sur le droit des biens».

    «Un tournant historique»

    L'institution 30 millions d'amis, qui se battait pour le changement du statut, espérait mardi après-midi, avant le vote, un avis favorable pour pouvoir mieux protéger les animaux. «On espère de tout cœur que l'amendement va passer, c'est un tournant historique du droit français. Depuis 1804, on considère l'animal comme un bien meuble, ce serait une avancée majeure. On s'est battu pour ça pendant dix ans», confiait au Figaro Reha Hutin, présidente de la Fondation.

    Ce changement de statut devrait permettre de punir plus sévèrement la cruauté et la maltraitance envers les animaux. «Jusqu'à présent la Fondation s'est portée partie civile sur plus de 1000 cas en France. Dans 80% des cas, l'affaire est classée sans suite. Ce nouveau statut devrait changer la vision des juges, ainsi que les mentalités. Nous pourrons aller plus loin dans les peines appliquées. Grâce à cet amendement, on peut vraiment protéger l'animal», expliquait Reha Hutin.

    Concernant le vote du Sénat il y a quelques jours, la présidente de 30 Millions d'Amis ne se disait pas surprise. «Ça fait dix ans que les sénateurs retoquent tout. Je crois aussi qu'il y a de la part des lobbies une fin de non-recevoir. C'est une méconnaissance des lois puisque la chasse est régie par le code de l'environnement et l'élevage par le code rural. Or, ces deux codes reconnaissent déjà l'animal comme un être sensible», soulignait-elle.

    Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/28/01016-20150128ARTFIG00329-le-statut-des-animaux-entre-les-mains-des-deputes.php

  • L’incidence de la présence de l'animal en publicité

    Enquête très instrutive sur l'utilisation des animaux  comme objet marketing dans le milieu publicitaire.
    RESUME 
    Cette recherche s’intéresse à une expression particulière du message publicitaire, imagée par la présence d’un animal.
    Une enquête empirique de nature qualitative, testée sur trois annonces publicitaires, nous a permis d’étudier la nature des réactions de l’individu face à ce type de publicité. Les réponses sont liées aux représentations de l’animal nourries par l’expérience et par l’imaginaire. Ces représentations ont pu être synthétisées dans un carré sémiotique. Les résultats permettent une meilleure compréhension des représentations associées à l’animal et contribuent à comprendre l’acceptation ou le refus de ce type de publicité.
    L’INCIDENCE DE LA PRESENCE DE L’ANIMAL EN PUBLICITE :APPROCHE PAR LE CARRE SEMIOTIQUE - IDENTIFICATION / DISCRIMINATION - (cliquez ici)

  • Animaux sensibles, le sénat fait marche arrière

    Le Sénat a supprimé jeudi la qualité «d'êtres vivants doués de sensibilité» accordée par l'Assemblée nationale aux animaux, lors de la nouvelle lecture d'un texte de simplification du droit et des procédures. Il revient à l'Assemblée de se prononcer en dernier ressort sur l'ensemble du texte.

    «Pourquoi avoir légiféré à la va-vite sur un tel sujet, d'autant que la rédaction retenue, loin d'être parfaite, soulève de réelles interrogations?» a demandé le rapporteur Thani Mohamed Soilihi (PS). «Ses promoteurs estiment qu'il faut assurer une reconnaissance symbolique de la spécificité des animaux dans le code civil en affirmant qu'ils sont des êtres doués de sensibilité». Mais pour le sénateur de Mayotte, «la loi n'a pas à dire ce qui est vrai ou faux, elle doit dire ce qui est juste ou injuste, autorisé ou interdit».

    «Tout cela est bien sympathique»

    «Tout cela est bien sympathique», a estimé Jean-Jacques Hyest (UMP). L'animal est considéré comme un bien par le code civil «parce qu'on peut le louer ou l'acheter», a-t-il argumenté. «D'autres textes dans d'autres codes ont déjà établi que l'animal est un être sensible.» «Réfléchir au droit de l'animal aurait nécessité un autre débat», a-t-il estimé.

    Source: http://www.20minutes.fr/planete/1523531-20150122-animaux-doues-sensibilite-senat-fait-machine-arriere

  • Les dangers de l’anthropomorphisme dans la relation homme/chien

    L’anthropomorphisme est une attitude qui est aussi bien inappropriée à l’égard de l’animal (qui a bien le droit d’en être un) que dangereuse pour son bon développement.

    « L’anthropomorphisme est l’attribution de caractéristiques comportementales ou morphologiques humaines à d’autres entités comme des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées. » Source Wikipedia.

    Certains maitres nourrissent en effet à l’égard de leur animal tellement d’amour qu’ils finissent par prêter à leur chien des comportement et des sensibilités que les chiens n’ont pas, ce qui revient en réalité à oublier que le chien est avant tout … un animal, certes domestiqué, mais un animal tout de même.

    De ce fait il est absurde et nocif pour l’animal d’être pouponné et choyé comme le serait un jeune enfant ou un nouveau né. Et cette attitude peut être la responsable de bon nombre de troubles chez le chien.

    On ne vous juge pas, c’est bien naturel d’aimer son chien (j’adore énormément mon chien). Mais chacun doit rester à sa place pour le bien de tout le monde.

    Voici les erreurs que vous ne devez pas commettre avec votre chien :

    – Lui donner un nom que vous auriez donné à un enfant. Ou le surnommer comme vous auriez pu surnommer votre époux ou votre enfant (« trésor », « petit cœur”..).

    – Lui raconter vos journées. Qu’un enfant le fasse passe encore. Mais vous en tant qu’adulte, vous devez savoir qu’autant un chien et sensible au son et à la tonalité de votre voix, autant il ne comprend pas les mots que vous employez.

    – Lui préparer de bons petits plats, lui donner trop à manger. La nourriture pour chiens leur est parfaitement adaptée et donner trop à manger à son chien peut le rendre gravement malade.

    – Laisser votre chien dormir dans votre chambre ou pire dans votre lit. Ce n’est pas hygiénique car votre chien se promène un peu partout et ce n’est pas sa place.

    – Pas la peine non plus de célébrer son anniversaire, pâques, halloween ou le jour de l’an avec lui. Vous aussi vous avez une vie sociale et le chien doit passer après votre famille.

    – Ne lui faites pas non plus embraser votre religion avec des funérailles… Personnellement je trouve ça étrange… Même si le chien mérite tout votre respect après ça mort.

    – Pas la peine de lui acheter des gadgets inutiles : rubans, cds, parfums …

    Si vous n’êtes toujours pas convaincu(e), nous allons maintenant vous expliquer pourquoi il ne faut pas appeler votre chien « Emmanuelle » ou encore le faire dormir entre votre mari et vous. Si vous aimez gâter votre chien, investissez plutôt dans un sport pour chien comme l’Agility. Vous êtes sûr alors de lui faire plaisir, tout en l’éduquant comme doit raisonnablement l’être un chien.

     

    Les conséquences possibles de l’anthropomorphisme : 

    – Manque de compréhension entre l’animal et le maitre puisque vous lui prêtez des sentiments qu’il n’a pas, vous pouvez passer à côté de besoins qu’il a vraiment !

     – Le chien ne trouve plus sa place dans une famille qui pour lui représente, rappelons-le,  une meute avec un fonctionnement hiérarchique précis. Si vous lui passez tous « ses caprices » (ou les vôtres!),  votre chien peut devenir agressif (dans la majorité des cas) ou anxieux (quand vous sortez de la maison, développer des phobies…), selon le degrés d’anthropomorphisme.

     – Une suralimentation du chien peut entrainer l’obésité et/ou des maladies mortelles.

     – Un excès d’hygiène peut entrainer des maladies de peau et des lésions cutanées chez le chien.

     – Les chiens de petite taille, s’ils sont perpétuellement portés par leurs maitres n’ont donc pas de contacts avec d’autres chiens. En habillant ou en parfumant votre chien, vous l’empêchez également d’aller vers les autres chiens qui ne le reconnaitront pas comme étant l’un des leurs.

     

    Sans parler de ces maitres qui refusent de prodiguer un soin vétérinaire à leur chien parce que celui-ci « n’aime pas ça ». Ou qui refusent d’euthanasier le chien alors que celui-ci souffre d’une manière irrémédiable…

     

    Pour conclure : l’anthropomorphisme est un comportement qui peut réellement gâcher votre relation avec votre chien et qui ne le rendra ni heureux, ni équilibré.

    Source: http://nosamisleschiens.fr/dangers-anthropomorphisme-relation-homme-chien/

  • Merci, Monsieur Cavanna

    Avoir davantage pitié des bêtes que des hommes, c'est pas très bien vu chez les hommes. C'est considéré comme une sorte de désertion, de trahison, voire de perversion ou d'infirmité mentale. Mais bon dieu, nous sommes hommes par hasard. Tant mieux, j'aime bien comprendre le monde. Et c'est justement parce que je suis homme que je puis transcender cet instinct grégaire, irréfléchi, purement animal qui fait se serrer les coudes aux hommes, les incite à diviniser l'homme par-dessus toute créature. Réflexe spontané, réflexe normal. Normal chez une oie, chez un phoque, chez un hareng. Un homme devrait aller plus loin. C'est parce que j'essaie d'être vraiment, pleinement homme, c'est-à-dire une bête avec un petit quelque chose en plus, que je mets sur un pied d'égalité ce qui est homme et ce qui ne l'est pas.

    M'emmerdez pas avec votre St François d'Assise, j'ai pas de paradis à gagner. Mon amour des bêtes est bien autre chose qu'un attendrissement devant le mignon minet, bien autre chose qu'une lamentation devant les espèces, j'm'en fous, je ne suis pas collectionneur d'espèces, des millions d'espèces ont disparu depuis que la première lave s'est figée. Seuls m'intéressent les individus. Mon horreur du meurtre, de la souffrance, du saccage, de la peur infligée fait de ma tranche de vie une descente aux enfers. Nous tous, les vivants, ne sommes-nous donc pas des passagers de la même planète ? L'homme n'a pas besoin de ma pitié : il a largement assez de la sienne propre. S'aime-t-il le bougre ! la littérature, la religion, la philosophie, la politique, l'art, la publicité, la science même n'intéressent les hommes que lorsqu'ils les mettent au premier plan, tous ne sont qu'exaltation de l'homme, incitations à aimer l'homme, déification de l'homme. Les bêtes n'ont pas, si j'ose dire, la parole. Elles n'ont pas d'avocat chez les hommes. Elles ne sont que tolérées. Tolérées dans la mesure où elles sont utiles, ou jolies, ou attendrissantes. Ou comestibles. Les hommes les ont ingénieusement classées en animaux « utiles » et animaux « nuisibles ». Utiles ou nuisibles pour les hommes, ça va de soi. Les chinois ont patiemment détruit les oiseaux parce qu'ils mangeaient une partie du riz destiné aux chinois.

    De quel droit les chinois sont-ils si nombreux qu'il n'y a plus de place pour les oiseaux ? Du droit du plus fort, hé oui ! Voilà qui est net ! Ne venez plus m'emmerder avec votre supériorité morale. Ni avec vos bons dieux, faits à l'image des hommes, par les hommes, pour les hommes. Si les petits cochons atomiques ne mangent pas l'humanité en route, il n'existera bientôt plus la moindre bête ni la moindre plante « nuisible » ou « inutile ». Le travail est déjà bien avancé et le mouvement s'accélère. La mécanisation libèrera -peut-être - l'homme du travail « servile ». Elle a déjà libéré le cheval : il a disparu. On n'a plus besoin de lui pour tirer la charrue, il n'existe quasiment plus à l'état sauvage, adieu le cheval. Oui, on en gardera quelques-uns, pour jouer au dada, pour le tiercé, pour le ciné, pour la nostalgie. L'insémination artificielle a déjà réduit l'espèce « boeuf » à ses seules femelles. Un taureau féconde -par la poste- des millions de vaches. Oui, on s'en garde quelques-uns pour les corridas, spectacle d'une « bouleversante grandeur » où l'homme, intelligence « sublime », affronte la bête, les yeux dans les yeux ... oui, on se garde quelques faisans, quelques lapins, quelques cerfs ... pour la chasse. On se garde quelques éléphants pour que les petits merdeux aillent les voir dans les zoos, et quelques autres dans des bouts de savane pour que les papas des merdeux aillent y faire des safaris-photos après le déjeuner d'affaires. Pourquoi je m'énerve comme ça ? Parce que je les voudrais semblables à ce qu'ils se vantent d'être, ces tas : un peu plus, un peu mieux que les autres bêtes. Mais non, ils le sont, certes, mais pas assez. Pas autant qu'ils croient. A mi-chemin. Et à mi-chemin entre ce qu'est la bête et ce que devrait être l'homme, il y a le con. Et le con s'octroie sans problème la propriété absolue de la Terre et de tout ce qui vit dessus, et même l'univers entier, tant qu'une espèce plus forte ou plus avancée techniquement mais tout aussi con ne l'aura traité lui-même comme il traite ce qui lui est « inférieur » « inférieur ». Rien que ce mot ! Il y a même toute une hiérarchie..."

    François Cavanna

  • L’animalerie

    Dans les vitrines, les chiots « tout mignons » se battent dans la paille en se mordillant l’oreille. Les passants émerveillés s’arrêtent pour considérér un agrandissement de leur foyer. Les parents peu désireux, qui connaissent le quartier, avec les enfants, préfèrent éviter la rue. Les adolescents en mal d’amour s’attardent et entrent pour caresser un chien. Au moins les chiens offrent de l’affection sans réserve. Au-dessus de leur tête, des perruches, des canaris. Dans l’autre vitrine, un aquarium, un petit nid à chatons, et imprudemment situés, torture mentale continue pour les trois petits chats, un bac de hamsters bien gras qui courent et courent dans la roue. L’arche de Noë en quelques mètres carrés de vitrine.

    Dedans, le concert d’animaux captifs vous fait vivre la jungle en boîte. L’odeur : fauve ; pot-pourri de vivant, mélange de ferme, Eau de bestiole. Vous avez beau nettoyer, ça ne part pas ; il faut « limite » changer de vêtements. C’est ici que commencent de longs compagnonnages. De petits Chihuahua, de petits bichons, des chatons tigrés, des poissons toutes couleurs, vous regardent de leur cage ou de leur boîte avec des yeux qui vous implorent. Prends-moi ! Aime-moi !

    Cinq iguanes et deux furets, plus indifférents, semblent attendre leur nourriture. Les furets fouettent pire que les putois (on y viendra sûrement). Ils regardent d’un air menaçant les chiots qu’on ouvre pour que vous puissiez choisir : lequel sauverez-vous ?

    Il faudra l’occuper ! Des accessoires pour toute bête, qui se mâchent, qui se plongent, qui se triturent, qui se jettent, et qui se cherchent. De faux canards. De faux squelettes de poisson (pour le chat gourmand, c’est un peu vicieux, non ?). Des jouets qui couinent. Des oiseaux impatients qui battent leurs ailes détournent votre attention ; mais qu’acheter pour le poisson rouge ? La gamine s’en occupera-t-elle vraiment ? Des générations de parents innocents ont succombé avant vous.

    Nous autres citadins, qui avons quitté les fermespourquoi y revenir ? Un chien, vraiment, dans un trois-pièces ? Les poils. Les allergies. Les pipi de chiot. Les réveils à bave le dimanche matin. Et ne parlons même pas de ces tarés qui s’achètent un husky ! Certains chiens, d’ailleurs, ne sont pas des chiens, ce sont des chevaux !

    Mais ce disant, on voit la jolie frimousse du Chihuahua, la jolie queue du Sheltie, l’aboiement répété, parmi tant d’autres, du petit Labrador qui s’isole comme une fille au bal dont vous tombez amoureux…ce Labrador qui vous aime avant même de vous connaître, et dans ce vacarme infernal, ce tintamarre de bruits de bêtes et de Nature, de bulles d’aquarium, et de cris d’oiseaux, de gamins qui pleurent parce qu’ils en veulent deux, de becs qui cognent contre des troncs artificiels, de caisse… ; on craque.

    Texte écrit par Frédéric Benhaim

    Source: http://les-commerces.net/2013/05/27/lanimalerie/

  • Le magasin d’articles pour chiens et chats

    Le paradis des toutous et des minets, c’est ici. Les propriétaires un peu gaga s’y pressent, qu’ils soient célibataires en âge de travailler et de mener une vie active mais néanmoins solitaire, ou adolescents, ou enfants, ou familles. La phrase type : Mais oui, hein qu’il aime ça, mon ___, mais oui, c’est bien mon grand. Ou : Ah, mais elle adore. Quelle chatte alors. Trop la classe. Bref, ici, ça respire l’enthousiasme et décidément par ces temps difficiles, il fait bon être vendeur de croquettes…. Ou, de jouets. Ici, on trouve de tout, de l’alimentation aux produits anti-parasitaires, en passant par les jouets. Le rayon jouet, c’est le Toys’R’Us du chien : petits canards en plastiques, nonos en toutes tailles, balles, ballons, de quoi soi-disant protéger vos savates. En réalité, constatent certains propriétaires, certains chiens n’ont que faire des jouets désignés, et se jettent, anarchistes patentés, sur les meubles et autres souliers. Ne parlons pas des chats qui adorent les pelotes de laines et faux squelettes de poissons (rayon suivant !) mais continuent de s’amuser à déchirer vos rideaux et couvre-lits. Mais qu’importe, car ici, on est au royaume de l’animal-roi. C’est plus qu’un chien, explique un propriétaire à un vendeur. C’est un compagnon. Et à son compagnon, on offre des…jouets.

    A la caisse de ce magasin grand (90, 100, 120 mètres carrés ?) on trouve diverses petites annonces imprimées sur de petits papiers. Donnez à la SPA. Donne chiots. Psy pour chiens. Oui, le psy pour chiens, étape suivante de cette course folle à l’anthropomorphisme ? Ce qui n’est pas pour dire que les chiens et les chats ne sont pas intelligents, qu’ils ne peuvent s’émouvoir, bien sûr… Retour en rayon. Cette semaine, c’est la promo anti-vermine. C’est de saison, car en ce moment, les chiens et leurs maîtres retrouvent la forêt, et avec ça les tiques et autres insectes. On a beau aimer son chat, quand la maison est envahie de bestioles qui piquent, on peut être amené à se demander pourquoi on n’a pas préféré la peluche. Pour l’amour des animaux de compagnie, il y a donc l’insecticide.

    La vitrine annonce l’opération mais met aussi en scène les nombreuses possibilités de jeu ouvertes par tous ces produits : niche d’appartement, en coussinets, véritable niche (il y en a au fond du magasin, mais c’est un peu démodé), myriade de petites balles, et maintenant, jeux « intelligents », qui répondent et stimulent le cerveau il est vrai trop peu stimulé ( ?) de nos fidos et matous.

    Quelques amateurs d’aquarium et de poissons rouges se sont aventurés ici, mais on leur a répondu sèchement : on n’est pas une animalerie. Confondre un poisson rouge et un chien ! s’exaspère une vendeuse passionnée. C’est fou ce que les gens peuvent s’imaginer. Comme si l’enseigne n’était pas assez claire, sans compter les vitrines, et les grandes portes vitrées toujours ouvertes qui laissent à voir le paradis du dressage et de l’interaction qu’on trouve à l’intérieur. Assurément, il y a de quoi ici offrir beaucoup au meilleur ami des hommes ; ceci dit, voyons aussi cela comme une expérience humaine formidable : en observant l’animal, on se voit aussi soi-même comme vivant et comme être différent ; décidément pour un chien une balle n’a pas exactement le même sens.Ca me détend, aussi, dit un propriétaire un rien détaché, pas du tout nunuche. On a de telles semaines…

    Dans le coin, à gauche de l’entrée, à côté des caisses, un coin à moquette aménagée pour parquer son chien. Bien sûr, ils sont autorisés partout mais cela permet d’être plus tranquille, et à cet endroit, on a pensé à un revêtement plastique, qui, pensent certains,aurait été utile chez nous

    Dans les Vosges, 5 septembre 2014, écrit par Frédéric Benhaim

    Source: http://les-commerces.net/2014/10/06/le-magasin-darticles-pour-chiens-et-chats/

  • Le chien est le seul être qui ne nous jugera jamais

    Dans “Les maîtres expliqués à leurs chiens”, Christophe Blanchard, maître de conférences à l’université Paris 13 et maître-chien diplômé, analyse les relations que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes, de la mémère à caniche au “punk à chien”.

    “Qui promène son chien est au bout de la laisse”, chantait Gainsbourg. Le sociologue Christophe Blanchard a pris l’aphorisme à la lettre. Dans Les maîtres expliqués à leurs chiens (éd. La Découverte), il montre combien les chiens en disent long sur la société française, l’ère de la consommation de masse, la stigmatisation des périphéries urbaines et des quartiers populaires.  A travers cet “essai de sociologie canine”, l’auteur passe en revue toutes les fonctions qu’ont remplies nos compagnons à quatre pattes au cours de l’histoire, comme incarnations des identités nationales, instruments de communication des puissants, ou encore compagnons de “galères” des zonards, et brosse le portrait en négatif de notre société.

    Pourquoi le chien est-t-il moins valorisé aujourd’hui pour sa dimension utilitaire que pour sa dimension affective ? Est-ce à lier à l’avènement d’une ère postmoderne caractérisée par l’individualisme, et donc la solitude?

    Christophe Blanchard – Il faut nuancer cette désaffection utilitaire. La coévolution des canidés et des humains est justement liée aux intérêts réciproques qui unissent les deux espèces depuis des millénaires. A l’échelle de l’Histoire, le chien s’est en effet vu confier des missions d’éboueur, de gardien, de compagnon de chasse ou bien encore d’auxiliaire de guerre. Ils ont donc toujours été des auxiliaires précieux dont l’utilité ne s’est jamais démentie. Aujourd’hui encore, il suffit d’interroger les bergers ou les chasseurs pour s’en convaincre. Malgré tout, on constate depuis une trentaine d’années que la présence du chien de compagnie, sans fonction précise si ce n’est d’ “être là”, s’est considérablement accrue. L’”inutilité canine” est concomitante de l’urbanisation constante de nos agglomérations ainsi que de la plus grande distance sociale et symbolique qui s’instaurent entre les individus. Paradoxalement, plus ils s’éloignent de leurs voisins, plus les propriétaires contemporains éprouvent le besoin de se rapprocher de leur chien, le seul être d’une fidélité absolue qui ne les jugera jamais.

    L’évolution du statut canin vers l’animal de compagnie a coïncidé avec l’entrée dans l’ère de la consommation de masse. Quelles ont été les conséquences de cette conjonction ?

    En une petite cinquantaine d’années, le statut du chien s’est largement transformé en Occident et notamment en France où sa présence, avec plus de 7,5 millions d’individus, est massive. Notre relation avec lui s’est durablement transformée et il est désormais considéré comme un membre à part entière de la famille. Aujourd’hui, il est d’ailleurs bien plus courant de trouver un chien affalé sur le canapé du salon que dans une niche au fond du jardin. L’évolution des sensibilités est telle qu’on n’hésite plus à lui donner des prénoms humains ou à le nourrir et le vêtir comme un petit d’homme. On peut se moquer de cette tendance anthropomorphique en la jugeant passablement ridicule. Elle est toutefois symptomatique de notre époque ou la consommation est au cœur de nos sociétés. Rappelons que le secteur de l’animal de compagnie engrange chaque année plusieurs dizaines de millions d’euros de bénéfices. Les animaux de compagnie et les chiens en particulier sont les victimes collatérales de ce business florissant. En effet, on se les procure sur un coup de cœur et on s’en débarrasse à la première occasion venue, lorsqu’on se rend compte que la gestion quotidienne de “Médor” est finalement très contraignante. Les refuges canins qui débordent aujourd’hui de toute part, sont les exemples pathétiques du rapport irrationnel que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes.

    Yoga dog, istolethetv via Flickr

    Y-a-t-il vraiment une tendance secrète qui nous pousse à adopter un chien parce qu’il nous ressemble ?

    Aucune tendance secrète mais plutôt un processus mimétique au sens de René Girard. C’est- à-dire qu’on ne prend pas un chien parce que physiquement il nous ressemble, mais parce que sa possession nous permet de rentrer en concurrence avec d’autres propriétaires. En tant que produit de consommation, le chien dispose d’une valeur symbolique forte dont l’acquisition permet de se distinguer des autres maîtres. Posséder un lévrier, un caniche ou un pitbull n’a pas la même valeur symbolique dans la société qui est la notre. Le choix d’un chien, à l’instar de celui d’une voiture, en dit en réalité bien plus qu’on ne l’imagine sur notre positionnement socio-économique.

    Pourquoi les présidents de la République s’affichent ils depuis plusieurs années avec leur chien ? Est-ce devenu un outil de communication politique ?

    Les chefs d’Etat ont toujours été tentés d’instrumentaliser l’image du chien pour passer des messages politiques. En France, les monarques et l’aristocratie d’antan avaient d’ailleurs fait de sa possession un privilège à part entière, symbole de leur pouvoir et de leur noblesse. Ces dernières décennies, on a pu voir Valérie Giscard d’Estaing et François Mitterrand se mettre en scène avec leurs labradors respectifs dans un storytelling socio-canin savamment orchestré. Lors de sa première élection à la présidence, Barack Obama a également été tenté de faire de son chien “Bo” un vecteur de communication pour attendrir dans les chaumières américaines. Par contre, certains politiques se montrent bien moins doués avec la gent canine. Sumo, le bichon de Jacques Chirac par exemple s’est fait connaître pour son sale caractère et pour avoir mordu plusieurs personnes. Plus récemment, la presse a révélé que le chien de Nicolas Sarkozy avait dévoré des boiseries couteuses lors de son passage à l’Elysée.

    Source: http://www.lesinrocks.com/2014/10/09/livres/christophe-blanchard-en-tant-produit-consommation-chien-dispose-dune-valeur-symbolique-forte-11528753/

  • Maggie Mae accueille les passagers de l'aéroport LAX

    L'aéroport de Los Angeles a mis au point un programme appelé PUP (Passagers Animaux Unstressing) .
    Le programme vise à réduire l'anxiété des voyageurs en laissant les passagers caresser et jouer avec les chiens. 
    Les chiens, qui sont reconnaissables à leur gilet rouge, ont suivi une formation ad hoc via l'organisation Therapy Dogs Inc.

    Actuellement, une trentaine de ces chiens circulent à travers tous les terminaux et, parmi eux, se trouve Maggie Mae, une femelle rottweiler âgée de 3 ans.

    Maggie

    Maggie 1

                                                    Maggie3                 

                                                       Maggie 2

                                                        

     

                                                    Maggie2               

     

                                                   Maggie1

    Source:

    http://www.lawa.org/welcome_lax.aspx?id=7964

     http://www.ohmidog.com/2014/04/22/lax-dogs-provide-different-kind-of-security/

    https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151420257747825.1073741842.74286767824&type=3

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  • 10 Pit Bulls devenus de véritables héros

    Pit bull heros carrA cause de leurs origines ou de leur mauvaise réputation, certains chiens sont considérés comme agressifs, voire particulièrement dangereux. C’est le cas en particulier des American Staffordshire Terrier et autres Pit bulls, qu’on qualifie encore de nos jours de « chiens tueurs ».

    Pourtant, s’il est vrai que leurs morsures sont plus dangereuses que celles d’un Yorkshire, ils ne sont pas plus agressifs que ces derniers et sont avant tout des chiens comme les autres, plein d’amour pour leur maître.

    Dans l’espoir d’aider les mentalités à changer au sujet de ces chiens, victimes de discriminations tout comme leurs maîtres, le Huffington Post a décidé de présenter plusieurs de ces chiens devenus de véritables héros. Ces derniers, tous des Pit Bulls, n’ont pas mordu ou tué, bien au contraire. Par amour pour les hommes, ils leur ont sauvé la vie, parfois au péril de la leur.

    Voici donc 10 de ces héros du quotidien, prouvant que les Pit Bulls méritent autant d’amour et de respect que tous nos autres amis à quatre pattes.

    Lefty a pris une balle pour protéger son maître

    Alors qu’un cambrioleur s’était glissé dans la maison de Lefty pour la cambrioler et tenait en joue le maître de la chienne, celle-ci s’est interposée et a reçu la balle à sa place. Blessée à la patte avant, Lefty a dû en être amputée et marche à présent sur trois pattes. Son maître quant à lui a eu la vie sauve, grâce à sa fidèle amie, dont le courage a été largement félicité sur les réseaux sociaux. Les supporters de Lefty furent tellement nombreux qu’ils réussirent à couvrir l’entièreté des frais médicaux nécessaire pour l’amputation de Lefty.

    Lefty

                                                                         © Atlantic Animal Hospital

    Baby a sauvé une famille et leur chien d’un incendie

    C’est en pleine nuit qu’un incendie se déclencha chez les Westenberger. Tout le monde dormait, à l’exception de Baby, une femelle Pit Bull qui a tout fait pour avertir ses maîtres du danger. Elle aboya et sauta sur Evelyn Westenberger jusqu’à ce qu’elle se réveille et emmène tout le monde dehors. Mais alors que tous les humains de la famille étaient hors de danger, il restait encore leurs 5 autres chiens coincés à l’intérieur. Baby est allée les chercher à leur tour pour les guider à l’extérieur,tirant même par la peau du cou l’un de ses compagnons trop terrorisés pour sortir.

    Baby

                                                                            © Huffington Post

    Creature a sauvé une vieille dame sénile

    Creature et sa maîtresse, Cara Jones, étaient en pleine promenade nocturne lorsque la chienne s’est soudain précipitée dans un coin à l’écart où se trouvait une vieille dame. Cette dernière, âgée de 89 ans et souffrant de sénilité, s’était visiblement perdue. Elle n’avait ni chaussures ni manteau dans le froid de la nuit, et si Creature ne l’avait pas trouvée, elle aurait pu errer encore longtemps ainsi.

    Creature cbs new york

                                                                                      © CBS New York

    TaterTot a sauvé un petit garçon de 4 ans

    TaterTot n’était chez Christie Smith que depuis quelques jours, en famille d’accueil, lorsqu’une nuit il eut un comportement particulièrement étrange. Alertée, Christie Smith a suivi le chien, qui l’emmena jusqu’à la chambre de son fils de 4 ans. Il respirait particulièrement mal et était à peine conscient. Immédiatement conduit aux urgences, les médecins ont détecté un taux de sucre anormalement bas, qui aurait pu lui être fatal si TaterTot ne l’avait pas détecté.

    > Découvrez l'histoire complète dans notre article consacrée à TaterTot

    Tatertot angela boone

                                                                                      © Angela Boone

    Jack s’est précipité pour sauver un chat des coyotes

    Jack est la preuve vivante que les chiens et les chats peuvent s’entendre et même s’attacher énormément l’un à l’autre. Quand son ami félin, Kitty, s’est fait attaquer par des coyotes qui l’avaient saisi par le cou et la queue, Jack s’est précipité à l’extérieur et s’est rué sur les deux intrus pour les faire lâcher prise, puis les a pourchassé jusqu’à ce qu’il s’enfuient suffisamment loin. Depuis, la maîtresse du chat avoue que ce dernier s’est sensiblement rapproché de Jack, comme s’il se sentait plus en sécurité à ses côtés.

    Jack sheree lewis

                                                                                        © Sheree Lewis

    Chaco a protégé sa maîtresse, victime de violences conjugales

    En 2013, la maîtresse de Chaco, victime des violences de son conjoint, a vu avec surprise son chien adoré s’interposer et prendre une dizaine de coups de couteaux à sa place. Sévèrement blessé, le chien a dû être opéré, mais grâce à une très forte mobilisation d’amis des animaux, les frais ont été entièrement couverts par les donations.

    Chaco ring dog rescue

                                                                                       © Ring Dog Rescue

    Mercey a protégé sa maîtresse d’une bande de voleurs

    Mercey est un Pit Bull âgé de quatre ans qui n’a pas hésité à mettre sa vie en jeu pour protéger sa maîtresse d’une bande de voleurs s’étant introduits chez elle. Les quatre hommes, armés de machettes, allaient s’en prendre à la jeune femme quand Mercey est intervenu pour la défendre. Il a souffert de blessures particulièrement graves et aurait pu ne pas y survivre. Les frais de la chirurgie, assez conséquent, ont en partie été payés par quelques officiers de la police locale.

    Mercey ctvnews

                                                                                   © CTV News

    Elle aide les gens à vaincre leurs peurs

    Les actions d’Elle, une femelle Pit Bull, ne sont peut-être pas aussi spectaculaires que celles de ses camarades, et pourtant ce sont de nombreuses vies qu’elle a aidé à changer. Car Elle est unechienne de thérapie, dont le but est de permettre aux gens de vaincre leur peur des chiens. Déclarée American Hero Dog par l’American Humane Association, elle contribue grandement à changer la vision des gens sur les Pit Bulls.

    Elle the pit bull

                                                                                               © Elle the Pit Bull

    Major a appelé les secours lorsque son maître a eu une attaque

    Après avoir été blessé en Afghanistan, Terry McGlade souffre de symptômes de stress post-traumatique, se caractérisant par des crises violentes pouvant mettre sa vie en danger. Il était seul chez lui avec son chien de thérapie, Major, lorsqu’une de ces crises se déclencha. Major a alors tiré le téléphone de la poche de son maître, et posa la patte dessus pour appuyer sur les touches. Le téléphone était réglé pour appeler automatiquement les urgences, et c’est ainsi que les secours ont pu se rendre sur place et sauver Terry McGlade, qui avoue être éternellement reconnaissant envers son chien.

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                                                                                    © Terrance McGlade

    Destiny a empêché un petit garçon d’être kidnappé

    Un soir de 2006, un petit garçon de 9 ans ramassait ses jouets dans son jardin quand un homme approcha et tenta de le faire passer par-dessus la barrière tout en pressant sa main contre sa bouche pour l’empêcher de crier. Destiny, une femelle Pit Bull de deux ans appartenant à un voisin, s’est alors précipitée dans la rue et s’est jetée sur l’homme, qui a immédiatement lâche l’enfant pour s’enfuir.

    Destiny leah bluntschli

                                                                                          © Leah Bluntschli

    Source: Par Charlotte Grenier
    Crédits photo : Rob Swatski - Flickr

    http://wamiz.com/chiens/actu/10-pit-bulls-devenus-de-veritables-heros-5281.html

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